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mercredi 31 octobre 2012

L'ouragan Sandy pose encore une fois la question du nucléaire , encore une fois , et pour combien de temps encore , ,pourra t'on se poser longtemps cette question? et aura t'on le temps?.......


USA : le point sur la situation électronucléaire après le passage de l’ouragan Sandy

USA : le point sur les dysfonctionnements électronucléaires engendrés par l'ouragan Sandy
Défauts signalés dans la région I NRC
(Note préliminaire : cet article est un condensé d’un billet disparu précocement dans les méandres d’un ordinateur capricieux, RIP)

Plusieurs centrales nucléaires ont été affectées par le passage de l’ouragan Sandy qui a frappé cette nuit la côte Est des USA

L’incident le plus grave a touché le vétéran des réacteurs Nord-américains situé à la centrale d’Oyster Creek dans le New Jersey. Plusieurs événements ont amené l’opérateur Exelon à déclarer un premier incident hier vers 1900 EDT avant de réviser vers 2045 EDT la gravité de l’incident au niveau 2 (alerte) de l’échelle d’alerte nucléaire américaine qui en compte 4.
La montée des eaux semble avoir créé des problèmes au niveau de la prise d’alimentation en eau de la centrale, d’où la situation critique. L’opérateur aurait en outre fait face à la perte du réseau électrique extérieur qui aurait été – heureusement – compensé rapidement par le démarrage normal des 2 groupes auxiliaires diésel.
Il semble que le réacteur, du même type que l’unité n°. 1 de Fukushima-Daiichi, était en procédure de rechargement lors de l’incident ; malgré tout, d’après le bulletin de la NRC, le combustible était toujours présent au niveau du cœur car ce dernier nécessitait toujours un refroidissement (Shutdown cooling).

Plusieurs autres unités électronucléaires plus ou moins affectées par le passage de Sandy

- Les unités n°. 1 de Nine Mile Point, 1 de Salem et 3 d’Indian Point ont du être placées en arrêt d’urgence automatisé ou manuel suite à des problèmes de prise d’eau obturée ou de trip turbine (incident sur le générateur principal induisant un arrêt d’urgence du réacteur) ; au cours de ce même incident, il faut noter que les 2 groupes auxiliaires diesel n’ont pas démarré alors que par chance le réseau électrique principal était resté disponible.
- Les unités n°. 1 et 2 de Limerick, 3 de Millstone et 1 de Vermont Yankee ont dû réduire leur production électrique afin de s’adapter aux conditions exceptionnelles induites par l’ouragan

La roulette électronucléaire

Les USA ont eu de la chance : il aurait suffi que les groupes électrogènes qui n’ont pas démarré à Indian Point se soient situés à Oyster Creek et ce dernier site se retrouvait dans une situation de Blackout Station strictement similaire à celle de Fukushima-Daiichi, les alimentations électriques principale et auxiliaire devenant indisponibles pour une période indéterminée.

Une réglementation à revoir ?

Ces événements font froid dans le dos : pourquoi les opérateurs sont-ils autorisés à poursuivre la production électronucléaire à pleine puissance alors que les autorités clament par ailleurs que la situation induite par l’ouragan approchant pourrait s’avérer « très préoccupante » dans une zone bien définie à l’avance ?
Pourquoi les génératrices auxiliaires ne sont-elles pas activées en permanence lors des mêmes événements, procédure simple permettant ainsi de s’affranchir intégralement d’un vulgaire défaut de démarrage ? Il suffirait de forcer la main à l’opérateur : pas de générateurs auxiliaires en service dans un cadre météorologique aussi exceptionnel = arrêt d’urgence immédiat des unités concernées.
Cette situation est le comble de l’hypocrisie car les autorités comme l’opérateur savent parfaitement que le réseau va subir de grosses contraintes entraînant de toute façon, dans la plupart des cas, l’arrêt d’urgence manuel ou automatisé des unités de production.

D’inondations en ouragans, la crainte d’événements cumulatifs ?

La réponse pourrait tenir dans le désir des autorités et des opérateurs de poursuivre coûte que coûte une production électronucléaire – chaque minute d’arrêt d’un réacteur coutant très cher -  quitte à prendre quelques risques que les populations locales ne sont probablement pas prêtes à accepter aussi facilement, si elles avaient leur mot à dire !
Les mêmes « responsables » en profitent peut-être pour tester la résistance d’équipements nucléaires vieillissants face à des situations météorologiques extrêmes mais, il faut bien le constater, se présentant de plus en plus fréquemment, d’où l’assouplissement certain de règles de sécurité en situation exceptionnelle pourtant parfaitement évidentes ?

Pas d’accident sans incident initial !

En se basant sur le fait que tous les accidents majeurs ont débuté par une série cumulative d’incidents (souvent additionnées d’erreurs humaines plus ou moins impardonnables), il est facile de déduire arithmétiquement que tous les ‘X’ incidents, un accident majeur se produira et que ne pas chercher à limiter par une réelle culture de sécurité nucléaire les incidents ou les arrêts d’urgence c’est tordre le bras à la « géométrie accidentelle » au-delà des limites du raisonnable.
Les statistiques existent probablement : les arrêts d’urgence étant des procédures lourdes et pas anodines pour un Becquerel, l’ensemble du village nucléaire sait pertinemment que, statistiquement, une complication de SCRAM se présentera un jour ou l’autre ; l’indifférence qu’ils affectent de maintenir envers et contre tout retombera certainement un jour où l’autre sur leur pseudo-sérénité !
Tout mécanisme, si bien conçu soit-il, peut et doit en effet présenter une jour une défaillance et ce, d’autant plus rapidement que la machinerie est complexe et qu’elle est fréquemment sollicitée. Et si, un jour, la procédure d’arrêt d’urgence échouait, les barres de contrôle refusant par exemple de s’introduire dans un réacteur en surchauffe ? MM. les responsables de tout cette pagaille à venir seront-ils ceux qui auront le courage d’aller observer le monstre dans les yeux, comme lors de « l’inavouable » accident nucléaire de Sellafield ?

