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dimanche 2 janvier 2011

a l'aube de cette nouvelle année en pensant à Gabriel Péri je republie ce poême car nous sommes dans un régimes qui dépassent mes pires craintes que j'avais il y a deux ans!










Pourquoi ?


Travailler pour vivre,
Exister pour servir,                                      
Soumis jusqu’à la servilité,
Enterrer toujours ta dignité.
Que faudra t’il pour réveiller
En toi ta légitime fierté ?
Combien de vexations
Sans répondre, le front baissé,
Il te faudra accepter ?

Ainsi, serait-il écrit, que toujours,
La société doit encenser les puissants,
Les miettes les laissant
Aux travailleurs fatigués
Par tant de frustrations, d’humiliations.
Jurons pourtant, qu’un jour prochain,
Ce fatalisme, nous allons le secouer,
Rallumer la flamme de l’espoir,
Et pour de bon l’envie de lutter.

De Gabriel Péri, retenons la leçon,
Après avoir écrit « Ma vie »pour ses juges.
De sa cellule attendant la fin,
La nuit de son exécution,
Sous l’œil du nazi assassin,
Pensant à Paul Vaillant Couturier
Nous léguait en guise de testament,
Son émouvante lettre d’adieu
« Préparer les lendemains qui chantent »



Jean Claude Depoil

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