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mercredi 30 janvier 2013

Une crise mène à tout , reprenons l'Histoire de l'accession au pouvoir des nazis; il y a 80 ans Hitler était nommé Chancelier



Le 30 janvier est l’anniversaire de la nomination de Hitler comme chancelier. 80 ans après, cette daet résonne encore comme l’avènement du régime le plus réactionnaire de l’histoire moderne
Contrairement aux affirmations souvent entendues, les nazis ne sont pas arrivés au pouvoir suite à à une victoire électorale mais par un coup de force présidentiel, dans un climat de violence et de division de la gauche. Ainsi lors des derniers scrutins de 1932, à la présidentielle du 13 Mars, Hitler a obtenu 30,1% et a été battu au deuxième tour par Hindenburg ; lors des législatives de Juillet 1932, au summum de sa poussée, le parti nazi a obtenu 37,4 % des voix mais lors des législatives de Novembre 1932 (les dernières élections libres), il retombe à 33,1 en perdant 2 millions de voix. La nomination de Hitler comme chancelier en Janvier 1933 ne doit donc rien à choix démocratique. C’est le début de la destruction des libertés, accélérée par l’incendie du Reichstag.
Le président de la République, le vieux maréchal Paul Von Hindenburg (86 ans), charge Hitler, chef du parti nazi, de former le nouveau gouvernement allemand.
Tractations indignes
Cette nomination fait suite à des tractations entre l’ancien chancelier conservateur Franz Von Papen et le financier Schacht, qui représente les nazis.
Von Papen et les conservateurs espèrent se servir du Führer nazi pour enrayer la menace communiste. Son parti est en effet selon eux en perte de vitesse. Le nouveau chancelierconstitue un gouvernement largement ouvert aux représentants de la droite. Il ne compte que trois nazis, Hitler compris. Von Papen est lui-même vice-chancelier. Faute de majorité absolue au Parlement, Hitler paraît loin de pouvoir gouverner à son aise.
Course à la dictature
Avec une rapidité foudroyante et par des moyens tout à fait illégaux, Hitler installe sa dictature. Dès le lendemain de son investiture, Hitler dissout le Parlement (Reichstag) et prépare de nouvelles élections pour le 5 mars 1933. Il trace tout de suite ce que son chef de la propagande, Josef Goebbels, appelle «les grandes lignes de la lutte armée contre la terreur rouge ».
Les miliciens de son parti, les Sections d’Assaut (SA), terrorisent l’opposition pendant la campagne électorale et commettent 51 assassinats.
Ils bénéficient de la position-clé de l’un des principaux lieutenants de Hitler, Goering.
Nommé ministre de l’Intérieur du principal État allemand, la Prusse, il en profite pour manipuler la police, révoquer les fonctionnaires hostiles, placer des nazis aux postes essentiels…
Hitler fait planer le spectre de la «révolution bolchevique» mais celle-ci tardant à éclater, il décide de l’inventer. Le 24 février, une descente de police au siège du Parti communiste allemand permet à Goering d’annoncer la saisie de documents annonçant ladite révolution… ces documents ne seront jamais publiés.
Comme toute cette agitation ne semble pas suffire à rallier une majorité de suffrages aux nazis, ces derniers décident en conséquence d’organiser une provocation.
Le 27 février 1933, à Berlin, le Reichstag prend feu. Dans l’immeuble du Parlement allemand, la police se saisit d’un Hollandais communiste et en apparence déséquilibré, Marinus van der Lubbe. Il sera considéré comme responsable de l’incendie et exécuté.
Il semble en fait que le soir du 27 février, un détachement de Sections d’Assaut (SA) nazies aurait emprunté un passage souterrain menant de la demeure de Göring au Reichstag et y aurait répandu des produits hautement inflammables.
La présence de Van der Lubbe sur place au même moment, allumant de son côté de petits foyers d’incendie, n’aurait été qu’une coïncidence, à moins que des agents nazis ne l’aient poussé à la faute.
Vers la dictature
Dès le lendemain, le 28 février, Goering attribue l’incendie à un prétendu complot communiste et fait arrêter 4000 responsables du Parti communiste allemand. Le même jour, il fait signer par Von Hindenburg un «décret pour la protection du peuple et de l’État» qui suspend les libertés fondamentales, donne des pouvoirs de police exceptionnels aux Régions (Länder) et met fin aux libertés démocratiques
Un communiste bulgare, Georgi Dimitrov, est présenté comme la tête du complot. Il est  jugé mais échappe à la mort car le procès tourne au désavantage du régime.
Le 23 mars 1933 est ouvert près de Munich, à Dachau, le premier camp de concentration ; des opposants politiques y sont internés. Les nazis peuvent dès lors mener une campagne électorale qui mêle terreur et propagande sans qu’aucun opposant soit en mesure de se faire entendre.
Malgré cette pression, les élections du 5 mars ne donnent aux partis nationalistes regroupés autour des nazis qu’une courte majorité au Parlement. Les nazis eux-mêmes obtiennent 17 millions de voix (44%). C’est encore insuffisant à Hitler pour modifier la Constitution en sa faveur. Il lui manque la majorité des deux tiers.
Les sociaux-démocrates conservent 7,2 millions de voix et les communistes 4,8 millions de voix. Zentrum, le parti catholique du Centre, accroît pour sa part le nombre de ses électeurs et avec son allié, le Parti catholique du peuple bavarois, obtient un total de 5,5 millions de voix.
Le 23 mars, l’Assemblée se réunit à Berlin, à l’Opéra Kroll. Elle se voit soumettre par Hitler un «décret d’habilitation» qui prévoit de donner au chancelier un pouvoir législatif exclusif pendant quatre ans, autrement dit le droit de gouverner et de légiférer sans l’accord des députés
