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lundi 28 février 2011

[Soutien Mumia] MUMIA In Prison My Whole Life , à occasion des prix reçu parle film LE DISCOURT DUROI

IN PRISON MY WHOLE LIFE / Toute ma vie en prison (*)
Notre ami Colin FIRTH vient de recevoir le prix du meilleur acteur pour sa remarquable interprêtation dans "LE DISCOURS D'UN ROI", film et réalisation également couronnés, aux OSCARS d'Hollywood. A cette occasion, notre Collectif Unitaire National lui a adressé ses plus vives félicitations et toute sa sympathie.

Rappelons que Colin FIRTH (militant d'Amnesty International) et son épouse Livia GIUGGIOLI-FIRTH sont les producteurs du film dédié à l'affaire Mumia Abu-Jamal (In Prison My Whole Life), film primé par plusieurs festivals européens des droits de l'homme. Rappelons aussi qu'ils ont promotionné ce film en participant personnellement, et à nos côtés, à des débats sur la peine de mort et la situation de Mumia dans plusieurs villes françaises (Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux).

Accédez à la bande annonce du film en cliquant sur : http://www.dailymotion.com/video/xco662_bande-annonce-in-prison-my-whole-li_news

Sachez enfin que vous pouvez acheter le DVD sous-titré en français (15€). Pour passer commande CLIQUEZ sur le lien ci-après : http://www.hors-ecran.com/indie/fr/description_articles.php?id=6&PHPSESSID=38ea732f7bc1d4b2ff2f703fe94be3a0

En pièce jointe, la présentation du film dédié à l'affaire Mumia qui sera au programme d'une projection (suivi d'un débat avec Jacky Hortaut) le LUNDI 4 AVRIL à Bagnols-sur-Cèze (18h15 au Centre Culturel Léo Lagrange).
Le Collectif Unitaire National de soutien à Mumia Abu-Jamal,rassemblant une centaine d'organisations et de collectivités publiques françaises.
(*) IN PRISON MY WHOLE LIFE :

Royaume-Uni 2007 - film 93’
Réalisation : Marc Evansimage - Ari Issler
Montage : Mage ArnoldSon - Davis Feinberg
Musique : Massive Attack - Snoop Dogg
Production : Nana Films - Colin Firth & Livia Giuggioli-Firth
Distribution : Mumia LTD, Po Box 3366 / Broadstone, Dorset BH18 8YJ, Angleterre

Les yankees voyous ne reculent devant rien , pour éliminer notre ami Chavez


Le gouvernement états-unien se prépare pour l’élection présidentielle vénézuélienne de 2012 en demandant des fonds pour soutenir les organisations anti-chavistes et pour aider à lancer un « candidat » qui se présentera contre Chávez. Les républicains, quant à eux, demandent un « embargo » contre le Venezuela.
Le président Barack Obama a présenté au Congrès un budget de 3700 milliards pour 2012, le plus élevé de l’histoire des États-Unis. Il prévoit d’importantes baisses dans les programmes sociaux et dans les emplois publics fédéraux partout dans le pays, mais il prévoit une ligne budgétaire pour le financement des organisations anti-chavistes du Venezuela.
Sur ces 3700 milliards, 670 milliards iront au Pentagone, dont le budget continue de croître, 75 milliards aux différents services d’intelligence et 55,7 milliards au département d’État et à l’Agence états-unienne pour le développement international (USAID).
Pour la première fois dans l’histoire récente, le Foreign Operation Budget, qui relève du département d’État, détaille ouvertement le financement des organisations anti-chavistes à hauteur de 5 millions de dollars. Les justifications du budget sont ainsi détaillées : « Ces fonds aideront à renforcer et soutenir la société civile vénézuélienne qui protégera l’espace démocratique et qui cherchera à servir les intérêts et les besoins du peuple vénézuélien. Ces financements renforceront les possibilités d’accès à une information objective pour les citoyens, faciliteront le débat pacifique sur des questions clés, apporteront un soutien aux institutions démocratiques et aux processus démocratiques, promouvront la participation citoyenne et encourageront les leaderships démocratiques. »
Ce langage pourrait sembler « joli » pour justifier la dépense de millions de dollars du contribuable états-unien pour des organisations politiques dans un pays étranger. Mais ces financements ont été à l’origine de la subversion et de la déstabilisation du Venezuela subie ces huit dernières années par le gouvernement démocratique d’Hugo Chávez. Selon certains documents, aujourd’hui disponibles, rien qu’entre 2008 et 2011 le département d’État des États-Unis a envoyé plus de 40 millions de dollars à l’opposition vénézuélienne, ces fonds étant principalement destinés à la propagande, notamment à l’encontre du président Chávez lors des campagnes électorales.
Les fonds demandés par Obama dans le budget 2012 pour les organisations anti-chavistes au Venezuela appartiennent à un budget du département d’État appelé Economic Support Fund [Fonds pour le soutien économique] (ESF), lequel, selon le porte-parole du département d’État Philip Crowley, sert à financer des ONG et différentes organisations dans « des pays stratégiques clés très importants » pour les États-Unis. En plus des financements de l’ESF pour l’opposition vénézuélienne, des millions de dollars pour les campagnes politiques, pour la propagande médiatique et d’autres activités déstabilisatrices en Amérique du Sud sont envoyés par le National Endowment for Democracy (NED), l’International Republican Institute (IRI), le National Democratic Institute (NDI) et plusieurs autres agences états-uniennes ou internationales qui soutiennent les organisations favorables aux États-Unis.
Financements illégaux
Le département d’État états-unien fait connaître les financements de l’opposition vénézuélienne pour 2012 alors que l’assemblée nationale vénézuélienne a voté une loi, en décembre 2010, qui interdit tout financement étranger pour les activités politiques. La Loi de défense de la souveraineté politique et pour l’autodétermination rend clairement illégal tout financement de campagne politique, de parti, d’organisation, y compris les ONG, qui s’implique dans la vie politique. Comment les États-Unis vont-ils faire exactement pour envoyer cet argent, alors qu’il s’agit d’une claire violation de la loi vénézuélienne ?
Ces dernières années le Foreign Operations Budget [budget pour les opérations extérieures] ne stipulait jamais clairement le financement d’organisations politiques vénézuéliennes. Depuis 2002 Washington a utilisé un département de l’USAID, l’Office for Transition Initiatives [Bureau pour les opérations de transition] (OTI), pour faire parvenir ses millions de dollars à ses partenaires vénézuéliens. Le bureau de l’OTI, qui fonctionnait de façon clandestine à Caracas et qui n’a donc jamais reçu d’autorisation du gouvernement vénézuélien pour s’installer dans le pays, a brutalement fermé ses portes fin 2010 pour poursuivre ses activités depuis Washington et Miami. Ce fut l’opération la plus longue de l’histoire de l’OTI.
Il est clair que le financement et le soutien politique à l’opposition vénézuélienne représentent maintenant une priorité qui sera gérée directement par le département d’État. Les fonds demandés pour le budget du département d’État pour 2012 seront très probablement orientés vers des campagnes politiques, puisque au Venezuela cette année-là, décisive, se dérouleront des élections locales et l’élection présidentielle.
Le département d’État demande par ailleurs 20 millions de dollars pour financer les organisations anti-castristes, à Miami et ailleurs, pour fragiliser la Révolution cubaine.
Est-ce que les contribuables états-uniens savent que leurs dollars durement gagnés vont financer des activités politiques dans d’autres pays au lieu d’être investis pour la création d’emplois, pour la santé et pour des programmes sociaux dans leur propre pays ?
L’embargo contre le Venezuela
Le chef du sous-comité des Affaires étrangères pour l’Hémisphère occidental de la Chambre des représentants, le républicain Connie Mack, a demandé au gouvernemenet Obama d’imposer un embargo économique contre le Venezuela, arguant de ses liens supposés avec des organisations terroristes.
Connie Mack, un néo-conservateur représentant le sud de la Floride, a également demandé que les États-Unis incluent le Venezuela cette année dans la liste des « États qui sponsorisent le terrorisme », une demande qu’il a déjà formulée en vain ces trois dernières années.
Lors d’un discours à la Conservative Political Action Conference [Conférence pour l’action politique conservatrice] (CPAC), Connie Mack a parlé du président élu du Venezuela comme d’un « voyoucrate » qui utilise des « armes », telles que « l’oppression, l’agression, le terrorisme et la drogue » pour « détruire la liberté et la démocratie en Amérique latine ». Connie Mack n’a pas présenté la moindre preuve pour étayer ses scandaleuses accusations. Le républicain de la Floride est allé jusqu’à déclarer que le président Hugo Chávez « est devenu le Ossama ben Laden et le Ahmadinejad de l’hémisphère occidental ».
Ces dernières années, les secteurs droitiers à Washington ont lancé des appels de plus en plus osés à agresser directement le Venezuela et à intervenir dans ce pays. Leurs déclarations ont été accompagnées d’une augmentation des financements pour les organisations anti-chavistes afin de provoquer déstabilisation et désordre au Venezuela, tout en essayant, sur le plan international, d’« isoler » le gouvernement vénézuélien et de diaboliser le président Chávez.
Cependant le chef d’État vénézuélien conserve une popularité de 60% dans son pays et reste l’un des leaders les plus admirés dans le monde.
Eva Golinger
Le 18 février 2011