mardi 30 octobre 2012

Des tsiganes sous surveillance / du carnet anthropométrique au carnet de circulation. Un documentaire de Perrine Kervran et Renaud Dalmar(France culture)



Ecoutez l'émission53 minutes

Bohème et bohémiens 2/3 1

30.10.2012 - 09:06 Ajouter à ma liste de lectureRecevoir l'émission sur mon mobile

Des tsiganes sous surveillance / du carnet anthropométrique au carnet de circulation.

Un documentaire de Perrine Kervran et Renaud Dalmar.


chez Raymond Gurème à Bretigny P. KERVRAN © RADIO FRANCE


P. KERVRAN © RADIO FRANCE
Dans le sillage des nationalismes de 1870, les pays d’Europe mettent les étrangers sous surveillance. On a peur de l’ennemi, du traitre, de l’espion et bientôt aussi on a peur des « bohémiens ». Alors on commence par créer une catégorie administrative : celle des nomades, (qui ne sont ni des forains, ni des marchands ambulants), puis l’Etat va les recenser et leur imposer un carnet anthropométrique, dans lequel figurent leurs photos face profil ; leurs empreintes digitales, des mensurations précises de leur corps et une liste de leurs caractéristiques et signes particuliers ; selon la méthode Bertillon qui s’applique d’ordinaire aux criminels et aux récidivistes…
Chaque « nomade » en a un à partir de 13 ans et le chef de famille en a un autre, collectif qui recense toutes la famille…
Ce carnet donne des obligations aux nomades qui doivent le faire signer à l’arrivée et à la sortie de chaque ville où ils stationnent, ville dans lesquelles ils ne peuvent rester plus de 48h. On leur impose aussi un contrôle des vaccinations et une plaque de métal fixée à leurs véhicules.
Ils sont stigmatisés, sans cesse contrôlés, en relation permanente avec l’administration. L’idée étant  de rendre leur mode de vie impraticable, de les sédentariser ou de les chasser quand bien même ils sont français depuis des générations…
A partir de 1940 toujours selon le principe et le prétexte de la peur de l’espion, la troisième république assigne les nomades à résidence puis à la demande des allemands internés dans ces camps de rétention, qu’à l’époque on désigne sous le nom de camps de concentration. Ils sont d’autant plus facilement repérables qu’ils sont fichés depuis 1912 et ils ne seront libérés qu’après la libération, en mai 1946, en ayant été dépouillés de tous leurs biens…
Apres la guerre le fichage reprend comme si de rien n’était et en 1969, le carnet anthropométrique est remplacé par le carnet de circulation, que l’on doit faire signer tous les mois…puis tous les trois mois.  Et ce n’est que très récemment, en  octobre 2012  que le conseil constitutionnel invalide cette institution.

Avec Toto Hoffmann, Raymond Gurème, Jacques Sigot, Jean Richard, Milo Delage et Emmanuel Filhol.
 Ecoutez ci-dessous la totalité de l'entretien avec Raymond Gurème :
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Et ici celui avec Toto Hoffmann :
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Bibliographie :
Tsiganes, nomades : un malentendu européen, textes réunis par Catherine Coquio et Jean-Luc Poueyto, Karthala, à paraître en mai.

Galerie : Tsiganes sous surveillance 

15 photos
des photos de Perrine Kervran et Renaud Dalmar en cours de reportage

Michel Peyret attire notre attention sur les évolutions préoccupantes concernant les Roms



DES EVOLUTIONS PREOCCUPANTES.



« Actuellement, 11 millions de Roms vivent sur le continent européen, dont sept millions dans l'UE, la plupart en Europe centrale et du Sud-Est, en Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie. La plus grande minorité ethnique d'Europe est aussi la plus pauvre, subissant toujours discriminations et racisme. M. Rose dénonce notamment leur situation en Roumanie - où ils ont été affranchis de l'esclavage en 1856 -, en Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, mais aussi en France et en Italie. 
Dernièrement, j'ai reproduit des articles mettant en évidence des évolutions préoccupantes dans la plupart des pays capitalistes. L'extrême droite fascisante y gagne du terrain et ses thèmes sont repris par des responsables politiques de « droite » comme de « gauche », y compris au niveau gouvernemental.
Bien évidemment, mais ai-je besoin de le dire, je ne souhaite pas que notre pays ait un jour à ériger un tel mémorial. Ni aucun autre pays.
Par contre, quand il s'agit du passé...
M.


Le Point.fr - Publié le 22/10/2012 à 10:04

Situé face au Parlement allemand, le mémorial est installé à proximité de celui consacré aux victimes de la Shoah et de celui dédié aux homosexuels tués par les nazis.