Les sociaux-démocrates refusent le vote du décret. Hitler, à la tribune, les couvre d’injures. Mais le chef du Zentrum, Monseigneur Ludwig Kaas, convainc son groupe parlementaire de voter pour Hitler, contre la vaine promesse que celui-ci respecterait le droit de veto du président Von Hindenburg. Fort de la majorité indispensable des deux tiers, Hitler dispose dès lors d’un pouvoir dictatorial sur la plus grande puissance d’Europe continentale.
Dès le 31 mars, faisant usage du décret d’habilitation, Hitler dissout les Diètes (ou assemblées législatives) des différents États qui composent la République allemande, à l’exception de la Prusse.
 «Autodafé des livres»
La dictature hitlérienne organise, le 10 mai 1933, sur la place de l’Opéra, face à l’université de Berlin, d’un «autodafé rituel des écrits juifs nuisibles». 20.000 livres sont brûlés. Parmi les auteurs voués au feu figurent Heinrich Heine, Karl Marx, Sigmund Freud, Albert Einstein, Franz Kafka, Stefan Zweig, Félix Mendelssohn-Bartholdy. Les oeuvres des artistes «dégénérés», tels Van Gogh, Picasso, Matisse, Cézanne et Chagall, sont par ailleurs bannies des musées.
 Avènement du IIIe Reich
L’année suivante, le 2 août 1934, le vieux président de la République allemande, le maréchal Paul Von Hindenburg décède.
Hitler profite de sa disparition pour réunir les fonctions de président et de chancelier. Il proclame l’avènement d’un IIIe Reich allemand dont il se présente comme le Führer (guide en allemand), avec un pouvoir dictatorial.
Adolf Hitler devient Chancelier du Reich – 30 janvier 1933 – Pathé-Journal
1933
30 janvier: Adolf Hitler est nommé chancelier par le Président Von Hindenburg.
22 mars: Le premier camp de concentration officiel ouvre à Dachau, un petit village situé près de Munich. Son commandant est l’officier SS Theodor Eicke.
1er avril: Boycott des magasins juifs et entreprises juives.
7 avril: Interdiction aux juifs d’enseigner dans les universités ou de travailler dans des services publics.
26 avril: Création de la Gestapo (“Geheime Stat Polizei” – Police secrète d’État) par Hermann Göring, ministre de l’intérieur de Prusse.
10 mai: Autodaffé de livres écrits par des juifs, des opposants politiques, ou tout auteur ne se situant pas dans la ligne du parti.
14 juillet: Loi enlevant la citoyenneté allemande aux réfugiés juifs d’Europe de l’est.
1934
2 août: Hitler se proclame “Führer und Reichskanzler ” (Chef et chancelier du Reich). Les forces armées allemandes doivent lui jurer obéissance.
1934
2 août: Hitler se proclame “Führer und Reichskanzler ” (Chef et chancelier du Reich). Les forces armées allemandes doivent lui jurer obéissance.
1935
31 mai: Les juifs sont exclus de l’armée allemande.
15 septembre: ”Lois de Nuremberg”: les premières lois raciales sont publiées; les juifs perdent leur citoyenneté allemande, ne peuvent se marier avec de aryens ou même porter le drapeau allemand.
15 novembre: Première définition officielle du juif: quiconque ayant trois grand-parents juifs; quiconque ayant deux grand-parents juifs et se déclarant membre de la communauté juives.
1936
3 mars: Les médecins juifs sont interdits de pratique.
7 mars: L’armée allemande occupe la Rhénanie démilitarisée par le Traité de Versailles.
17 juin: Le Reichführer SS Himmler (chef suprême de la SS) est nommé chef de la police allemande.
12 juillet: Ouverture du camp de concentration de Sachsenhausen.
25 octobre: Création de l’Axe Rome – Berlin par Hitler et Mussolini.
1937
15 juillet: Ouverture du camp de concentration de Buchenwald.
1938
13 mars: Anschluss (annexion de l’Autriche au Reich): toutes les lois raciales allemandes sont désormais d’application en Autriche
26 avril: Enregistrement obligatoire de tous les biens et propriétés juives en Allemagne.
Mai: Ouverture du camp de concentration de Flossenburg.
6 juillet: Conférence d’Evian à propos du problème des réfugiés juifs.
1 août: Adolf Eichmann crée le bureau d’émigration juif à Vienne afin d’accélérer l’émigration des juifs.
3 août: Lois antisémites en Italie.
8 août: Ouverture du camp de concentration de Mauthausen en Autriche.
30 septembre: Conférence de Munich: l’Angleterre et la France accepte l’occupation des Sudètes par l’Allemagne.
5 octobre: Suivant la requête des autorités suisses, l’Allemagne appose un “J” dans les passeports appartenant aux juifs, et ce afin de réduire l’émigration des juifs vers la Suisse.
28 octobre: 17.000 juifs polonais vivant en Allemagne sont expulsés. La Pologne refuse de les admettre et 8.000 d’entre eux sont bloqués dans le village frontière de Zbaszyn.
7 novembre: Assassinat à Paris du diplomate allemand Ernst vom Rath par Herschel Grynszpan.
9-10 novembre: Kristallnacht (Nuit de Cristal): pogrom anti-juif en Allemagne, Autriche, et dans les Sudètes; 200 synagogues détruites; 7.500 magasins juifs pillés; 30.000 hommes juifs emprisonnés dans les camps de concentration (Dachau, Buchenwald, Sachsenhausen).
12 novembre: Décret forçant tous les juifs à céder leurs entreprises à des aryens.
15 novembre: Les élèves juifs sont exclus de toutes les écoles allemandes.
12 décembre: Une amende de 1 milliard de Marks est imposée aux juifs pour les destructions occasionnées durant la Nuit de Cristal.
1939
30 janvier: Discours d’Hitler au Reichstag menaçant la race juive d’extermination (Vernichtung) au cas ou une guerreéclaterait en Europe.
15 mars: L’Allemagne occupe la Tchécoslovaquie.
18 mai: Ouverture du camp de concentration de Ravensbruck.
23 août: Le pacte Molotov-Ribbentrop est signé: pacte de non-agression entre l’Allemagne et l’Union Soviétique. 1 septembre: L’Allemagne envahit la Pologne. Début de la Seconde Guerre Mondiale. durant les six semaines qui suivent, 16.336 civils seront assassinés dans 714 localités par les nazis. Au moins 5.000 d’entre eux étaient juifs.
1 septembre: Invasion de la Pologne. Début de la Seconde Guerre Mondiale