dimanche 27 février 2011

Les temps changent..............



Il fut un temps ou quand il y avait un remaniement ministériel, un protocole régler au millimètre , envoyait le directeur de cabinet de l’Élysée , devant une foule de journalistes, annonçait le nouveau gouvernement et les postes attribués , aujourd'hui c'est Nicoléon 1er qui annonce tout cela depuis un bureau de son palais .
Et oui , comme il dit, une autre ère s'ouvre , souhaitons qu'il ne s'agit pas d'une restriction des libertés ; j'en ai bien peur après le coup de pied au c.. que vient de recevoir MAM - que je ne plains pas - le locataire de l’Élysée ,' j'espère qu'il ne se considère pas déjà le propriétaire !le sieur Hortefeux entre dans le gouvernement réel de l’Élysée et cela ne présage rien de bon pour les démocrates ; mais enfin les Tunisiens nous ont montré ce qu'il fallait faire!






 A vos gardes donc!

Huguo Chavez lance un défi à la propagande Etasunienne ,


Hugo Chavez met CNN au défi d’interviewer les Cinq
CARACAS, 6 septembre.- Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez, a lancé un défi à CNN : faire preuve d’impartialité en interviewant ceux qu’elle qualifie de « terroristes », et se démarquer de la manipulation impériale.
Le président de la République bolivarienne du Venezuela, Hugo Chavez
Photo EFE
« J’aimerais bien voir CNN publier une interview des cinq héros cubains qu’elle appelle des « terroristes » et que l’empire yankee retient prisonniers », a déclaré le chef d’Etat lors de la cérémonie d’assermentation d’un groupe de femmes qui assureront la surveillance des urnes aux élections parlementaires du 26 septembre prochain, rapporte la presse présidentielle.
Chavez, qui la veille avait critiqué l’interview réalisée par la journaliste Patricia Janiot – l’une des principales présentatrices de la chaîne de télévision nord-américaine – au terroriste Raul Diaz Peña réclamé par la justice vénézuélienne, lui a demandé, à travers le réseau social Twitter, de bien vouloir lui accorder le droit de réponse en direct, précise l’agence Prensa Latina.
« Je vous mets au défi d’interviewer un des Cubains incarcérés aux Etats-Unis. Il ne s’agit pas de moi personnellement, Mme Patricia, mais de la dignité d’un peuple », a-t-il affirmé.
En dépit du fait que la justice vénézuélienne a condamné Diaz à neuf ans de réclusion criminelle pour avoir posé des bombes dans ses ambassades en Espagne et en Colombie en 2003, Patricia Janiot l’a présenté comme un étudiant qui cherche asile aux Etats-Unis.
MIAMI 5

Jean Claude Lefort adresse une lettre ouverte au futur ministre des affaires étrangères