Plus de 65 ans après l'Holocauste, la chancelière allemande Angela Merkel inaugure mercredi à Berlin le mémorial aux Roms victimes du nazisme alors qu'ils subissent toujours racisme et discrimination dans de nombreux pays d'Europe. Près de 500 000 Sinti et Roms d'Europe, considérés comme "racialement inférieurs", ont été assassinés sous le IIIe Reich, selon des estimations officielles.
Situé face au Parlement allemand, le mémorial aux Sinti et Roms, conçu par l'artiste israélien Dani Karavan, est constitué d'un puits avec au centre une stèle sur laquelle repose chaque jour une fleur fraîchement cueillie. Il est installé à proximité de celui consacré aux victimes de la Shoah et de celui dédié aux homosexuels tués par les nazis.

Ancêtre tzigane


"L'Holocauste contre les Roms - ou Porajmos, qui signifie littéralement dévorer - a longtemps été nié et n'a pas fait l'objet de recherches historiques, non seulement en Allemagne, mais aussi dans d'autres pays, comme la France de Vichy ou les pays d'Europe de l'Est qui ont participé aux persécutions", estime l'historien Wolfgang Wippermann de l'Université libre de Berlin.
"Contrairement aux Juifs, que les nazis retrouvaient par leur religion, les Roms, catholiques pour la plupart, n'étaient pas forcément identifiables par rapport aux autres citoyens", explique Romani Rose, président du Conseil central allemand des Sinti et Roms. Pour y remédier, des "chercheurs raciaux" de l'Allemagne nazie ont enregistré toute une série de caractéristiques et établi des généalogies remontant parfois jusqu'au XVIe siècle pour détecter un "ancêtre tzigane", afin d'envoyer en camps les "sangs-mêlés". À Auschwitz ou Ravensbrück, ils ont servi de cobayes pour des expériences médicales.
La RFA n'a reconnu officiellement qu'en 1982 ce génocide, avec un geste du chancelier Helmut Schmidt. Et en 1997, le président Roman Herzog a souligné pour la première fois qu'il avait le même motif raciste et avait été perpétré par les nazis avec la même résolution et le même volonté que l'extermination des Juifs.
Actuellement, 11 millions de Roms vivent sur le continent européen, dont sept millions dans l'UE, la plupart en Europe centrale et du Sud-Est, en Roumanie, Bulgarie, Hongrie et Slovaquie. La plus grande minorité ethnique d'Europe est aussi la plus pauvre, subissant toujours discriminations et racisme. M. Rose dénonce notamment leur situation en Roumanie - où ils ont été affranchis de l'esclavage en 1856 -, en Bulgarie, Hongrie, Slovaquie, mais aussi en France et en Italie.

Tours de vis sécuritaires


La chute du rideau de fer en 1989 et l'élargissement de l'Europe de l'Est a provoqué la migration de certains vers l'ouest plus opulent, et des pays comme la France et l'Italie ont opéré des tours de vis sécuritaires en démantelant des camps jugés illégaux. En Allemagne vivent actuellement quelque 70 000 Roms de nationalité allemande. "Ce ne sont pas des nomades et leur famille est parfois installée depuis 600 ans dans notre pays", indique Wolfgang Wippermann. Ils font partie depuis 1997 des quatre minorités protégées en Allemagne, comme les Danois et les Frisons, installés dans le Nord, et les Sorbes, vivant dans l'est du pays.
Depuis les deux dernières décennies, plusieurs dizaines de milliers de Roms originaires d'Europe de l'Est ont également tenté leur chance en Allemagne. Mais il n'existe pas de camps sauvages, contrairement à ce qu'avait sous-entendu le président Nicolas Sarkozy il y a deux ans, en disant qu'Angela Merkel allait procéder à des évacuations.
Récemment, Berlin a manifesté son souhait de marquer un point d'arrêt à ces migrations, en souhaitant que soit levée l'exemption de visa pour les ressortissants serbes et macédoniens, dont beaucoup sont des Roms.

La bêtise de Romney n'a d'équivalent que la connerie de Bush , sauf que des millions de vies humaines sont en jeux , l'empire montre la puissance du fric et la rapacité de ses "hommes dit politiques " ; qu'elle est triste l'agonie de l'empire .... / Le glas de l’aventure coloniale des Etats-Unis au Moyen-Orient (Press TV)