http://www.les-crises.fr

mardi 29 janvier 2013

Ne taisons pas le génocide palestinien , il fait partie intégrante de l'après guerre et reste la conséquence de l'attribution de la constitution de l'état d'Israël par les pays de l'occident vainqueur de la l'Allemagne


USA : Israël ne fait pas l’unanimité
La campagne "Arrêtons de donner des milliards à Israël" se poursuit aux Etats-Unis, tandis que des militants californiens sont allés demandé vendredi, à l’occasion des commémorations sur le génocide des juifs, si le génocide des Palestiniens ne méritait pas lui aussi, qu’on tire la sonnette d’alarme.
Les militants américains ont fait accrocher un nouveau panneau de la campagne "Stop Billions to Israel" à Houston au Texas, et sont allés l’inaugurer la semaine dernière malgré le froid. 
Lors d’un meeting le même jour, ils ont évoqué les nouvelles mesures de colonisation et les méthodes de résistance palestinienne comme à Bab El Shams, estimant que le courage des résistants palestiniens devaient être prolongé par des actions internationales, dont la poursuite de leur campagne d’affichage. 
Celle-ci est payante, mais autorisée, contrairement à un pays comme la France, et les militants texans ont décidé de collecter 5000 dollars supplémentaires pour prolonger de deux semaines la campagne sur les murs mais aussi sur les transports en commun comme les bus. 
Source : http://www.stopbillionstoisrael.com/ 
Par ailleurs, à l’université de Boulder, dans le Colorado, des militants pour une Palestine Libre sont allés demander, à l’occasion de commémorations sur l’holocauste, vendredi dernier, pourquoi on fait payer aux Palestiniens le génocide des Juifs ? 
Ils ont déclaré que le nettoyage ethnique entrepris à l’encontre des Palestiniens était également une forme de génocide et qu’il n’y avait pas de raison de passer sous silence la Nakba, c’est à dire la destruction par Israel de 400 villages palestiniens, l’extermination de milliers de Palestiniens et l’expulsion de 750.000 autres en 1948. 
Un nettoyage ethnique qui se poursuit, en plus de l’interdiction faite à des millions de Palestiniens d’exercer le droit au retour dans leur pays. 
Plusieurs militants ont donc estimé que s’il était normal de se recueillir en mémoire des millions de Juifs exterminés pendant la seconde guerre, ils se devaient également de manifester en silence leur solidarité avec les Palestiniens martyrisés. 