Afficher l'image en taille réelleLa chose est désormais entendue. Madame Michèle Alliot-Marie va quitter le Quai d’Orsay, et celles et ceux qui ont la France et son honneur fichés au fond de leur esprit et de leur coeur ne peuvent pas s’en plaindre. Il était temps… Grand temps.
Qu’on se comprenne bien : plus que des voyages plus ou moins décents, c’est du fond qu’il est question. Car c’est un fait : son aveuglement politique a été total. En particulier concernant le Proche et Moyen-Orient.
Certes, la politique étrangère relève du « domaine réservé » du président de la République, et l’Elysée est donc à la manoeuvre. Ce rôle revient en particulier au conseiller diplomatique du président, Jean-David Levitte, et au secrétaire général de l’Elysée, Claude Guéant.
Tous deux accumulent des erreurs de jugements qui nuisent à la France, mais ils restent en place. Ces « néoconservateurs », qui ont plusieurs train de retard sur l’évolution du monde et un désintérêt pour la place de la France dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, devraient, et sur le champ, être également « remerciés ». Mais les atteindre c’est atteindre le Président. Et, quand on est président, on préfère faire sauter un fusible que de mettre en danger le système.
Reste que Michèle Alliot-Marie, grâce à eux, va tomber non sur des péripéties secondaires, mais sur le fond du dossier du Moyen, et surtout, du Proche-Orient. C’est pourquoi son successeur devrait s’en souvenir. Pour lui, accessoirement, mais surtout pour la France.
Madame Alliot-Marie n’a rien vu venir des « révolutions arabes ». Certes, elles étaient imprévisibles. Mais on ne saurait en dire autant du conflit israélo-palestinien, qui est à l’origine, depuis plus de soixante ans, des humiliations du monde arabe. Or qu’a telle fait sur ce dossier ? A peine se rendit-elle sur place qu’elle commit maladresses sur maladresses. Jusqu’à ce que des Palestiniens lui brandissent des chaussures sous le nez, acte de mépris suprême. Jacques Chirac, lui dont elle se réclama quelque temps, affronta, lui, la police israélienne dans les rues de la vieille ville de Jérusalem pour défendre le droit et l’honneur de la France.
Et quelles décisions a-t-elle prise à propos de ce conflit nodal, central ? Comme ministre de la Justice et Garde des Sceaux, elle a détourné la loi du 29 juillet 1881 pour traîner devant les tribunaux des militants pacifistes en les qualifiant de « racistes » parce qu’ils disent « non » à la politique israélienne. Pour ce faire, elle n’a pas hésité à se renier : elle qui, ministre de l’Intérieur, répondait en ami 2009 au député Eric Raoult ne voir pas trace, en France, de « boycott des produits casher », affirmait le contraire, sans la moindre preuve en février 2010 devant le dîner du CRIF d’Aquitaine…
Parvenue au Quai d’Orsay, elle a poursuivi sa mission d’« amie d’Israël » en ne faisant pas la moindre déclaration, pas le moindre geste pour obtenir du gouvernement Netanyahou qu’il cesse de saboter toute négociation et en particulier gèle toute activité de colonisation. Inutile de dire qu’une initiative, même symbolique, aurait quelque peu restauré l’image de notre pays entachée dans cette région du monde par la rupture de Nicolas Sarkozy avec la politique initiée par le général De Gaulle.
A l’heure où le Quai d’Orsay se prépare à accueillir un autre locataire, il n’est pas inutile, non fixer à ce dernier une « feuille de route » – nous n’avons pas, nous, cette outrecuidance –, mais de lui suggérer avec insistance trois actes majeurs qui ne peuvent plus attendre.
Tout d’abord, il convient d’en finir une fois pour toute avec la conception selon laquelle l’amitié avec Israël passerait par un accord inconditionnel avec sa politique, quelle qu’elle soit. Faut-il, par exemple, militer pour l’impunité des dirigeants de cet Etat lorsqu’ils sont accusés de « crimes de guerre, contre l’humanité » par le rapport Goldstone, approuvé lui-même par l’Assemblée générale de l’organisation ? Faut-il, alors qu’on déclenche une crise diplomatique avec le Mexique à propos d’une compatriote en prison pour des raisons de droit commun, ne pas lever le petit doigt pour libérer Salah Hamouri, de jeune franco-palestinien qui pourrit dans une prison israélienne pour des raisons uniquement politiques ? Ce tropisme pro-israélien devient de la complaisance pour toutes les atteintes au droit et aux droits auxquels se livre cet Etat. Il faut y mettre un terme.
En second lieu, il faut en finir avec cette absurdité qui consiste à dire, comme l’a fait Michèle Alliot-Marie : « On reconnaîtra l’Etat palestinien une fois les négociations terminées entre les deux parties. » Mais nul n’ignore que laisser Israéliens et Palestiniens face à face ne peut que conduire à une impasse totale. Il faut au contraire agir, c’est notre devoir et notre responsabilité. Aux antipodes de l’attentisme, la France doit inaugurer enfin un « cercle vertueux » en reconnaissant sans délai l’Etat palestinien dans ses frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale.
Car – et c’est le troisième acte qui s’impose –, si notre diplomatie est sincère dans l’espoir proclamé qu’un Etat palestinien voie le jour en en 2011, il faut qu’elle adopte une toute autre démarche au sein de l’Union européenne. La France, parce que c’est la France, peut constituer la force motrice au sein des Vingt-Sept pour les amener à reconnaître, eux aussi, l’Etat de Palestine afin que celui-ci devienne dès cette année un membre à part entière des Nation unies. Barak Obama lui-même s’y est engagé, mais le veto américain opposé par Washington à une résolution récente condamnant – comme les Etats-Unis – la colonisation le confirme : la Maison Blanche ne tiendra ses engagements que si ses alliés l’exigent haut et fort.
Dans son dernier communiqué, le Conseil des ministres européens des Affaires étrangères déclarait que l’Europe reconnaîtrait l’Etat de Palestine « le moment venu ». Si l’Europe ne bouge pas, le temps ne viendra jamais.
Monsieur ou Madame le prochain ministre des Affaires étrangères de la France : le moment est venu de reconnaître l’Etat de Palestine et de l’accueillir au sein de l’ONU.
Plus généralement, « le moment est venu » d’une toute autre politique qui tende la main aux révolutions arabes, aux Palestiniens qui bougent eux aussi et exigent l’unité entre Fatah et Hamas, aux pacifistes mobilisés pour la défense de leurs libertés – une politique qui fasse du droit un principe et de l’action un devoir, une politique qui soit de justice et de non-arrogance envers ces peuples amis.
Jean-Claude Lefort
Président de l’AFPS
Député honoraire

Croissance , Ha! la terre serait comme un ballon que l'on gonfle à la demande ?

Croissance  , Croissance , à toutes les sauces on nous sort cet argument béton , la croissance  doit ètre de X % et nous allons réduire le chômage  ......... et bla bla bla

 Réfléchissons un seconde , ce serait par une augmentation constante de la production , du PIB , que passe le retour à une vie normale , à des salaires corrects .......... en agriculture  idem, si cette année je produit 200000litres de lait pour rester compétitif l'an prochain je doit en produire 210000 ou plus: vous commencez à comprendre l'absurdité du raisonnement ., la croissance n'est ni plus ni moins qu'une fuite en avant , qui hypothèque l'avenir , c'est un miroir aux alouettes .
La seule vraie réponse au mal de la société est bien le partage des richesses entre tous ,il n'y a pas d'autres choix possibles, ce que l'on ne nous dit pas , c'est que cela bute sur l'égoïsme et seulement sur l'égoïsme ; c'est d'ailleurs pour cela que tout est fait , tout est tourné vers la montée de l'individualisme , notamment par la propagande des médias , regardez de façon la plus détachée possible la télé, et essayez de réfléchir uniquement par vous même et vous comprendrez sans problème le lavage de cerveau au quel nous sommes tous exposés, si chacun comprenait qu'il n'y a aucune raison de voir  certains recevoir mille fois plus que le simple SMICAR .........la révolution serait déjà dans les têtes.

samedi 26 février 2011

Les grands médias ne sont pas à un mensonges près , ce n'est plus de l'information c'est de la propagande ; Radio Paris!


Europe 1, 22 février, 18H20 : « Kadhafi et Castro sont les plus anciens dictateurs du monde... » 10 mn après : « Kadhafi, le doyen des dirigeants arabes... »
Et hop ! Fidel Castro, sorte de Kadhafi latino, reste seul dans l’emploi, malgré 4 particularités :
1- Depuis qu’il a chassé en 1959, avec son peuple, le dictateur Batista (dont Kadhafi est un surgeon arabe), jamais sa police ou l’armée n’ont tiré une seule balle contre la rue à Cuba.
2- S’il a fait l’objet de centaines de tentatives d’assassinat par les USA, Castro n’a jamais eu besoin de gardes du corps pour se mêler à son peuple dans la rue.
3- Il a hissé une île sans ressources, étranglée par un blocus, au niveau des grands pays riches en matière de santé, longévité, éducation, sécurité, souveraineté. Plus la fierté.
4 – Il n’est plus au pouvoir depuis 3 ans et il se borne à commenter l’actualité internationale.
Quant au « dirigeant arabe » libyen, gardé par des milices féminines et une armée couillue pour piller un pays gorgé de pétrole, il fait tirer sur son peuple par des avions et des hélicoptères, massacrer la rue par des mercenaires étrangers et il promet des « rivières de sang » si l’on touche à son job et donc à son or.
Propriété du marchand d’armes Lagardère, Europe 1 est à l’information ce que Kadhafi est aux droits de l’Homme.

Théophraste R. ( Chef de la rubrique « Casse-toi pov’ COM » au Grand Soir).