Déclaration de Mitt Romney : "La Syrie est l’unique allié de l’Iran dans le monde arabe. C’est leur accès à la mer"...
Le fait que la partition du Soudan, les opérations actuelles du Kenya en Somalie et les histoires de cellules terroristes qui poussent comme des champignons en Afrique, font la une des informations "pop culture" étasuniennes et israéliennes, indique au monde que le glas a sonné pour l’aventure coloniale étasunienne au Moyen Orient.
Le débat présidentiel de cette semaine sur la politique étrangère a été, au mieux, une humiliation pour les Etats-Unis. Je ne parle pas de détails comme le fait que Romney ne sait pas où se trouvent la Syrie et l’Iran ni que l’Iran a presque 2 000 km de côtes.
Il est facile de confondre l’Iran avec le Kazakhstan ou même l’Islande. Les Etasuniens n’ont pas la réputation d’être bons en géographie, ni en maths, ni en ingénierie, ni en langues.
J’étais anxieux de découvrir qui des deux candidats serait le premier à utiliser en la déformant la déclaration du président Ahmadinejad : "L’histoire effacera toute trace de Sionisme des sables du temps".
Selon Romney, dire cela équivaut à un "génocide" et il a déclaré qu’il allait porter plainte devant la Cour Pénale Internationale de La Haye.
On a dû oublier de dire à Romney que les Etats-Unis se sont retirés de la Cour Pénale Internationale il y a des années de peur que leurs propres leaders n’y soient poursuivis.
Si l’on se souvient de ce que Romney a dit de la géographie de la région on sait qu’il croit que l’Iran et la Syrie ont une frontière commune.
Ce serait bien que l’Irak soit au courant.
Et, aujourd’hui même, un ami des services secrets de l’armée m’a appelé. Les Israéliens ont remis aux Etasuniens des rapports de leurs services secrets affirmant que d’importantes cargaisons "d’armes lourdes" sont acheminées de l’Iran vers la Syrie par autoroute.
Deux itinéraires étaient mentionnés, un qui passe à travers "la Zone Verte" étasunienne de Bagdad, et, vu la quantité de tanks et de missiles supposés traverser les checkpoints jour et nuit, les gens ne doivent pas pouvoir fermer l’oeil.
L’autre itinéraire traverse Mosul où les Israéliens ont installé une base. Ils ne doivent pas pouvoir dormir non plus.
Jusqu’ici, et bien qu’en empruntant ces itinéraires on parcoure des centaines de kilomètres de routes où le trafic est intense à travers des villes importantes, personne n’a vu, ni photographié le moindre matériel militaire. Cela n’a pas empêché les services secrets étasuniens de transmettre ces "renseignements" au Congrès étasunien.
Cette information, qui n’est qu’un mensonge grossier comme les contes de fée que Wolfowitz, Chalabi et compagnie ont fourni à Bush en 2002, a pour but de justifier une "réoccupation" étasunienne, par la force si nécessaire, de l’Irak au cas où Romney serait élu.
Comme Romney détient la firme qui possède la plupart des machines à voter électroniques des Etats-Unis, lapossibilité qu’il soit élu, même si personne ne vote pour lui, augmente chaque jour.
Le Pakistan était une question de première importance pour Romney pendant le débat. Israël, pour une raison inconnue, semble être terrifié par le Pakistan.
Ce qui lui a échappé pendant la discussion sur le Pakistan et ses "100 armes nucléaires", c’est que ce pays détient en fait plutôt "400 armes nucléaires" et qu’il est en train de construire des jets fantômes JA-17, un appareil chinois très performant mis au point grâce à un plan volé aux Etats-Unis par des espions israéliens...
Il faut savoir une chose à propos de la guerre : vivre ou mourir, gagner ou perdre, cela n’a aucune d’importance, l’important c’est de faire des profits.
Le Pakistan semble être en passe de se doter d’un vrai gouvernement civil pour la première fois. Le candidat en tête pour le poste de premier ministre est Imran Khan qui se trouve être un de mes bons amis.
Khan est soutenu par 70% de la population et il a informé poliment les Etats-Unis que s’il était élu, il n’accepterait plus aucune aide étasunienne ni aucune présence étasunienne au Pakistan en dehors des relations diplomatiques normales.
Le manque d’unité dans la direction du Pakistan a rendu inopérante la seule puissance nucléaire de l’Islam qui a l’armée la plus puissante de l’Islam et qui a perdu 35 000 personnes dans la guerre étasunienne contre le terrorisme tout en subissant les attaques incessantes des médias étasuniens qui l’accusaient "d’aider l’ennemi".
Ce qui change tout c’est que Khan est respecté en occident, qu’il parle sans détours, qu’il n’a peur de rien et qu’il n’a pas d’antécédents. La dernière fois que nous nous somme rencontrés, je lui ai dit que je pourrais le faire élire président des Etats-Unis.
Même les Juifs voteraient pour lui.
Je ne plaisantais pas. Les étasuniens vont l’adorer. C’est une pure "rock star" et une personnalité islamique qui fera éclater les stéréotypes. Ca va être amusant.
J’ai mentionné plus haut la Syrie et les convois imaginaires qui traversent le Kurdistan ou l’Irak à moins qu’ils ne soient sous-marins, tous ces convois que les Israéliens voient mais ne peuvent pas photographier à cause de la densité de la jungle dans ces régions arides du nord de l’Irak.
Selon moi, ce sont les Etats-Unis qui font venir des drones ou, peut-être, qui envoient des satellites.
Si les convois traversent la Zone verte, quelqu’un pourrait aller les voir passer !
Le débat présidentiel de politique étrangère a fait l’impasse sur quelques questions importantes, une d’entre elles est l’instabilité politique en Turquie.
Israël a poussé ses alliés, un groupe de petits pays sous son contrôle qui se sont formés en coalition après la seconde guerre mondiale, à s’impliquer en Syrie par procuration.
La force mercenaire au service d’Israël est parfois appelée OTAN et les Français ont réussi à entrer dans le jeu bien qu’ils soient sortis de l’OTAN en 1959.
La clé de la Syrie semble être de pousser la Turquie à envahir la Syrie sous couvert d’une opération humanitaire quelconque.
Mais des rapports en provenance de Turquie semblent indiquer que si cela se produisait une guerre civile éclaterait aussitôt en Turquie et Erdogan et le gouvernement militaire seraient renversés.
Cela aurait pour conséquence le retrait de la Turquie de l’OTAN et la formation d’une zone islamique d’échanges commerciaux qui irait d’Istanbul à Islamabad et provoquerait sûrement la dislocation de la coalition entre Israël, l’Arabie Saoudite et les états du Golfe Persique.
Pour la Russie et la Chine ce serait la fin de l’hégémonie étasunienne sur le monde.
L’autre manière d’en finir avec la Syrie, est de déstabiliser le Liban par des attaques terroristes et de sinistres complots : cela a déjà commencé il y a une grosse semaine, quand des troupes étasuniennes sont arrivées en Jordanie "à des fins humanitaires".
L’opération étasunienne coïncide, par hasard bien sûr, avec la livraison de missiles Stinger de pointe étasuniens aux rebelles syriens.
Une autre question cruciale qui n’a pas été mentionnée pendant les débats c’est l’invasion étasunienne de l’Afrique. Les Etats-Unis ont fait profil bas dans les opérations africaines tout au long des décennies de soutien militaire et d’entraînement en coopération étroite avec les Français.
Il est prévu que la guerre pour l’Afrique commence par l’envoi d’une force de l’Union Africaine dans le nord du Mali soutenue par l’aviation française et les drones étasuniens.
Pour la justifier on a rebaptisé "al-Qaeda" les Touaregs du nord du Mali, des anciens alliés du Libyen Kadhafi.
Avec la commode "requalification" des membres de Boko Harum du nord du Nigeria et du Niger en "sous-traitants" d’al-Qaeda et l’éruption d’attentats à la bombe dont le Nigeria et le Kenya sont les principales cibles, vendre une nouvelle décennie de "guerre contre le terrorisme" en Afrique ne semble pas poser de problème.
Il est toutefois nécessaire de disposer d’un pays dont la situation stratégique est favorable à l’établissement d’une base opérationnelle et qui soit susceptible d’endurer une guerre civile à qui perd gagne sans rendre une occupation impraticable.
L’Ouganda semble être ce "point noir" du fait de sa position géographique. Des groupes y arrivent et sont en passe de construire des franchises de Kentucky Fried Chicken et de Taco Bells [chaines de restauration rapide US - NdR].
Le fait que la partition du Soudan, les opérations actuelles du Kenya en Somalie et les histoires de cellules terroristes qui poussent comme des champignons en Afrique, font la une des informations "pop culture" étasuniennes et israéliennes, indique au monde que le glas a sonné pour l’aventure coloniale étasunienne au Moyen Orient.
Les Etats-Unis en partiront les mains vides car leur dernière chance, le renversement de la Syrie et la déstabilisation du Liban, pourrait se révéler la plus dangereuse de toutes leurs entreprises et entraîner une "troisième guerre mondiale".
Les rêves de conquête de tout le territoire du bassin Caspien jusqu’à la mer, les projets d’établir des garnisons coloniales ou des dictateurs fantoches de la Méditerranée à l’Inde, de la mer jusqu’à la frontière russe, tout cela est en train de glisser des mains des "Maîtres de l’Univers".
Il leur restera, pour solde de tout compte, 16 000 milliards de dollars de dette [chiffre le plus récent trouvé - NdR], des morts et des estropiés en nombre infini et la récolte de l’année d’héroïne afghane.
Ils se tourneront alors vers l’Afrique où ils déclencheront une guerre sans fin, à coup d’armées de mercenaires, de guerres de drones à une échelle jamais vue auparavant, sous couvert d’un terrorisme imaginaire, en fabriquant de nouveaux ennemis chaque fois que leur appétit néocolonial les y poussera.
On assiste en ce moment au troisième round, la liquidation des Touaregs du nord du Mali.
Quelqu’un leur a-t-il dit qu’ils étaient supposés perdre ?
Gordon Duff