Source : https://sites.google.com/site/cudiv... 

CAPJPO-EuroPalestine

Mali , fausse guerre ? ou guerre contre le pays touareg ? guerre humanitaire contre le terrorisme ou guerre pour les richesses du sous sol du nord Mali? comme Bush , Sarkozy ou Obama , plus le mensonge est gros plus il a de change d'être cru....



Mali : Faux putsch, fausse guerre.

Depuis le début de l’intervention française au Mali, tous les journaux en parlent à longueur de colonnes. Pour dire quoi ? Rien ou presque. On nous relate des prises de localités desquelles l’ennemi s’est enfui, des bombardements dans le désert vide lui aussi. Et de poursuite de djihadistes insaisissables. De temps en temps, on nous informe qu’un mirage a décollé de telle ou telle base, un gros « bang », causé par un avion dépassant le mur du son, a été entendu dans le sud de la France. Nous sommes en guerre, n’est-ce pas. Mais une guerre sans morts. Après le cafouillage du premier jour du service de presse des armées, tout est rentré dans l’ordre. Pas de victimes donc. Ni d’un côté, ni de l’autre. Même après les quelques corps à corps qu’on nous rapporte, comme pour enflammer notre imagination et nous ramener au temps du chevalier Bayard. Tout juste voit-on quelques photos avec des soldats posant devant les caméras et les photographes. Comme en manœuvre. Bien sûr, les chaînes de télévision ne manquent pas de nous montrer leurs innombrables reportages sur l’homme de la rue heureux, soulagé et reconnaissant. Drôle de guerre, sans fronts, sans combats, qui en rappelle une autre en 1939. La comparaison s’arrêtera là, bien sûr. 
Ici, tout est différent ; le contexte, les objectifs, les moyens, et surtout l’ennemi. L’ennemi ou les ennemis ? On nous dit qu’il y a plusieurs factions rivales, hostiles les unes aux autres. Sans compter que la zone à « libérer » est occupée par une autre faction qui, elle, n’est pas tout à fait un ennemi, puisqu’elle nous propose son alliance. Pour ceux qui veulent s’y retrouver dans cette bouillabaisse géopolitique, je leur souhaite bien du courage. Car, de logique, il n’y en a point. En tout cas pas dans le scénario que l’on nous a écrit et qu’on nous somme d’accepter. 
La logique est ailleurs et se résume en quelques mots : il faut intervenir au Mali, coûte que coûte. Partant de là, les questions qui se posent et leurs réponses sont d’une tout autre nature. Pour y voir clair, je vous propose un exercice original, qui consiste à dérouler cette histoire malienne en sens inverse, comme Thésée remontant le fil d’Ariane pour retrouver son chemin. 
Regardons les évènements, du plus récent aux plus anciens. On remarquera, au passage, qu’à chaque étape, la réponse donnée au problème s’avère être la seule réponse possible. Trop beau. L’armée française est donc au Mali, alors même que le principe d’une force d’intervention africaine avait été accepté par l’ONU. Mais la date de cette intervention était repoussée et des négociations avec les « rebelles » étaient en cours, négociations qui risquent, malgré les efforts de certains, d’aboutir à des accords. Malheureusement, tant que les discussions ne sont pas terminées, il n’est pas question d’agir. Sauf si… Une rupture du dialogue ? Il y a eu des tentatives. Mais, tenaces, les diplomates ont continué leurs palabres. Un massacre, alors ? Non, pas jusque-là, quand même. Un danger imminent obligeant à une réaction d’urgence ? Bingo. Il faut donc que les rebelles fondent sur la capitale, Bamako. Dans l’émotion, personne ne se rappellera que ces rebelles n’en ont rien à faire de Bamako et de tout le sud du Mali. Qu’ils sont appelés « rebelles » justement parce qu’ils voulaient créer un état indépendant au nord. Qu’ils n’ont strictement aucun intérêt à tenter d’investir une ville autrement plus défendue que le reste du pays et qu’ils n’ont aucun moyen numérique de tenir. Dans l’émotion toujours, on pourra penser qu’ils vont à la récolte de quelques otages européens, alors que l’on sait qu’il n’y avait presque plus de Français à Bamako. Il restait bien quelques américains, mais quand on sait que les ambassades américaines sont de véritables bunkers, on hésite quelque peu à s’y frotter. C’est le genre de lieux qu’on contourne en évitant tout geste hostile à moins de cent mètres. 
Nous voilà donc dans l’urgence qui exige une réponse rapide. Fini les bla-bla des négociateurs qui n’ont plus qu’à rentrer chez eux. Pour rester dans les règles, il faut un appel officiel du gouvernement Malien. Ce qui fut fait. Question : pourquoi le gouvernement malien est-il obligé de faire appel à l’étranger pour défendre sa capitale d’une poignée de terroristes en pickup ? Parce que l’armée malienne est mal armée et mal entrainée, grâce à un embargo bien opportun décidé par la CEDEAO au lendemain du putsch du capitaine Sanogo. Pendant des mois, un matériel militaire considérable resta bloqué dans les ports d’Abidjan, de Conakry et de Dakar. Il y avait, entre autres, 140 blindés et semi –blindés, 50 lanceurs d’obus, des véhicules de transport de troupes, des Kalachnikov, des munitions etc… Il y avait également des avions Soukoï, en attente dans certains ports européens. Tout cet arsenal venait de Russie. 
Devant cette faiblesse militaire et le désarroi d’un pays ami, la France ne pouvait se dérober à son devoir. L’urgence prime sur la restructuration et le réarmement de l’armée malienne, dont le chef, rappelons-le est…Amadou Haya Sanogo dont le coup d’état de mars 2012 fut la cause de l’embargo. Tiens, tiens… Pourquoi ce jeune capitaine a-t-il fait ce putsch qui ne pouvait qu’engendrer une telle réponse ? Pourquoi démettre un président, Amadou Toumani Touré, qui n’est qu’à deux mois de la fin de son mandat et qui n’a pas l’intention de se représenter ? Explication officielle : mauvaise gestion de la crise avec les rebelles du Nord. Pourtant, un mois après le départ du mauvais gestionnaire ATT, les sauveurs du Mali assistaient, impuissant à la scission de leur pays et à la déclaration par le MNLA, de l’indépendance de l’Azawad. Le coup d’état militaire a eu donc pour conséquences, d’une part d’installer une zone rebelle au nord, et d’autre part, de créer le chaos institutionnel, vite réglé d’ailleurs par la CEDEAO. Mission accomplie (savaient-ils seulement pourquoi ils ont fait le putsch), les militaires rentrent dans leurs casernes, attendant les armes que Amadou Toumani Touré leur avaient commandées pour leur permettre de défendre leur pays et de combattre plus efficacement les rebelles.
A Bamako, tout est en place. Il n’y a plus qu’à attendre de voir ce que vont faire les sécessionnistes. Qui sont-ils ? On nous parle du nord du Mali comme un fief des Tamacheks (les Touareg). Rien n’est plus faux. On y trouve aussi des Peuls et des Songhaïs. En fait, les Tamacheks sont même minoritaires. On les retrouve aussi bien au Niger qu’en Algérie et en Lybie. Comme d’ailleurs leurs voisins Peuls qui, eux sont encore plus éclatés à travers l’Afrique. 
On nous dit également que les Touareg étaient opprimés par le pouvoir central. C’est comme dire que les corses sont opprimés par Paris, comme l’affirment certains indépendantistes. Ces « opprimés » disposent d’une délégation à Bamako et perçoivent des subventions destinées au Nord-Mali. Dans tous les pays africains, les minorités se sont toujours senties lésées, à tort ou à raison, quand leur ethnie n’était pas au pouvoir. Le Mali n’échappe pas à la règle. Il reste que les Touareg, ce peuple fier, a toujours, depuis des décennies, réclamé son autonomie, non pas en tant qu’état, mais pour garder sa liberté qu’il a su préserver. Ayant eu peu de contacts avec les colonisateurs occidentaux, les Tamacheks se sentent peu concernés par les administrations d’origine coloniale dont ont hérité les états dans lesquels ils vivent. Cette volonté d’indépendance ne pouvait que susciter toutes les instrumentalisations que l’on peut aisément deviner. Sans compter qu’après la guerre de Libye, certains d’entre eux, qui combattirent auprès de Kadhafi, rentrèrent chez eux avec armes et bagages. Mieux armés et bien entrainés, ils avaient de quoi inquiéter durablement le gouvernement central. S’il n’y avait eu qu’eux, le problème serait encore inter malien, agrémenté des interférences étrangères habituelles. 
Pour aboutir au but final, il était hors de question de compter sur les maliens seuls, qui, peut-être, auraient fini par trouver un terrain d’entente, ou auraient mis des mois avant d’en découdre sérieusement, sachant que l’armée allait bientôt être dotée d’un vrai arsenal de guerre venant de Russie. Un petit coup de pouce s’imposait. La main d’œuvre ayant servi en Libye auprès de l’OTAN fera l’affaire. Cela aura également l’avantage de désengorger la Libye et laisser la place à la politique. Voici donc que débarquent des barbus dans un pays qu’ils ne connaissent pas et qui n’a d’autre intérêt pour eux que le salaire qu’ils perçoivent, avec pour mission de faire ce pourquoi ils sont payés : terroriser et surtout faire parler d’eux et de leurs actes. Le pauvre MNLA est vite dépassé devant ces pros. Les terroristes sont là. Qui dit terroristes dit lutte mondiale contre le terrorisme. Ce n’est plus une affaire locale. Le gouvernement malien n’a plus droit à la parole. Ou plutôt si : en tant que perroquet de décisions qui viennent d’ailleurs, ceci pour respecter la légalité internationale. 
Ainsi, tout se tient et devient clair. Quant au pourquoi, c’est une autre histoire. Ah la lutte contre le terrorisme ! La meilleure trouvaille du 21ème siècle, comme le fut la lutte contre le communisme au 20ème siècle. 