PS. Avec d’autres organes de presse, Europe 1 s’était rendue coupable d’une autre crapulerie le 21 février en annonçant que «  Kadhafi pourrait avoir quitté son pays et être en route vers Caracas ». Le Venezuela et Cuba comparés à la Libye, mais pas le Qatar cher à Plantu.

vendredi 25 février 2011

MAM , décidément avec tout le respect que je vous dois : vous me dégoûtez

Je vous entend encore condamner avec la plus grande fermeté le boycott que certains d'entre nous voulaient imposer à Israël , suite à son  comportement envers les palestiniens , tout comme votre silence vous et les vôtres lors de tous les massacres que l'armée Israélienne à infliger au peuple palestinien ,  votre silence éhonté quand aux sorts de tous les prisonniers politiques détenus en Israël et notamment notre ami Salah , tout comme votre comportement inadmissible avec les dictatures du Proche Orient et notamment en Tunisie et vos petites habitudes avec la famille Ali.
Ce matin j'ai écouté votre larmoiement face au massacre en Libye , à vous écouter, il aurait fallu faire décoller sans délais les forces aériennes   , vous n'aviez pas de mots assez dur pour condamner Kadafi que vous applaudissiez ,il n'y a pas si longtemps dans les jardins de l'Elisée n'oubliant pas de remettre à sa place à l'époque, la ministre au droit de l'homme qui s'offusquait de sa visite .
Mais madame tous ont le même sang , dois je vous rappeler que depuis la disparition de l'homme de Néenderthal  il n'y a plus qu'une seule espèce d'être humain sur cette planète , mais pour vous seul compte l'intérêt que représente le pays car comment interpréter vos différentes positions .
Oui ,madame vous et votre clique vous me dégoûtez.

Voici un texte de pensée qui me semble le plus juste que j'ai lu jusqu'a présent : l'aboutissement d'une révolution par un processus démocratique au vrai sens du terme


Une chose évidente mais souvent éludée : le monde arabe est gouverné dans sa totalité par des régimes monarchiques. Si les uns comme ceux du Maroc et du Golf s’assument en tant que tels, d’autres se griment lamentablement en se prenant pour ce qu’ils ne sont pas : des républiques. Les monarchies , les vraies, ont si l’on peut dire le mérite d’éviter à leurs sujets les énormes dépenses consacrées aux fausses campagnes électorales et aux élections truquées.