Gordon Duff est un vétéran des Marines qui a combattu au Vietnam dans l’infanterie et un des principaux administrateurs du site Veterans Today.. Il a une grande expérience du système bancaire international et il a été conseiller dans des domaines aussi différents que la contre insurrection et les technologies de défense ; il a aussi fait partie de la représentation diplomatique de l’ONU pour le développement humanitaire et économique. Il a voyagé dans plus de 80 pays. Ses articles sont publiés dans le monde entier et traduits dans de nombreuses langues.
Pour consulter l’original : http://www.presstv.com/detail/2012/10/25/268650/death-knell-...
Traduction : Dominique Muselet

dimanche 28 octobre 2012

« Stalingrad, symbole de l‘honneur d‘un peuple et du formidable effort qu‘il sut déployer lors de sa Grande Guerre Patriotique. Une volonté farouche qui le mènera jusqu‘à Berlin, et le 9 mai 1945 à recevoir une capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie, saluée par mille coups de canon tirés du Kremlin. « Ce sera alors la fin d’un cauchemar, une fin triomphale et amère, qui aura coûté à l’Armée Rouge 9 millions de morts, 18 millions de blessés, sans oublier la mort de 18 millions de civils, des milliers de villages ravagés, incendiés corps et âmes, et une somme incommensurable de souffrances et d’humiliations sous la botte nazie considérant les slaves comme des sous-hommes. Sur les 4 millions et demi de soldats qui seront faits prisonniers par les allemands seuls reviendront vivants 1 million huit cent mille soldats. »


"sur la proposition de Michel Perret, qu'il en soit remercié"

« Stalingrad, symbole de l‘honneur d‘un peuple et du formidable effort qu‘il sut déployer lors de sa Grande Guerre Patriotique. Une volonté farouche qui le mènera jusqu‘à Berlin, et le 9 mai 1945 à recevoir une capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie, saluée par mille coups de canon tirés du Kremlin.
« Ce sera alors la fin d’un cauchemar, une fin triomphale et amère, qui aura coûté à l’Armée Rouge 9 millions de morts, 18 millions de blessés, sans oublier la mort de 18 millions de civils, des milliers de villages ravagés, incendiés corps et âmes, et une somme incommensurable de souffrances et d’humiliations sous la botte nazie considérant les slaves comme des sous-hommes. Sur les 4 millions et demi de soldats qui seront faits prisonniers par les allemands seuls reviendront vivants 1 million huit cent mille soldats. »
L'auteur ajoute encore : « Hitler, comme Napoléon, devra se heurter à l’ours slave. »
L'essentiel n'est-il pas dit ?
Il n'est pas de sauveur suprême : oui, ce sont bien les peuples qui écrivent toujours leur histoire, quelles que soient les conditions qui leur sont données.