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dimanche 27 janvier 2013

Florence Cassez/Le spécialiste français de l’Amérique latine Hugues Kéraly a donné de nombreux détails sur cette affaire, bien loin de la désinformation sur l’émotionnel que les médias français ont choisi d’utiliser/ Au moment où Florence Cassez était reçue comme une star du Show-business, le corps de Yann Desjeux, l’otage français tué sur le site gazier en Algérie, est arrivé lui aussi à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. La dépouille a été accueillie par la famille du défunt lors d’une cérémonie intime.


Florence Cassez
Le spécialiste français de l’Amérique latine Hugues Kéraly a donné de nombreux détails sur cette affaire, bien loin de la désinformation sur l’émotionnel que les médias français ont choisi d’utiliser.
Il s’avère que contrairement à ce qui est dit, à savoir que Florence Cassez serait victime d’une justice mexicaine cynique et corrompue (le Mexique, cette Russie d’Amérique du Sud ?), celle-ci aurait en réalité visiblement commis des actes plutôt graves. Elle aurait en effet rencontré, par l'intermédiaire de son frère, Sébastien Cassez, Israël Vallarta Cisneros, présenté aujourd’hui comme le kidnappeur en chef d’un gang très violent, le gang du zodiac ou Los Zodiaco. Israël Vallarta serait suspecté d’enlèvements mais aussi de meurtre et est à ce jour toujours incarcéré au Mexique.
Lors de leur arrestation en 2005 dans le ranch ou ils séquestraient leurs prisonniers, la police avait découvert des armes et des munitions de guerre, réservées aux forces armées, ainsi que trois otages enfermés dans une petite dépendance de la propriété. Parmi les effets personnels de Florence Cassez, la police mexicaine avait saisi une liste de 20 noms et adresses de familles fortunées de la capitale.
L’une des trois otages était Cristina Ríos Valladares, enlevée le 19 octobre 2005 avec son mari et leur fils, et séquestrée avec son fils, pendant 52 jours jusqu'au 9 décembre 2005. Dans une interview cette victime oubliée des grands médias français déclare que son fils et elle reconnaissent Florence Cassez comme leur ravisseuse grâce à sa voix et son accent et que cette dernière a extrait du sang de l'enfant pour l'envoyer au père et a menacé la mère de la tuer.
Alors que les parents de Florence n’ont pas hésité pour leur part à mentir à la presse et au président de la République en affirmant qu’ils ignoraient tout, eux aussi, des activités criminelles d’Israël Vallarta Cisneros au point de ne l’avoir jamais rencontré, des photos publiées dans la presse mexicaine (puis sur des blogs français) semblent au contraire prouver les très joyeuses relations établies entre la famille Cassez et le chef du gang.
Florence CassezLe 27 avril 2008, Florence Cassez avait été accusée de quatre enlèvements, d’associations de malfaiteurs et de possession d’armes. Elle avait été condamnée à 96 ans de prison mais la peine effective était en réalité de 20 ans. Le 3 mars 2009, Florence Cassez récolte de sa demande d’appel 40 ans de plus et se retrouve donc condamnée à 60 ans, la peine maximale au Mexique.
En mars 2011, son avocat mexicain dépose un recours pour inconstitutionnalité devant la Cour suprême du Mexique. Le 7 mars 2012, quatre juges sur cinq reconnaissent effectivement des irrégularités de procédure, mais seuls deux d’entre eux se prononcent pour libérer la criminelle dont la culpabilité a été établie. Faute de majorité, une nouvelle réunion est prévue. En janvier 2013, une proposition d’annulation de la condamnation de la Française est de nouveau transmise aux juges avec renvoi devant la cour d’appel. Mercredi 23 la Cour examine l’affaire pour la seconde fois et libère Florence Cassez, sans toutefois confirmer son innocence, puisque semblable à la Cour de cassation française, la Cour Suprême du Mexique examine la forme des affaires de justice et non le fond.
Elle s’est donc prononcée sur les vices de forme émaillant le dossier de la Française mais pas sur sa culpabilité.
La politique une nouvelle fois semble avoir été au cœur de l’affaire. Le président Français, l’un des soutiens les plus actifs de Florence Cassez, choisira de dédier l'année du Mexique en France (2011) à Florence Cassez. Cela entrainera la colère du président du Mexique Felipe Calderón qui annoncera le retrait du Mexique de ces manifestations culturelles, entrainant l’annulation de l’événement. Coté Mexicain, Hugues Kéraly affirme avoir discuté avec un jeune ancien ministre du président Felipe Calderón qui lui aurait déclaré : « Florence Cassez ? On l’aurait bien laissé partir en France avant le printemps 2011, conformément à la convention de Strasbourg que nous avons imprudemment signée. Mais Sarkozy nous insulte. Delanoë nous conspue. Alliot-Marie en rajoute des tonnes face à son Parlement. Ce sont eux et personne d’autre qui viennent de condamner la petite Française à perpétuité ! Vous devriez vous en ouvrir à notre ami commun Nicolas Sarkozy, pour raisonner sa fougue, la prochaine fois qu’il viendra prendre galamment de vos nouvelles, au téléphone, dans la cellule de votre prison. »
Mais en décembre 2012, le très conservateur et intransigeant Felipe Calderón (qui avait notamment fait campagne contre la criminalité) voit lui succéder Enrique Peña Nieto.
Florence Cassez est donc rentrée en France, avec les honneurs et en bénéficiant d’une couverture médiatique exceptionnelle. Une foule de journalistes l’attendait lors de son arrivée en France et ceux-ci ont même été conduits dans une salle de presse du pavillon d'honneur de Roissy. C'est là qu'arrivent généralement les personnalités importantes comme les chefs d'Etats.
Laurent Fabius lui-même est allé l’accueillir à l’aéroport, accompagné de Frédéric Cuvillier, ministre délégué aux Transports à l'aéroport de Roissy. La mère de Florence Cassez a reçu la visite de Valérie Trierweiler pendant que l’ancienne détenue a été reçue vendredi soir (25 janvier) avec toute sa famille à l'Elysée.
Si les médias français s’emballent, les médias Mexicains eux déchantent en rappelant que Florence Cassez est libre mais vraisemblablement... Coupable !
On peut évidemment disserter des heures sur le cas Cassez et sa culpabilité éventuelle ou non. Nous avons le droit de penser que sa peine est suffisante ou pas. Mais on peut se poser la question suivante :qu’est ce qui peut justifier de tels honneurs pour une jeune femme dont la culpabilité semble plus que probable ? Est-ce une maladresse politique française pour froisser volontairement les mexicains ? Je frissonne en imaginant l’accueil médiatique guignolesque que pourrait recevoir les Pussy Riot si celles-ci, libérées, étaient faites citoyennes d’honneur de Paris voir naturalisées françaises comme le souhaitent certains responsables politiques de la majorité actuelle. Je profite de cette tribune pour rappeler à nos élus que leur travail est en priorité de s’occuper de leur concitoyens et non pas de faire du Buzz médiatique. Ceux-ci feraient donc bien de s’occuper en priorité des 2 216 français détenus à l’étranger, dont 7 sont du reste condamnés à la peine de mort.
Enfin il faut dire je crois à nos amis Mexicains la honte qui frappe les Français. La honte qui frappe la France après l’annulation de l’année croisée entre les deux pays bien sûr mais pas seulement. Au moment où Florence Cassez était reçue comme une star du Show-business, le corps de Yann Desjeux, l’otage français tué sur le site gazier en Algérie, est arrivé lui aussi à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle. La dépouille a été accueillie par la famille du défunt lors d’une cérémonie intime.
Ce dernier, selon les témoignages d’autres prisonniers, s’est comporté en véritable héros, notamment en rassurant les otages, en détournant d'eux l'agressivité des ravisseurs, et en parvenant même à désamorcer le détonateur de la charge explosive de la ceinture avec laquelle les terroristes l’avait attaché. Pourtant seule la ministre déléguée des Français de l’étranger (SIC) avait fait le déplacement. Yann Desjeux n’a lui pas eu droit ni au pavillon d’honneur, ni à une couverture médiatique nationale que pourtant, il aurait sans doute bien plus mérité.
Alexandre Latsa

Israël , un vote de plus sans résultat probant ni pour l'un pour l'autre la droite et la gauche se retrouve à égalité , pourtant est ce que l'occupation de la Palestine va continuer? Oui car il n'y a pas aujourd'hui de volonté politique pour rendre la liberté au peuple Palestinien...Pourtant la France serait tout autant fondée à exiger le retour d'Israël à ses frontières de 1967 que d'intervenir au Mali


A en croire les « com­men­ta­teurs », les résultats des élec­tions israé­liennes, auraient marqué un certain « recen­trage » sur l’échiquier poli­tique et consti­tue­raient donc un semi échec pour Neta­nyahou.
Il est vrai que les ques­tions sociales ont joué contre lui du fait de la poli­tique qu’il a suivie et qui avait pro­voqué des mou­ve­ments popu­laires consi­dé­rables.
Mais nous savons trop ce que la poli­tique israé­lienne a de conti­nuité sur la longue durée concernant l’occupation et la colo­ni­sation pour avoir quelque illusion sur les consé­quences d’une éven­tuelle recom­po­sition poli­tique. Les partis arrivés en tête du scrutin, y compris ceux pré­sentés comme au « centre », ont en commun d’être tous dans la négation totale des droits nationaux du peuple pales­ti­niens tels qu’ils sont uni­ver­sel­lement reconnus et contenus dans le droit international.
Les sor­dides ou subtils jeux d’alliances, qui sont le quo­tidien de la poli­tique inté­rieure israé­lienne, ne débou­cheront pas, quelle que soit la future coa­lition gou­ver­ne­mentale, sur une remise en cause de la poli­tique de colo­ni­sation.
La fin de celle-​​ci, n’a pour ainsi dire pas fait l’objet de débats comme si le « statu quo » de l’occupation appa­raissait indé­pas­sable. C’est pré­ci­sément cela que la com­mu­nauté inter­na­tionale, à com­mencer par l’Union euro­péenne, doit refuser car entre la paix et la guerre, la liberté et l’occupation, il n’est pas de « statu quo » pos­sible. On ne peut laisser le rouleau com­presseur de la colo­ni­sation pour­suivre son avancée. Quelle que soit la com­po­sition du futur gou­ver­nement, il serait illu­soire d’espérer qu’il s’engage sur le chemin de la paix sans y être contraint.
La France doit agir dans cet esprit, luci­dement. Sans attendre elle doit envoyer à tous un signal clair : recon­naître de manière bila­térale l’État de Palestine dans les fron­tières de 1967 avec Jérusalem-​​Est comme capitale et prendre enfin des mesures pour sanc­tionner la colo­ni­sation. Ce sera ainsi un message pour la société israé­lienne qui ne doit pas pouvoir rester dans un déni de la réalité et un signe d’espoir pour la popu­lation pales­ti­nienne qui n’a que trop souffert.