En destituant le Bey en 1957 et en proclamant la république, Bourguiba n’a été pendant tout son long règne que le digne héritier du régime qu’il venait de renverser. Trônant à la tête de sa république en monarque absolu, il a vidé les institutions de toute leur substance.
Aucune comparaison avec le présidentialisme gaullien. Quand on reprochait à la Vème république de n’être qu’une sorte de monarchie, De Gaulle la qualifiait d’élective. Si le présidentialisme en France dérive actuellement vers un hyper-présidentialisme asphyxiant, il n’en demeure pas moins que l’ institution judiciaire et le pouvoir législatif gardent l’essentiel de leur autonomie face à l’exécutif. Dans un pays comme la Tunisie tout comme en Afrique noire et dans le monde arabe l’empire a imposé des pouvoirs absolus déguisés en républiques fantoches qu’il corrompt pour mieux les tenir en laisse. Le régime de Ben Ali constitue l’illustration malheureuse d’une telle collusion. Pendant plus de deux décennies, une dictature des plus sanguinaires et des plus corrompues "s’épanouissait" sous le regard bienveillant et complice des États-Unis et de la France.
Ne souffrant aucun contre-pouvoir, fasciné par sa propre image, celle que lui renvoyait son parti unique, Bourguiba, "le combattant suprême", pris d’un délire mégalomaniaque se fait président à vie et part à la dérive dans un désert institutionnel. Pendant la longue maladie du monarque, les luttes intestines pour la succession plongeront le pays dans le chaos le plus total. Le vide politique institué par Bourguiba et son entourage finira par profiter à un militaire anonyme mais bénéficiant du soutien des États-Unis. Le 7 novembre 1987, en fomentant un coup d’état "médical", Ben Ali réussira à rafler le pouvoir sous l’œil médusé des apparatchiks du parti. La Tunisie passe ainsi d’un absolutisme que l’on pourrait qualifier de narcissique vers un absolutisme corrompu. Le père fondateur vient de céder la place au parrain cleptomane. Cependant, le profil du dictateur tunisien n’a rien d’exceptionnel, il est à l’image d’une bonne partie de chefs d’états corrompus et corrupteurs membres du club Françafrique. Ce réseau né avec les indépendances continue à piller les ressources des anciennes colonies grâce à la complicité de dirigeants africains asservis par la métropole. Le voyage à Tabarka puis à Tozeur de Michèle Alliot-Marie et de son compagnon et ministre Patrick Ollier à bord d’un jet privé d’un proche de la famille régnante prouve à quel point les dirigeants français restent fidèles à leurs traditions gaulliennes. Trop sensible, la ministre des affaires étrangères a préféré survoler à haute altitude la misère des "bantoustans" de l’ouest tunisien et les massacres perpétrés par la police de son protégé. En soutenant sa ministre, Nicolas Sarkozy montre qu’il ne dévie pas d’un iota de la politique françafricaine, lui qui quelques semaines après son investiture s’est empressé de décerner la Légion d’Honneur à Robert Bourgi conseillant à ce dernier de rester fidèle à la philosophie de Jacques Foccart.
Assurées de l’impunité que leur garantit leur allégeance à l’empire, les dictatures se livrent à toutes sortes d’exactions, s’enfonçant d’une année à l’autre dans des pratiques criminelles et mafieuses. Un sentiment de pérennité s’empare alors de certaines d’entre elles qui finissent par s’empêtrer dans des paradoxes insurmontables. De la présidence à la présidence à vie voilà que nous assistons depuis quelque temps à l’apparition d’un phénomène incongru, celui des "dynasties présidentielles", celle des Bango, des Moubarak etc...Ben Ali, lui, dont le fils n’a que six ans pensait léguer son héritage à sa femme, la régente de Carthage qui assurerait la transition jusqu’à ce que le prétendant au trône atteigne la majorité. Tout ceci n’a pas l’air, bien entendu, d’offusquer outre mesure les grandes puissances qui préfèrent la continuité à travers des monarchies corrompues et dociles.
Ceux qui parlent de l’avènement de la deuxième république en Tunisie ignorent que ce pays n’a jamais eu réellement de première république.
Malgré les apparences, la destitution du bey correspondait plus à un coup d’état qu’à un changement de régime. Au lieu d’œuvrer à la démocratisation du pouvoir, Bourguiba n’a fait que renforcer l’autoritarisme. Ignorant des lois de l’Histoire, il s’est cru en mesure d’inventer une idéologie. Il a commencé alors par se tailler une histoire nationale sur mesure, se présentant comme le père fondateur de la Tunisie post-coloniale, excluant du coup tous ceux et celles qui ont contribué depuis le 19ème siècle à la lutte anti-coloniale. S’inspirant probablement de la "modernité" occidentale qui a gommé deux millénaires d’histoire pour accoler la civilisation grecque aux temps modernes, le combattant suprême s’aventure loin dans l’antiquité pour s’inventer son mythe fondateur. Après le règne de la légendaire Elissa, princesse de Tyr et fondatrice de Carthage, le temps s’est arrêté et le pays a sombré dans un "moyen âge" obscur qui n’a pris fin qu’avec l’avènement du sauveur au beau milieu du vingtième siècle. Cette vision mythomaniaque martelée pendant des décennies par le "clergé" du parti, par les médias et dans les manuels scolaires n’a presque jamais eu d’impact sur une population bien ancrée dans sa culture. Cependant , lorsque l’idéologique chancelle il finit toujours par céder le pas à la coercition. Le choix du parti unique constitue l’autre volet ayant servi à asseoir l’absolutisme et à exclure toute voix dissonante. Toutes les sensibilités politiques ont été systématiquement éradiquées quelques années après l’indépendance. Le despote n’a pas hésité à commanditer l’assassinat de personnalités politiques et syndicales réfugiées en Europe tels que Salah ben Youssef ou Ahmed Tlili. Le Néo-Destour, ayant servi d’abord de caisse de résonance aux délires du président mégalomane s’est petit à petit emparé de tous les organes de l’état et même de la puissante centrale syndicale. Devenu l’incarnation du pouvoir, le Parti-Etat a vu gonfler ses rangs par des gens guidés plus par leur esprit mercantile que par une quelconque conviction politique. Une masse considérable de privilégiés prendra l’allure d’une classe parasitaire contrôlant le pays sur le plan économique, politique et sécuritaire.
Livrée à la délation et aux violences policières, la société tunisienne s’enfonce dans la médiocrité et la paranoïa. Le parti-Etat, cet édifice échafaudé par Bourguiba évoluera avec Ben Ali vers un pouvoir mafieux.
Au-delà de l’ex-président, de sa famille et de celle de sa femme, la mafiocratie s’étend à toute cette classe parasitaire formée par les cadres du parti disséminés dans les organes de l’état et de la société civile. A partir des années 90, la société sombre dans la corruption, le népotisme et le racket pratiqué d’une manière systématique par le président déchu et sa famille élargie. Un jeune diplômé doit payer cinq mille dinars et plus pour "s’acheter" un emploi alors qu’un homme d’affaire doit accepter de partager avec l’un des membres de la famille régnante pour pouvoir réaliser un quelconque projet . Je crois qu’à ce niveau-là, il faut au moins reconnaître à Ben Ali et au RCD le mérite d’avoir devancé de plusieurs longueurs Condoleezza Rice en instaurant en Tunisie bien avant l’Irak "le chaos créateur". Seule la coercition permet à toute cette faune prédatrice de contrôler la population en érigeant la terreur en système : Près de deux cent mille policiers doublés d’une armée de délateurs surveillant les cafés, les mosquées et les administrations quadrillent systématiquement l’ensemble du territoire.
Voilà que les médias et les dirigeant occidentaux, scandalisés , sortent soudain de leur longue amnésie pour étaler au grand jour les forfaitures du dictateur, de sa famille et même de son parti. Ils oublient toutefois que les crimes de Ben Ali ne se limitent pas à la corruption, aux rapines et à la torture. Ce grand architecte du miracle économique tunisien est félicité par Dominique Strauss-Kahn en personne. Décoré en 2008 par le dictateur, ce dernier déclare : "... l’économie de la Tunisie est saine, c’est un exemple à suivre par les pays émergeants..."
Comment peut-il parler autrement d’un chef d’état qui a ouvert toutes grandes les portes de l’économie tunisienne aux ajustements structurels exigés par le FMI et la Banque Mondiale ! Moins nationaliste que les autres collaborateurs de Bourguiba, Ben Ali s’avère être L’homme de la situation : un pantin aux mains du néo-libéralisme ; son rôle a été d’appliquer la médecine économique mortelle du FMI, laquelle, sur une période de plus de 20 ans, n’a servi qu’à déstabiliser l’économie du pays et à répandre la pauvreté et la désolation. Les émeutes sanglantes du pain de 1984 consécutive au doublement du prix du pain imposé par le FMI ont constitué le point de départ de cette politique meurtrière. A partir de 1990, le capitalisme d’état qui pendant trois décennies a assuré aux classes pauvre et moyenne la gratuité de l’enseignement et des soins a subitement cédé la place au capitalisme le plus sauvage. L’accumulations des emprunts depuis l’indépendance et la hausse subite des taux d’intérêt pendant les années quatre vingt a fini par provoquer une crise de la dette. Pour l’obliger à honorer le service de ses dettes, la Tunisie fut soumise par le FMI et la Banque mondiale à des Programmes d’ajustements structurels (PAS) : privatisation à outrance du domaine public, compression de la main-d’œuvre à tous les échelons de l’économie. L’exemple des mines de phosphate de Gafsa qui il y a quelques années employaient seize mille ouvriers n’offrent plus aujourd’hui que cinq mille emplois illustre bien cette dérive. De son coté, le syndicat ferme l’œil depuis deux décennies laissant toute la latitude à la mafiocratie, aux entreprises nationales et internationales de disposer comme elles l’entendent des masses laborieuses. La sacro-sainte flexibilité devenue dans la bouche de tous ces gens synonyme de précarité. En Tunisie, la « flexibilité » n’est autre que la destruction de l’emploi protégé ; elle consiste à donner davantage de pouvoir aux employeurs pour imposer des salaires plus bas par le biais de formes de travail atypiques tels que les CDD et l’intérim. Les sociétés étrangères ont sauté sur l’aubaine qui leur est offerte, profitant sans vergogne de ces masses de semi-esclaves. C’est ce vivier de main-d’œuvre taillable et corvéable à merci qui allèche tant tous ces prédateurs occidentaux. Vient s’ajouter à tout cela la convertibilité du dinar tunisien qui depuis les années quatre vingt dix permet aux investisseurs de rapatrier tous leurs bénéfices, provoquant une hémorragie de capitaux intenable. Pour compléter le tableau Ben Ali n’a eu de cesse de brader à tours de bras tous les secteurs de l’économie tunisienne au profit d’ investisseurs étrangers. La majorité des Hôtels touristiques ont été privatisés au profit du Groupe ACCORD, club Med, etc, alors que les secteurs des banques, de la santé, de l’agriculture, de la pêche, de l’enseignement, de la presse, de l’internet, des télécommunications, du textile sont tombés entre les mains d’acquéreurs étasuniens, européens et même israéliens. On ne peut donc que comprendre l’affolement de M. Feltman et de eM. Sarkozy surpris par cet élan révolutionnaire. Le chef d’état français, toujours en retard d’une décennie, a même eu l’idée de génie de gratifier les tunisiens d’un ambassadeur d’une rare originalité. Le tact de M. Boris Boillon nous a littéralement ébloui...
Pris sous les tirs croisés du pouvoir mafieux et des finances internationales, les tunisiens ont fini par exploser après vingt trois ans de misère et de terreur érigée en système. Toutes classes confondues, des plus déshérités à la bourgeoisie d’affaires, ils se sont tous unis pour abattre le monstre. L’ayant décapité, beaucoup ont tendance à s’endormir sur leurs lauriers oubliant ses tentacules qui continuent à étouffer dangereusement le tissu social. La révolution n’a pas encore abouti malgré ce que prétendent certains médias. La Tunisie est en situation révolutionnaire menacée par des forces contre-révolutionnaires parfaitement organisées. Le gouvernement provisoire imposé par les français et les étasuniens mais subissant les coups de boutoir incessants des forces révolutionnaires continue depuis plus d’un mois à s’adonner à des exercices de funambulisme éreintants.
Cette révolte selon Sarkozy et Feltman ne doit nullement se transformer en révolution. Il s’agit pour eux de maintenir coûte que coûte la constitution de Ben Ali et de hâter des élections en vue d’une reconduite du régime présidentiel . C’est la raison pour laquelle Feltman s’est implicitement opposé à une remise à plat de l’ensemble des institutions politiques tunisiennes. Il faut dire qu’avec un régime parlementaire, les États-Unis risquent de perdre le contrôle de la situation. Quand le pouvoir n’est plus concentré entre les mains d’un seul homme (le président-monarque) et qu’il est disséminé entre les divers représentants du peuple, il est plus difficile pour les forces néo-libérales d’établir les alliances et de dicter une ligne de conduite politique. Cependant, la contre-révolution se trouve par ailleurs renforcée de l’intérieur. En effet, la grande bourgeoisie, une fois débarrassée de la mafia Ben Ali tente depuis quelque temps de mettre un frein au mouvement. Le patronnât tremble à l’idée que la révolution n’emporte toute la panoplie de lois d’asservissement de la classe ouvrière promulguées pendant le règne du dictateur.
Tous les atermoiements du gouvernement provisoire illégitime avec ses commissions d’enquête ne servent en réalité qu’à noyer le poisson. Le seul objectif de cette équipe se limite à précipiter les élections d’un nouveau président-roi, d’un nouveau dictateur entièrement acquis à la cause néo-libérale.
Tout ce que les tunisiens auront à faire...tout ce que les tunisiens font aujourd’hui est de descendre dans la rue pour déblayer les restes de l’épave !
Tous pour un seul mot d’ordre : imposer au nom de la légitimité révolutionnaire l’élection d’une assemblée constituante , !
Tous pour une constitution républicaine !
Tous pour des institutions républicaines authentiques !
Tous pour l’avènement de la première république tunisienne !
Fethi GHARBI