Michel Perret .


1942-2012 Stalingrad, L’honneur d’un peuple


« Un soleil d’hiver brille au-dessus des tombes collectives, au-dessus des tombes improvisées. Les morts dorment sur les hauteurs des collines, près des ruines des ateliers d’usine, dans des ravins et des combes, ils dorment là où ils se sont battus et leurs tombes se dressent près des tranchées, des casemates, des murs percés de meurtrières qui n’ont pas cédé à l‘ennemi, comme un monument majestueux à la simple loyauté payée au prix du sang. Terre sainte ! »
Ainsi Vassili Grossman, juif athée, communiste désenchanté et correspondant de guerre pour le journal Krasnaïa Zvezda, fit ses adieux à Stalingrad dans un dernier article, le soir du Nouvel An, remplacé par Konstantin Simonov sur ordre du général Ortenberg. La séparation d’avec cette ville martyre, avant même la fin des combats, attrista Grossman marqué par les mois passés au cœur de cet enfer. « La ville est devenue pour moi une personne vivante » confia-t-il dans une lettre à son père.
A Stalingrad, la sculpture miraculeusement épargnée par les raids aériens, ces enfants de pierre, faisant une ronde joyeuse autour d’un crocodile, apparaissait sur fond de ruines, comme le symbole de la victoire d’un peuple uni et fier terrassant le reptile nazi au prix du sang versé et de la souffrance.



Stalingrad… Hitler qui visait les champs pétrolifères du Caucase, fut stoppé dans son élan par la ville portant le nom même de son frère-ennemi. Il y a 70 ans, l’actuelle Volgograd marqua le tournant de la guerre, et fut le symbole d’un formidable espoir dans la lutte contre l’Allemagne du IIIe Reich et la barbarie nazie. Stalingrad, symbole de l‘honneur d‘un peuple et du formidable effort qu‘il sut déployer lors de sa Grande Guerre Patriotique. Une volonté farouche qui le mènera jusqu‘à Berlin, et le 9 mai 1945 à recevoir une capitulation sans conditions de l'Allemagne nazie, saluée par mille coups de canon tirés du Kremlin.
Ce sera alors la fin d’un cauchemar, une fin triomphale et amère, qui aura coûté à l’Armée Rouge 9 millions de morts, 18 millions de blessés, sans oublier la mort de 18 millions de civils, des milliers de villages ravagés, incendiés corps et âmes, et une somme incommensurable de souffrances et d’humiliations sous la botte nazie considérant les slaves comme des sous-hommes. Sur les 4 millions et demi de soldats qui seront faits prisonniers par les allemands seuls reviendront vivants 1 million huit cent mille soldats.
Dès le début de l’opération Barbarossa, l’avancée rapide des armées allemandes en terre russe durant le tragique été 41, avec son cortège d’horreurs, de monstruosités, d’inhumanité la plus extrême, à l’encontre des civils comme envers les millions de soldats faits prisonniers, avait laissé croire au IIIe Reich que les Russes seraient balayés d’un revers de cravache. C’est méconnaître la volonté d’un Russe, méconnaître la force d’âme de ce peuple capable de tout endurer, et méconnaître l’Histoire. Hitler, comme Napoléon devra se heurter à l’ours slave.
Je laisse de côté la stratégie purement militaire, là n’est pas mon propos. Les opérations Uranus, Orage d’Hiver, Petite Saturne et Cercle concoctées par Joukov et Rokossovki piégèrent la 6e Armée de Paulus et firent ravaler sa morgue à Hitler. Les forces allemandes, roumaines et italiennes encerclées, épuisées, gelées et affamées s‘effondrèrent sous les coups de boutoir soviétiques.
Une guerre urbaine parmi les ruines que les Russes surent utiliser à leur avantage, des immeubles et des usines défendues pierre par pierre, des quartiers effondrés perdus et repris maison après maison sous le feu nourri de l’artillerie.
Dès le début de l’opération Barbarossa, l’avancée rapide des armées allemandes en terre russe durant le tragique été 41, avec son cortège d’horreurs, de monstruosités, d’inhumanité la plus extrême, à l’encontre des civils comme envers les millions de soldats faits prisonniers, avait laissé croire au IIIe Reich que les Russes seraient balayés d’un revers de cravache. C’est méconnaître la volonté d’un Russe, méconnaître la force d’âme de ce peuple capable de tout endurer, et méconnaître l’Histoire. Hitler, comme Napoléon devra se heurter à l’ours slave.