dimanche 20 janvier 2013

A toi le paysan


A TOI LE PAYSAN
Toi le paysan
Du matin jusqu’au soir,
Du plancher des vaches ,
Au tracteur que l’on dit puissant,
Il te faut travailler et prévoir,
Cogiter ,hésiter et supputer,
Dans ton labeur toujours emprisonné,
La nature t’accompagne
Dans toutes tes décisions ;
Et ,passent les saisons, telle une horloge biologique
Organisent ta vie.
Au prix d’immenses sacrifices
De la terre , tu tires ta survie
Que te dispute cette Europe mercantile
En prétendant t’aider ,ne fait que t’asservir .
Toi le paysan,
Où dans tes veines
Coule une sagesse séculaire,
Revendiquée par des marchands de rêves
Pour qui ne comptent que le pognon.
Toi le paysan,
Dont le bon sens légendaire 
Ne t'aide qu'a donner un avenir
Aux cycles des générations .
Toi le paysan,
Dont les pieds collent à la terre nourricière ,
Ou ton courage s’y régénère ;
Souvent moqué pour tes chausses maculées,
La société devenue artificielle, et tellement superficielle,
En oublie ton rôle essentiel.
Ainsi disparaît,
Si l’on y prend garde, les fondations
De toute une société,
Qui se met à vénérer
de[ performants] agriculteurs.

Jean Claude Depoil

quand çà pue à droite , , voici un témoignage qui en dit long sur le cloaque de la droite , l'extrème droite et de l'intégrisme catholique , cet homme témoigne notamment au sujet de ce personnage médiatisé : Frigide Barjot ; après vous continuerez d 'avaler les conneries du pouvoir médiatique ? si oui si oui achetez de l'huile de foie de morue ça fait "passer les plats dégueulasses"


Mariage pour tous vs Manif Pour Tous : Frigide Barjot cheval de Troie de l'extrême-droite


Les étranges organisateurs de La Manif contre le mariage pour tous

Je suis catholique. Et homosexuel1. J'ai longtemps été un ami de Frigide Barjot. Jusqu'à ce qu'elle décide de devenir l'égérie du mouvement contre le mariage pour tous. Elle ne le sait pas
mais nous ne sommes plus amis, parce que je ne peux pas être ami avec une personne homophobe. Elle m'a fait beaucoup de peine et beaucoup déçu. Malgré les bons souvenirs que je garde des jours heureux dans la maison de vacance du couple Barjot-de Koch à Port-Grimaud, je ne peux garder çà sur le cœur. Je voudrais en guise d'adieu, faire connaître quelques vérités sur le couple Barjot-de Koch, vérités plus ou moins connues, mais qui mises ensemble éclairent ces personnages d'un jour nouveau. Certains s'indigneront que je souhaite conserver l'anonymat. C'est juste que je ne veux pas être encore victimisé une fois de plus par la Barjot2.
Frigide Barjot - de son vrai nom Virginie Tellene, née Virginie Merle - est une humoriste et chroniqueuse mondaine. Elle dirige avec son mari, Bruno Tellenne, plus connu sous le nom Basile de Koch, le « groupe d'intervention culturel » Jalons qui utilise des pseudonymes en forme de jeux de mot et publie des pastiches de grands journaux3, met en scène des happenings humoristiques et publie des livres4 ou des disques. Jalons a publié un journal humoristique du même nom, sous forme de fanzine dans les années 1980, puis sous forme de magazine jusqu'à la fin des années 1990. L'humour des Jalonspermet à son "président à vie" d'instiller dans les conscience des thèmes réactionnaires, sous les habits de la farce5.


Frigide Tartuffe


En 2009, Virginie Tellenne-Frigide Barjot a fait un pastiche d'un genre nouveau: elle a simulé une « conversion » subite au catholicisme pour prendre la défense du pape Benoit XVI dans les médias sur les différentes polémiques qui émaillent l'actualité, dont la levée des excommunications des évêques ordonnés par Monseigneur Lefèvre, particulièrement l'évêque niant l'existence des chambres à gaz, Monseigneur Williamson6.
Elle crée un groupe pro-Benoît XVI sur Facebook, met en ligne un site Internet, « Touche pas à mon pape »7 et organise un « Benoîthon »8 sur le parvis de Notre-Dame.
Elle prétend s'être « mu(é)e en pilier de confessionnal à la mort de Jean-Paul II » en 2005. Cependant Frigide et son mari sont issus de familles très catholiques, ils ont toujours été catholiques9. Ainsi, sa belle-mère AnnickTellenne, la mère de Bruno Tellenne-Basile de Koch, est animatrice sur la chaîne confessionnelle KTO10. Le couple de Koch-Barjot professe son catholicisme depuis toujours. Un catholicisme bien étrange et marqué à l'extrême-droite : ils ont été mariés par l'abbé de Nantes, gourou de la secte "catholique" intégriste CRC.

Qui est l'abbé de Nantes ? Qu'est ce que la CRC ?


Georges de Nantes était un prêtre catholique, fondateur de la Ligue de la Contre-Réforme Catholique ou CRC, classée officiellement comme secte par l’État français depuis 199511. Sous le pseudonyme d’Amicus, il rédige des écrits polémiques et politiques dans l'hebdomadaire maurrassien de l'Action Française Aspects de la France, il y condamne la Démocratie « fille de la Révolution» et milite pour une monarchie de droit divin. En 1950, il est exclu de sa charge d'enseignement à cause de ses prises de position politiques en faveur du pétainisme. Lors de la guerre d'Algérie, l'abbé de Nantes prend ouvertement position pour l'Algérie Française12, et avec l’aumônier de la 10eme division parachutiste de Massu, le Père Delarue, il est le seul prêtre à défendre et justifier l'emploi de la torture en Algérie13.
L'abbé Georges de Nantes, a cru toute sa vie qu'il était investi d'une mission divine. Cette mission, qu'il présente comme une prophétie de l'Ancien Testament, fait de lui l'unique sauveur de l’Église, ce qui lui permet, entre autres, d'accuser Paul VI et Jean-Paul II d'être des suppôts de Satan14. Frappé de suspense à divinis par les autorités de l'Église catholique, il a néanmoins poursuivi ses activités pastorales au sein de sa communauté des « petits frères et des petites sœurs du sacré-cœur » de Saint-Parres-lés-Vaudes (Aube). Prêtre du diocèse de Troyes suspendu par son évêque depuis 1966, il se prend pour l'intermédiaire charismatique privilégié de Dieu. Il mobilise ses religieux en permanence avec des thèmes tels que l'angoisse de la fin des temps, la crainte de l'invasion imminente de la France par les soviétiques ou la peur du feu de l'enfer. 
Il est responsable de beaucoup de souffrances dans les familles et d'égarements dans les esprits de ses fidèles dont il compose ou défait les couples à loisir. Il a été accusé de pratiques abusives, parmi lesquelles le « Baiser Mystique »15 – pas mystique du tout - donné par l'abbé à certains membres de sa communauté : il s'est rendu coupable de graves abus sexuels sur des moniales de sa communauté aujourd'hui réfugiées au monastère de Draguignan, dans l'évêché de Fréjus-Toulon.