La danse macabre du cynisme . Fidel





La politique de pillage imposée par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN au Moyen-Orient est entrée en crise. Et cette crise est due, forcément, à la hausse des cours des céréales dont les retombées ont été plus fortes dans les pays arabes où la rareté de l’eau, les zones désertiques et la pauvreté du peuple généralisée contrastent avec les revenus très élevés des secteurs privilégiés liés aux énormes ressources pétrolières.
Alors que les prix des aliments ont triplé, les fortunes immobilières et les trésors de la minorité aristocratique se chiffrent à des billions de dollars.
Le monde arabe, de culture et de religion majoritairment musulmane, s’est en plus senti humilié par la mise en place, à feu et à sang, d’un État qui n’a respecté aucune des obligations élémentaires ayant présidé à sa création dans le cadre de l’ordre colonial qui existait à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et qui permit aux puissances victorieuses de fonder l’ONU et d’imposer les règles du jeu régissant le commerce et l’économie mondiaux.
La trahison de Anwar El-Sadat à Camp David a empêché l’existence de l’État arabe palestinien visé dans les accords de l’ONU de novembre 1947, si bien qu’Israël est devenu une forte puissance nucléaire alliée des États-Unis et de l’OTAN.
Le complexe militaro-industriel étasunien a livré des dizaines de milliards de dollars tous les ans à Israël et même aux États arabes que celui-ci soumettait et humiliait.
Le génie s’est échappé de la bouteille, et l’OTAN ne sait pas comment le contrôler.
Il va s’efforcer de tirer le plus gros profit des regrettables événements libyens. Nul n’est capable de savoir actuellement ce qu’il se passe dans ce pays. L’Empire a fait publier par ses médias toutes sortes de chiffres et de versions, jusqu’aux plus saugrenus, afin de semer le chaos et la désinformation.
De toute évidence, une guerre civile se déroule en Libye. Pourquoi et comment a-t-elle éclaté ? Qui en paiera les conséquences ? L’agence Reuters, se faisant l’écho d’une banque japonaise bien connue, la Nomura, a signalé que les cours du pétrole pourraient battre tous les records :
« "Si la Libye et l’Algérie arrêtaient leur production pétrolière, les cours pourraient dépasser 220 dollars le baril, et l’OPEP verrait réduite sa capacité inutilisée à 2,1 millions de barils par jour, similaire aux niveaux de la guerre du Golfe, et au record de 147 dollars le baril établi en 2008", a affirmé la banque dans une note. »
Qui pourrait payer des prix pareils ? Quelles en seraient les conséquences en pleine crise alimentaire ?
Les principaux leaders de l’OTAN jubilent. Le Premier ministre britannique, David Cameron - selon ANSA - « ...a admis dans un discours au Koweït que les pays occidentaux avaient fait erreur d’avoir soutenu des gouvernements non démocratiques dans le monde arabe. » Félicitons-le du moins pour sa franchise.
Son collègue français Nicolas Sarkozy a déclaré : « La poursuite de la répression brutale et sanglante contre la population civile libyenne est répugnante. »
Le ministre italien des affaires étrangères, Franco Frattini, a jugé « crédible » la quantité de mille morts à Tripoli, et a parlé de "chiffres tragiques" et de "bain de sang".
Selon Hillary Clinton, le « bain de sang » est « absolument inacceptable » et « doit cesser ».
Pour Ban Ki-moon, « le recours à la violence dans ce pays est absolument inacceptable... le Conseil de sécurité agira en accord avec les décisions de la communauté internationale... nous envisageons une série de variantes. »
En fait, ce qu’attend Ban Ki-moon, c’est qu’Obama dise le dernier mot.
Le président étasunien a parlé ce mercredi après-midi. Il a fait savoir que sa secrétaire d’Etat partirait en Europe afin de décider avec les alliés de l’OTAN des mesures à prendre. À le voir, on constatait qu’il ne voulait pas laisser filer l’occasion de se colleter avec le sénateur républicain d’extrême droite, John McCain, avec le sénateur pro-israélien du Connecticut, Joseph Lieberman, et avec les dirigeants du Tea Party, et de garantir son investiture par le Parti démocrate.
Les médias de l’Empire ont préparé le terrain en vue d’une action. Une intervention militaire en Libye n’aurait rien de surprenant, ce qui garantirait par ailleurs à l’Europe les presque deux millions de barils par jour de pétrole léger qu’elle importe, si des événements qui mettraient fin au leadership ou à la vie de Kadhafi n’intervenaient pas avant.
De toute façon, le rôle d’Obama est plutôt compliqué. Comment réagira le monde arabe et musulman si une telle équipée faisait couler à flot le sang libyen ? La vague révolutionnaire déclenchée en Égypte freinera-t-elle une intervention de l’OTAN en Libye ?
L’invasion de l’Iraq déclenchée par Bush sous de faux prétexte - mission remplie ! s’était-il exclamé - a coûté la vie à plus d’un million d’Arabes innocents.
Nul dans le monde n’acceptera jamais la mort de civils innocents, en Libye ou ailleurs. Je me demande : les États-Unis et l’OTAN appliqueront-ils un jour ce même principe aux civils désarmés que leurs drones et leurs soldats tuent tous les jours en Afghanistan et au Pakistan ?
C’est vraiment la danse macabre du cynisme !
Fidel Castro Ruz
Le 23 février 2011
19 h 42

jeudi 24 février 2011

La Lybie et l'impérialisme , il semble bien que la CIA ne soit pas loin


De toutes les luttes qui se déroulent actuellement en Afrique du Nord et au Moyen-Orient, la plus malaisée à décortiquer est celle qui se passe en Libye.