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Mes pensées vont à ces défenseurs, combattants hommes et femmes, officiers, soldats, et civils vivant terrés dans des caves, survivant à tout, mourant surtout.
A ces hommes, soldats et ouvriers brûlant vif plutôt que de quitter leur poste défensif, à ces téléphonistes hommes et femmes, courant sous le feu pour réparer les fils endommagés. A ces estafettes traversant la ville avec une chance de survie minime, à ces infirmières de 18 ans, la musette et le cœur en bandoulière rampant auprès des blessés et tombant sous les balles allemandes. A ces aviatrices, surnommées par les allemands "les sorcières de la nuit", volant en rase motte dans leur avion de bois et de papier, à portée de tir, et larguant leurs bombes sur les lignes ennemies. A ces sapeurs chargés de nettoyer les maisons occupés par les troupes allemandes. A ces tireurs d’élite, chasseurs de l’Oural ou sibériens ayant quitté leur lointaine taïga natale pour défendre cette ville du Sud, à tous ces soldats, comme ces fusiliers de la Garde, traversant la Volga sous les bombes, face à la ville en flammes, en route pour l’enfer. A ces officiers aussi, comme Tchouikov, Emerenko, Vatoutine, Rodimtsev, Voronov... et puis Rokossovski
Konstantin Konstantinovitch Rokossovki,

russo-polonais, soldat d’honneur talentueux, intelligent, victime des purges de 37, ayant survécu aux tortures du NKVD de Béria, et qui fut tiré de sa geôle en 40 pour pallier au manque cruel d‘officiers, victimes expiatoires de la paranoïa stalinienne. Gravement blessé devant Moscou, il sera promu commandant du front du Don par la Svatska fin 42 et désigné comme responsable de la liquidation finale de l’ennemi. Il tenta de négocier une reddition allemande, envoya par deux fois des émissaires dans les lignes allemandes afin de limiter la casse. En vain. Paulus refusa.
Et ce fut à l'aube du 10 janvier que l'ultime offensive "Cercle" fut lancée. A 6h05, l'ordre d'ouvrir le feu fut donné, et durant 55 minutes, 7000 canons, mortiers et katioucha roulèrent tel un tonnerre apocalyptique. D'une façon si intense, qu'un officier d'artillerie soviétique, le colonel Ignatov, déclara qu'il n'y avait que deux façons de sortir d'un pareil déchainement : mort ou fou. La 6e Armée affamée, épuisée, reçut le coup de grâce, malgré une résistance acharnée et même extraordinaire si l'on considère son état de faiblesse physique et matérielle. Acharnement qui coûta au cours des trois premiers jours de l'offensive 26 000 soldats aux armée soviétiques du front du Don, ainsi que la moitié de leurs chars.
C’est à tous ceux là, illustres ou inconnus, à qui je rend hommage, …
Et l’imposant monument juché sur le Kourgan Mamaï rappelle à tous, cette bataille historique. La Mère Patrie veille sur ses enfants tombés pour elle, il y a 70 ans. Et je les salue.
Que la terre leur soit légère
Sources :
Carnet de Guerre, Vassili Grossman
Stalingrad, Anthony Beevo
Le devoir d’un soldat, Konstanttin K. Rokossovski
La guerre n’a pas un visage de femme, Svetlana Alexievitch 

samedi 27 octobre 2012

Iran : Selon un analyste, les Etats-Unis sont en train de perpétrer un holocauste pour provoquer un changement de régime (Press TV)