Un clown triste

Basile de Koch, alias Bruno Tellenne, roi de la nuit parisienne, est chroniqueurclubbing à l'hebdomadaire Voici dans la rubrique La nuit, c'est tous les jours. Il tient une chronique sur la télévision dans l'hebdomadaire ultra-conservateurValeurs actuelles et collabore régulièrement au site d'extrême-droite Causeur.fr, propriété de l'ancien d'Ordre Nouveau et ancien directeur du magazine d'extrême-droite Minute, Gérald Penciolelli16.
Bruno Tellenne a été l’assistant parlementaire et la "plume" de Charles Pasqua17. C'est sous son influence que Charles Pasqua se veut un ardent partisan de la peine de mort et préconise une alliance avec l'extrême-droite, déclarant que « le FN se réclame des mêmes préoccupations, des mêmes valeurs que la majorité »18.

Basile de Koch a par la suite été un membre actif du très droitier Club de l'Horloge, créé en 1974 par Henry de Lesquen, président de Radio Radio Courtoisie, connue pour avoir reçu le révisionniste Faurisson à plusieurs reprises19.
En 1984, Basile de Koch est l'un des rédacteurs du rapport du Club de l'Horloge à l'origine de la théorisation de la « préférence nationale », idée-phare du Front National : on peut lire son nom en page 5 du rapport final des travaux de la commission qui définira le concept de préférence nationale20(La préférence nationale : Réponse à l'immigration, 1985 dirigé par jean-Yves Le Gallou, longtemps cadre du Front National avant de devenir membre fondateur du MNR de Bruno Mégret21).

Une famille d’extrémistes ?

Alors que Basile de Koch prétend n'avoir jamais appartenu à « aucune organisation dont il n'est pas le président », il s'inscrit dans sa jeunesse au syndicat étudiant d'extrême-droite GUD22, alors qu'il étudie à Assas, dont le groupuscule a fait son bastion.
Bruno Tellene-de Koch entraîne au GUD son frère Marc, connu du public sous le nom de Karl Zéro. Karl Zéro signe alors des dessins pour le groupuscule d'extrême-droite. Contrairement à ses affirmations, la première publication de Karl Zéro n'est pas sa bande dessinée intitulée Les aventures d'Edmond dans le fanzine Jalons, mais des Bédés antisémites, racistes et négationnistes. 

 La plus connue, « Tintin est-il juif ? »23 ou bien encore «Tintin est-il antisémite ? » (voir l'illustration ci contre, remarquez la signature de Karl Zéro).
En dépit de l'image de gauche que renvoie Karl Zéro dans les médias, il n'a pas abandonné ses convictions complotistes et négationnistes : lorsqu'il met en ligne une web télé, le Web 2 Zéro, il remet en question les attentats du 11-Septembre24.



 Quest-ce que le Gud ?

Le Groupe union défense, ou Groupe union droit, est un mouvement étudiant d’extrême droite créé en 1968 par l’ancien dirigeant d’Occident, Alain Robert, ami du couple de Koch-Barjot. Il est principalement implanté à l’université d’Assas Paris-II, où a étudié Basile de Koch. Il est aussi apparu dans d’autres grands centres universitaires, comme Lyon-III, où a étudié Frigide Barjot.
Illustration: Le GUD en 1986, durant la période de Basile de Koch et Karl Zéro.



 

L'ami Alain Robert

De sa période d'étudiant, le mari de Frigide Barjot a conservé ses amitiés extrémistes. Alain Robert est un proche du couple Tellenne, chez qui on peut le croiser. Il a été responsable d’Ordre nouveau25, il participe à la création du Front national, il en sera secrétaire général. Après la dissolution d’Ordre nouveau, il crée Faire Front puis le Parti des Forces Nouvelles. Par la suite, au cabinet de Pasqua, il retrouve Bruno Tellenne. Alain Robert s'y occupe des relations avec les collectivités territoriales. Alain Robert est membre du Groupe Jalons, il y est le leader de la mouvance facho "Nazisme & Dialogue", sous le nom de Hubert Mench (Ubermench, le surhomme, en référence à Nietzche).
 Ici à gauche (!) on le voit avec Jean-Marie Le Pen et le négationniste Roland Gaucher avec les lunettes.

Mensonge et faux semblants


Catholiques, mais pas trop...

Il ont bon dos de faire la morale à la télé en annonçant la fin du monde si les homos se marient ! Basile de Koch est un habitué des prétoires: dans le cadre de ses activités de parodiste, il a été poursuivi en justice pour « contrefaçon, plagiat et parasitisme ».
Après avoir travaillé pour Charles Pasqua, il a été "recasé" au Conseil général de l'Essonne dans un emploi fictif pour lequel il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis lorsqu'il comparaissait en compagnie de Xavière Tiberi26.
Si leur alcoolisme est notoire, il a même été vu à la télé par des millions de spectateurs sur M627, des rumeurs persistantes sur la consommation de cocaïne du couple Tellenne et sur leur deal occasionnel circule dans le Paris des peoples28. La paille et la poutre, Frigide !


Ce qui est moins connu, ce sont les penchants bisexuels de Bruno Tellenne-Basile de Koch.
Ils sont cependant connus de nombre d'homosexuels noctambules qu'il ramène au domicile conjugal, un très beau duplex sis 51, Rue de la Fédération, dans le XV eme arrondissement de Paris, où chacun d'eux dispose d'un étage. Il s'agit d'un HLM de la Ville de Paris qu'ils ont abusivement obtenu du temps où leurs amitiés droitières étaient nombreuses à l'Hôtel de Ville.
D'après des amis gays travaillant à l'Hôtel de Ville, l'actuelle municipalité pourrait se pencher sur cet abus de logement social.

Xavier Bongibault  et Laurence Tcheng-Reynes. Pieux mensonges ? 


Quiconque fréquente Frigide depuis 2009-2010 a été amené à rencontrer Xavier Bongibault.
Il est militant UMP – mais aussi du syndicat étudiant très à droite UNI: Xavier Bongibault n'a-t-il pas écrit dans son statut Facebook « réfléchis à la guérison du Molotov dans les banlieues par le lance-flammes »(2 novembre 2008) ? Ou encore, le 27 août 2010, à propos des Roms : « promotion exceptionnelle : vous avez perdu votre place en camp illicite ? La compagnie chart'air vous propose un aller simple défiant toute concurrence pour la Roumanie», ou enfin« au lieu de mettre le voile, allez-vous en, mettez les voiles » (7 février 2011).