Quel est le caractère de l’opposition au régime de Kadhafi et qui, rapporte-t-on, contrôle actuellement la ville de Benghazi, dans l’est du pays ?

Est-ce précisément une coïncidence si la rébellion a démarré à Benghazi, située au nord des champs pétroliers les plus riches de la Libye et proche en même temps de ses oléoducs, gazoducs, raffineries et port GNL ? Existe-t-il un plan de partition du pays ?

Quel est le risque d’intervention militaire impérialiste, ce qui pose un très grave danger pour la population de toute la région ?

La Libye n’est pas comparable à l’Égypte. Son dirigeant, Mouammar Kadhafi, n’a pas été une marionnette de l’impérialisme comme Hosni Moubarak. Durant de nombreuses années, Kadhafi a été l’allié de pays et de mouvements combattant l’impérialisme. En prenant le pouvoir en 1969, à la faveur d’un coup d’État militaire, il a nationalisé le pétrole libyen et a utilisé une grosse partie de cet argent pour développer l’économie libyenne. Les conditions de vie se sont considérablement améliorées, pour le peuple.

Pour cette raison, les impérialistes étaient bel et bien décidés à écraser la Libye. En fait, en 1986, les États-Unis ont lancé des frappes aériennes sur Tripoli et Benghazi, lesquelles avaient tué 60 personnes, dont la petite fille de Kadhafi – chose que l’on mentionne rarement dans les médias traditionnels. Des sanctions dévastatrices ont été imposées à la fois par les États-Unis et par les Nations unies, afin de couler l’économie libyenne.

Après l’invasion de l’Irak par les Américains, en 2003, et la destruction d’une grande partie de Bagdad via une campagne de bombardement orgueilleusement baptisée « shock & awe » (choc et terreur) par le Pentagone, Kadhafi a tenté d’écarter d’autres menaces d’agression contre la Libye en faisant d’importantes concessions politiques et économiques aux impérialistes. Il a ouvert l’économie aux banques et sociétés étrangères, il a abondé dans le sens des demandes d’« ajustements structurels » émanant du FMI, privatisant ainsi de nombreuses entreprises de l’État et réduisant fortement les subsides de l’État à l’alimentation et au carburant.

Le peuple libyen souffre de ces mêmes prix élevés et du chômage à la base des rébellions qui éclatent ailleurs et qui découlent de la crise économique capitaliste mondiale.

Il ne fait pas de doute que la lutte pour la liberté politique et la justice économique qui balaie actuellement le monde arabe a également trouvé son écho en Libye. On, ne peut douter que le mécontentement suscité par le régime de Kadhafi motive une section signification de la population.

Toutefois, il est important que les progressistes sachent qu’un grand nombre des personnages dont l’Occident fait la promotion en tant que dirigeants de l’opposition sont à long terme des agents de l’impérialisme. Le 22 février, la BBC a montré des séquences où l’on voit à Benghazi des foules qui arrachent le drapeau vert de la république pour le remplacer par celui du monarque renversé (en 1969, NdT), le roi Idris – qui avait été une marionnette de l’impérialisme américain et britannique.

Les médias occidentaux appuient une bonne partie de leurs reportages sur des faits supposés, fournis par le groupe d’exilés du Front national pour la sauvegarde de la Libye, formé et financé par la CIA américaine. Cherchez sur Google en introduisant le nom du front plus CIA et vous découvrirez des centaines de références.

Dans un édito du 23 février, The Wall Street Journal écrivait ceci : « Les États-Unis et l’Europe devraient aider les Libyens à renverser le régime de Kadhafi. » On n’y dit mot des chambres de commission ou des corridors de Washington sur une intervention destinée à aider le peuple du Koweït, de l’Arabie saoudite ou du Bahreïn à renverser leurs dirigeants dictatoriaux. Même avec tout le semblant d’intérêt accordé aux luttes de masse secouant la région actuellement, la chose serait impensable. Quant à l’Égypte et à la Tunisie, les impérialistes tirent sur toutes les ficelles possibles pour retirer les masses des rues.

Il n’a pas été question d’intervention américaine pour aider le peuple palestinien de Gaza quand des milliers de personnes ont perdu la vie suite au blocus, aux bombardements et à l’invasion par Israël. Ce fut exactement le contraire : les États-Unis sont intervenus afin d’empêcher la condamnation de l’État sioniste occupant.

Il n’est pas difficile de voir où résident les intérêts de l’impérialisme, en Libye. Le 22 février, Bloomberg.com disait, à ce propos, que, tout en étant le troisième pays producteur de pétrole de l’Afrique, la Libye est en même temps le pays qui possède les plus importantes réserves – prouvées – du continent, avec 44,3 milliards de barils. C’est un pays à la population relativement peu nombreuse mais qui doté d’un important potentiel de production de bénéfices pour les compagnies pétrolières géantes. Voilà comment les grosses fortunes voient la Libye et c’est ce qui sous-tend les préoccupations qu’elles expriment quand aux droits démocratiques du peuple libyen.

Obtenir des concessions de Kadhafi ne suffit pas, pour les barons impérialistes du pétrole. Ils veulent un gouvernement dont ils peuvent disposer directement, le cadenasser, le tenir en dépôt et le mettre en fût. Ils n’ont jamais pardonné à Kadhafi d’avoir renversé la monarchie et nationalisé le pétrole. Dans sa rubrique « Réflexions », Fidel Castro, de Cuba, met en exergue la soif de pétrole de l’impérialisme et met en garde contre le fait que les États-Unis posent actuellement les bases d’une intervention militaire en Libye.

Aux États-Unis, certaines forces tentent de lancer au niveau de la rue une campagne de promotion en faveur d’une telle intervention américaine. Nous devrions nous y opposer carrément et rappeler à toutes les personnes bien intentionnées les millions de morts et de personnes déplacées provoquées par l’intervention américaine en Irak et en Afghanistan.

Les progressistes éprouvent de la sympathie pour ce qu’ils considèrent comme un mouvement populaire en Libye. Nous pouvons aider un tel mouvement en soutenant ses revendications légitimes tout en rejetant toute intervention impérialiste, quelle que soit la forme qu’elle puisse revêtir. C’est au peuple libyen qu’il revient de décider de son avenir. 

Traduit de l'anglais par Jean-Marie Flémal pour Investig'Action

Oui ça les perdra de s'enrichir en précipitant les millions de gens dans la misère!

Merci Daniel , tu as bien raison : pourquoi pas!

En mémoire d'Henri Savel , qu'il aurait jubilé de voir le Maghreb secouer le cocotier!



[Clip] Cyril Mokaiesh - Communiste
envoyé par cyrilmokaiesh. - Clip, interview et concert.