"L’occident est tout à fait conscient que l’Iran n’a jamais cherché à se doter de l’arme nucléaire et n’en a même jamais eu le désir. Cependant, les occidentaux se révèlent incapables de trouver un meilleur prétexte que le programme d’énergie nucléaire de l’Iran pour mettre en place toujours plus de sanctions barbares avec l’objectif final de promouvoir un régime favorable aux Etats-Unis dans le pays."
Un analyste réputé affirme que les sanctions imposées par les Etats-Unis à la République Islamique "mettent en danger la vie de millions de malades" en Iran dans le seul but de concrétiser "leur grande illusion" qui est de mettre en place un régime pro-occidental.
"Les sanctions imposées par les Etats-Unis à la République Islamique qui ciblent directement et douloureusement la population ont créé une situation épouvantable pour ceux dont la vie dépend de médicaments qui sont affectés par ces sanctions barbares," a déclaré à press TV le Dr. Ismail Salami, un auteur iranien spécialiste du Moyen-Orient.
"Le seule fait d’imposer des sanctions illégales à la République Islamique et de mettre en danger la vie de millions de patients est vraiment d’une grande violence qui entre en contradiction avec un vrai sens de l’humain sans compter que cela viole le droit humanitaire international," a-t-il ajouté.
Salami a cité un récent article publié dans un journal étasunien de grande diffusion qui montre selon lui que l’Occident est "parfaitement conscient de l’effet dévastateur et inhumain" de ces sanctions sur les malades iraniens.
L’article du Washington Post intitulé " Iran : Les sanctions déciment les malades" détaille la manière dont la pénurie de médicaments affecte en particulier les "cancéreux et les malades atteints de troubles complexes comme l’hémophilie, les scléroses multiples et la thalassémie de même que les patients sous dialyse ou qui ont bénéficié d’un transfert d’organe."
Dans une lettre à Ban Ki-moon, le Secrétaire Général des Nations Unies, Fatemeh Hashemi, la présidente de la fondation de charité iranienne pour les maladies spéciales, a demandé que l’ONU protège les 6 millions d’iraniens qui souffrent de maladies chroniques comme la thalassémie, l’hémophilie, les problèmes de foie, les scléroses multiples, le cancer, etc, contre les conséquences désastreuses des sanctions imposées à l’Iran.
"Bien que les médicaments ne soient pas inclus dans la liste des produits interdits, ils subissent le contrecoup des sanctions qui rendent impossible les transferts d’argent par les banques et engendrent une ambiance catastrophique qui affecte les services de médecine iraniens, de plus l’austérité a réduit l’importation de médicaments dans le pays. En tant que présidente d’une organisation responsable de la vie de 6 millions de patients, je vous implore par la présente de faire respecter les droits humains en levant les sanctions qui sont de nature politique et qui affectent scandaleusement les malades iraniens," a écrit Hashemi.
"Nous souffrons particulièrement de la pénurie de médicaments pour le cancer et les scléroses multiples. Bien sûr les malades en dialyse et atteints de thalassémie sont aussi affectés. Tous les problèmes viennent des sanctions que les Etats-Unis ont imposé au secteur bancaire et aux difficultés de transfert des devises étrangères," a-t-elle ajouté.
Dans un rapport d’octobre, Ban avait alerté l’Assemblée Générale de l’ONU sur le fait que l’embargo occidental contre l’Iran affectait surtout la vie de la population iranienne ordinaire.
"Les sanctions imposées à la république Islamique d’Iran ont eu des effets notables sur toute la population à travers la hausse de l’inflation et du taux de chômage, l’augmentation des prix de l’énergie et des objets de première nécessité et la pénurie de produits indispensables comme les médicaments," a dit le chef de l’ONU le 6 octobre.
Dans un discours récent, le leader de la Révolution Islamique, l’Ayatollah Seyyed Ali Khamenei, a critiqué sévèrement les sanctions illogiques occidentales et les a qualifiées de "barbares" en disant qu’elles constituaient un acte de guerre.
"L’occident est en colère et ils utilisent le programme d’énergie iranien comme prétexte [pour imposer des sanctions]. Ils prétendent qu’ils lèveront les sanctions si l’Iran renonce à son droit à l’énergie nucléaire. Mais ils mentent. C’est par pur esprit de vengeance, qu’ils ont décidé d’imposer des sanctions illogiques à l’Iran," a dit l’Ayatollah Khamenei.
Les sanctions illégales imposées à la République Islamique sous contrôle étasunien sont basées sur l’allégation dénuée de fondement selon laquelle l’Iran poursuivrait des objectifs militaires avec son programme d’énergie nucléaire.
L’Iran rejette ces allégations et affirme qu’en tant que signataire du Traité de Non Prolifération et membre de l’Agence Internationale pour l’Energie Atomique, il a le droit d’utiliser l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.
"L’Occident sait très bien que l’Iran n’a jamais cherché à fabriquer l’arme nucléaire et n’en a même jamais eu le désir. Cependant, les occidentaux se révèlent incapables de trouver un meilleur prétexte que le programme d’énergie nucléaire de l’Iran pour mettre en place toujours plus de sanctions barbares avec l’objectif final de promouvoir un régime favorable aux Etats-Unis dans le pays," a dit Salami.
Il a ajouté que "le fait que les officiels étasuniens nourrissaient la grande illusion [de réussir à provoquer un changement de régime en Iran] était la preuve qu’ils étaient complètement déconnectés de la réalité et que cela révélait la détermination infernale de Washington de parvenir à ses fins à n’importe quel prix, même au prix de la mort de millions de personnes."
"L’Occident mené par les Etats-Unis est en train d’exterminer de plein gré ou à contre-coeur les malades iraniens à travers ces sanctions illégales. En vérité, les Occidentaux auront des comptes à rendre pour les pertes humaines qu’ils infligent à la nation iranienne : Dieu les voit et ils subiront son courroux."
Dr. Ismail Salami

par le grand soir 

vendredi 26 octobre 2012

Copé dérape , et compare Front de Gauche et FN il risque de se retrouve devant un prétoire....


L'avocate de Jean-Luc Mélenchon dénonce une «entreprise de diabolisation» après les propos virulents du secrétaire général de l'UMP jeudi soir.

Par JONATHAN BOUCHET-PETERSEN
Jean-François Copé est davantage connu pour son bagout que pour son art de la nuance. C'est d'autant plus vrai quand il s'agit de convaincre les militants UMP de le propulser à la présidence du parti. Jeudi soir sur France 2, lors du débat qui l'a opposé à François Fillon, favori de ce scrutin interne, le député-maire de Meaux a été à la hauteur de sa réputation.
Interrogé sur la doctrine du «ni PS, ni FN», portée par l'UMP lors des dernières législatives (lire document ci-dessous), l'actuel secrétaire général du parti a martelé qu'un Front est un Front, qu’il soit national ou de gauche, dirigé par Marine Le Pen ou incarné par Jean-Luc Mélenchon:  «Le PS est allié avec l’extrême gauche (...) qui n’a rien à envier à l’extrême droite», a lancé un Copé aussi «décomplexé» qu'à l'accoutumé.

Le Front de gauche n'exclut pas une plainte

«En mettant une nouvelle fois Front de gauche et Front national dans le même panier, Copé continue en fait son entreprise d'euphémisation des thèses du FN pour mieux les recycler ou pour mieux s'allier, analyse Raquel Garrido, membre du Front de gauche et avocate de Jean-Luc Mélenchon. Il a également refait une allusion subtile au site du Front de gauche, or la dernière fois qu’il en avait parlé c’était pendant l'entre deux tours des législatives, pour dire qu’il y avait un texte de Théodorakis montrant soi-disant que Jean-Luc est antisémite».
Et l’avocate de mettre en garde Copé: «Il ferait bien de ne pas oublier que cette affaire va bientôt lui valoir une mise en examen suite à notre plainte.» D'autant qu'en fustigeant «les maoïstes et les trotskistes» qui appeleraient «à la violence et à la haine» au sein du Front de gauche, le secrétaire général de l’UMP, en pleine «entreprise de diabolisation du Front de gauche», aurait tenu selon Me Garrido «de nouveaux propos clairement diffamatoires visant à attiser les peurs et pouvant tout à fait faire l’objet d’une plainte». Une possibilité que se réserve le Front de gauche.