U.G.T.G. Union Générale des Travailleurs de Guadeloupe


Chers Camarades, Chers Amis,
L’Etat colonial français veut se venger après la fière mobilisation du peuple Guadeloupéen avec le LKP en 2009. Il veut se venger et singulièrement de l’UGTG.
Depuis la suspension de la grève générale qui a abouti à la signature de l’Accord sur les salaires du 26 février (Accord BINO) et à la signature du protocole du 4 mars 2009, l’Etat français n’a pas cessé de harceler les travailleurs, en particulier ceux de l’UGTG, en les condamnant à des peines de prison ferme ou avec sursis, à des milliers d’euros d’amendes, en les mettant en garde à vue, en diabolisant, en discréditant sans cesse l’action syndicale.
Les magistrats français se sont mobilisés le jeudi 10 février 2011 pour défendre l’indépendance de la justice et cela en réponse aux propos de Nicolas Sarkozy mettant en cause la responsabilité des juges et des policiers suite à l’assassinat de la jeune Laëtitia en France. Cette mobilisation avait pour but de réaffirmer la séparation des pouvoirs d’une part, tout en mettant en exergue le manque de moyens pour rendre la justice « au nom du peuple Français », d’autre part. Ce mouvement s’est normalement étendu à la Guadeloupe. Mais, au vu de ce qui se passe dans notre pays nous sommes amenés à nous poser la question : la justice est-elle réellement indépendante en Guadeloupe ?
Car en Guadeloupe, la machine répressive fonctionne à plein régime ; jugez-en vous-mêmes à travers ces quelques exemples parmi tant d’autres : Mardi 14 Septembre 2010, l’ensemble de la salle d’audience (y compris la prévenue Régine DELPHIN déléguée syndicale de l’UEC-UGTG (Union des employés du commerce) est évacuée à la demande du président du tribunal qui refuse à notre camarade le droit légitime de s’exprimer en créole. Elle est condamnée à sans avoir pu se défendre ni son avocat plaider, à un mois de prison avec sursis et plus de 10 000 euros d’amendes par la Cour d’Appel de Basse-Terre pour des faits liés à la mobilisation des salariés de la société SODIMAT qui exigeaient l’application de l’accord BINO.
Charly LENDO et José NAEJUS (Dirigeant de l’UGTG et l’UTHTR, Union des Travailleurs de l’Hôtellerie et de la Restauration) sont convoqués devant le tribunal de Basse-Terre. A l’audience, le président, visiblement embarrassé, fait remarquer au procureur la faiblesse de l’accusation. Et pourtant, nos deux camarades, reconnus innocents dans cette affaire montée de toutes pièces entre la direction de l’hôtel, la gendarmerie et la préfecture, sont condamnés à 1000 euros d’amendes pour avoir refusé de se soumettre à un prélèvement ADN.
Charly LENDO et Tédy COUPIN (Dirigeants de l’UTHTR-UGTG, C. Lendo est aussi secrétaire général adjoint de l’UGTG) sont convoqués devant les tribunaux à la demande des patrons de l’hôtellerie qui se plaignent d’avoir été menacés par les deux camarades dans le cadre des réunions NAO. Une simple plainte du patron de GHTHG (Groupement des Hôteliers de Guadeloupe) aura suffi pour faire convoquer nos deux camarades devant les tribunaux. Pourtant, Bruno TIMA, délégué du personnel à la Distillerie DAMOISEAU, se présente à la gendarmerie du Moule pour déposer plainte contre Hervé DAMOISEAU, gérant de l’usine, car ce dernier l’aurait menacé de mort en représailles au mouvement de grève en cours. Curieusement, la gendarmerie du Moule refuse d’enregistrer la plainte. Gabriel BOURGUIGNON, Secrétaire Général de l’UTAS-UGTG, Dirigeant de l’UGTG qui a déjà passé un mois en captivité sans procès en 2002 et libéré suite au versement d’une caution de 15 000 euros. Il est à nouveau convoqué devant les tribunaux ainsi que Michel MADASSAMY dans l’affaire dite « TEXACO – SARA ».
Rappelons-nous aussi l’information judiciaire ouverte par le parquet, après la signature de l’accord général du 04 mars, à l’encontre d’Elie DOMOTA, Secrétaire Général de l’UGTG, pour incitation à la haine raciale et à l’extorsion de signature. Cette tentative de déstabilisation faisait suite à une première tentative d’intimidation du porte parole du LKP pour incitation à la commission de meurtre et tout cela afin, une fois de plus, de jeter le discrédit sur l’UGTG et sur le LKP.
Ce sont aussi, dix jeunes de Petit-Canal emprisonnés pendant un mois sans procès, car soupçonnés, sans aucune preuve, d’être à l’origine d’un incendie durant le mouvement LKP. Ils doivent pointer chaque semaine à la gendarmerie.
Aujourd’hui encore, ce ne sont pas moins d’une quinzaine de militants de l’UTHTR-UGTG et de travailleurs dont : Yanise FONTAINE, Bétrice CHARLES, Blaise YENGADESSIN, Franck DAMBA, Elie DOARED, Betty MONTOUT, Florent LATCHOUMAYA, Alix LENDO, Téty COUPIN, Julio LENDO, Edmonde POLIPHENE qui sont convoqués devant un juge d’instruction pour être mis en examen pour homicide involontaire indirect, blessures indirectes, mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la liberté de la circulation. La justice française veut les rendre responsables, et singulièrement Charly LENDO, de la mort accidentelle d’un jeune cyclomotoriste en février 2009 durant le mouvement LKP.
Et pendant ce temps, l’enquête sur la mort de Jacques BINO, militant CGTG et membre du Mouvman Kiltirel AKIYO, aura été bâclé. Les patrons qui avaient organisé des milices contre les travailleurs en lutte n’ont jamais été entendus.
Les avocats qui défendent l’UGTG sont eux aussi menacés. C’est le cas de Maître Sarah ARISTIDE, qui a fait l’objet de menaces, d’intimidations et d’agressions et qui a même été sauvagement molesté par des gendarmes le 22 octobre 2010 alors qu’elle tente de rentrer dans le palais de justice pour assurer la défense de Charly LENDO convoqué pour refus de prélèvement ADN. Cette agression a entraîné une interruption de travail. Une plainte a été déposée par l’avocate, et une motion de solidarité adoptée par le Barreau de l’Ordre des avocats de Guadeloupe qui s’est constitué partie civile. Sarah ARISTIDE et son confrère Patrice TACITA ont été mis en examen pour diffamation pour avoir porté plainte contre un magistrat et dénoncer les écoutes téléphoniques dont ils étaient victimes.
Ce sont également trois journalistes de la télé publique qui sont mis en examen pour complicité de diffamation pour avoir publié l’affaire dite des écoutes téléphoniques illégales. Chers camarades, chers amis, Ces éléments ne sont que quelques exemples d’exactions perpétrés par le pouvoir français et sa justice en Guadeloupe. Ils veulent bâillonner le mouvement syndical, ils veulent faire taire tous ceux qui osent dire NON AU MEPRIS, NON A LA PWOFITASYON, RESPECT DES ACCORDS.
L’UGTG réaffirme qu’elle continue le combat pour la pleine et entière application des accords du 26 février 2009 (Accord BINO) et du 04 mars 2009 et notamment pour la mise en oeuvre d’un plan d’urgence pour la formation et l’insertion des jeunes ; pour l’accès des cadres et diplômés Guadeloupéens au poste à responsabilité ; pour l’arrêt des poursuites à l’encontre des syndicalistes ; pour l’arrêt de la pwofitasyon sur les prix ; pour la défense, la sauvegarde de notre culture et la pratique de notre langue, le créole.
Au nom de la solidarité ouvrière internationale, au nom de la démocratie, au nom du droit des Travailleurs de Guadeloupe et de leurs organisations syndicales luttant pour leurs légitimes revendications, nous faisons appel au soutien et à la solidarité.
Le Secrétaire Général
Elie DOMOTA