Il prétend, à longueur d'interviews et d'entretiens être... athée ! C'est faux ! il a participé depuis des années à tous les rendez-vous ''cathos'' de Frigide : on peut le voir dans l'historique de son Facebook, où, de plus, il indique être « Chrétien, catholique, non baptisé »! Ce n'est tout de même pas la même chose !
Des rumeurs persistances ayant pour origine des suppressions suspectes de photos sur son Facebook supposent que Xavier Bongibault n'est pas gay – ce qu'il a l'air d'être cependant – encore qu'avec Frigide tout soit possible. Quoiqu'il en soit, Xavier Bongibault est une création de Frigide Barjot, un pastiche. J'ai moi-même été dans cette situation et je sais maintenant ce qu'il peut en coûter.





Comme moi, Laurence Tcheng est une fidèle de Saint Léon, plutôt du genre ultra catho, elle était très investie chez les scouts de France. Elle est une fan de longue date de fans-pages cathos et scouts en tout genre. Rien sur son implication à Gauche. A le demande de Frigide, depuis quelques semaines, Laurence dit dans les médias qu'elle est de gauche. Laurence est toujours fan de Valeurs Actuelles « l'hebdomadaire de la droite qui s'assume », et d'Atlantico aussi, mais encore de Nouvelles de France «  le portail libéral-conservateur » et de Causeur, comme il y a quelques semaines et quelle était de droite catho !
Plus récemment, je l'ai vu devenir fan de Rue 89, de la page de François Hollande, de Libération, et du courant catho du PS : les poissons roses. Un peu léger pour une militante de gauche investie ! Quand sur son statut Facebook, elle écrit qu'elle aime le XVIème arrondissement et le "baise main" (je savais pas que ça existais encore)... Elle en militante de gauche relève aussi du registre du pastiche et la Gauche pour le mariage républicain n'existe pas.
Le livre de la promo 1986 de Science Po dont fait partie Laurence la décrit comme ceci : « La petite Franco-Chinoise, la fille mystérieuse qui faisait tourner les cœurs de ses amis fêtards d'année préparatoire, a choisi sa vie. Elle a commencé une carrière propre et attendue dans une agence de communication, puis chez McDonald's. Elle est aujourd'hui institutrice dans des quartiers difficiles, près d'Asnières, dans les Hauts de Seine, où elle habite. Elle a redécouvert les richesses de la foi et se montre volontiers mystique. Elle ménage dans sa vie des plages de prière. »29

L'ensemble des associations que Frigide Barjot revendique dans son collectif n'ont ni adhérents ni existence réelle : Plus Gay Sans Mariage, la Gauche pour le Mariage Républicain, David et Eugena, ou encore homovox30.

La Manif pour tous, un repère de fachos ?

Un relais chez les fachos ?
Richard de Sèze, sous le pseudonyme de Vicomte de Puypeu31 préside "Restauration rapide" (jeu de mot sur Restauration Nationale32 – nom du mouvement monarchiste l'Action Française depuis 1945, suite à son interdiction pour intelligence avec l'occupant nazi), le courant "royaliste" du groupe Jalons.
Richard de Sèze est un sympathisant de la secte catholique intégriste CRC de l'abbé de Nantes et sert de relais auprès de militants d'extrême-droite, comme son cousin Thibault de la Celle, qui donne un coup de main à La Manif Pour Tous et qui sous le pseudonyme d'Hugues de Malval était secrétaire des étudiants d'Action Française.


Tugdual Derville
Parmi les principaux opposants au projet de mariage pour tous, il y a Tugdual Derville, délégué général de l’Alliance pour les droits de la vie, fondée par Christine Boutin33, devenue depuis Alliance Vita et comptant de nombreux militants de droite extrême34. Il est lui-même issu d'une famille d'extrême-droite : n'est-il pas le cousin germain35 du chef de file du mouvement néo-faciste MAS36, groupuscule très influencé par les néofascistes italiens de la Casa Pound37?
Tugdual Derville crie sur tous les toits qu'il refuse la politisation droite-gauche du débat sur le mariage pour tous. Pourquoi ne veut-il pas que cela profite à la droite républicaine ? N'est-ce pas parce qu'il voudrait le voir profiter à l'extrême-droite ?

Albéric Dumont
Le coordinateur de La Manif Pour Tous, le collectif lancé par Frigide Barjot contre le mariage pour tous, est Albéric Dumont. Il est le coordinateur de la Marche pour la Vie38, rassemblement anti-avortement composé pour l'essentiel de catholiques intégristes et où l'on retrouve de nombreux militants du GUD39
Albéric est un familier de ce milieu où il puise abondamment pour « compléter ses équipes » : c'est un ami d'Henri Frizac qu'il a connu lors de son passage à l'Action Française. Albéric Dumont fréquente également les Jeunesses identitaires d'Ile-de-France, dirigées par son cousin Gaëtan Bertrand40 dit Tannred, chanteur du groupe de rock identitaire français Hôtel Stella41.

Malgré toutes ses dénégations, malgré ses attaques contre l'Institut Civitas dont elle a voulu se servir comme d'un repoussoir, malgré l'instrumentalisation éhontée de potiches gay et de pastiches de gauche comme porte-paroles, Frigide Barjot s'est voulue l'égérie d'un mouvement homophobe dans son principe et enraciné dans l'extrême-droite. Frigide, Adieu !

1 Ça existe.
2 Je sais de quoi je parle.
3 L'Aberration, pastiche du quotidien Libération, Le Figagaro, pastiche du quotidien Le Figaro, Le Monstre, pastiche du quotidien Le Monde, Le Cafard acharné, pastiche de l'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné, Pourri-Moche, pastiche de l'hebdomadaire Paris-Match, Voirie, pastiche de l'hebdomadaire Voici, Coin de rue-Images immondes, pastiche de l'hebdomadaire Point de Vue (ex-Point de Vue-Images du Monde), Franche Démence, pastiche de l'hebdomadaire à sensation France Dimanche, L'Épique, pastiche du quotidien sportif L'Équipe, Qui Choisir, pastiche (publié à l'occasion de la présidentielle de 2002) du mensuel de consommation Que Choisir, Fientrevue, pastiche du mensuelEntrevue.
Le Monde d'Anne-Sophie, pastiche du succès mondial Le monde de Sophie du philosophe Danois Jostein Gaarder, Le manifeste foutiste : traité de sagesse à l'usage des petits et des glands (avec Frigide Barjot), Éditions Jean-Claude Lattès, 2000 (ISBN 2-7096-2125-8), Histoire de France de Cro-Magnon à Jacques Chirac (avec Luc Cornillon), La Table Ronde, 2004 (ISBN 2-7103-2736-8), Histoire universelle de la pensée de Cro-Magnon à Steevy (préface de Philippe Muray), La Table Ronde, 2005 (ISBN 2-7103-2812-7), Histoire universelle des religions de Cro-Magnon à Raël (préface de Jean-François Colosimo), La Table Ronde, 2006 (ISBN 2-7103-2898-4) Manuel d'inculture générale, Flammarion, 2009 (ISBN 2-08-122284-1)
9 Bruno Tellene a été élevé chez les jésuites du collège Franklin et « est assidu à la messe dominicale », voir le papier en date de 2000 :http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2007-01-16/basile-de-koch-l-epingleur-epingle/917/0/1668

11 Rapport parlementaire n° 2468 du 20 décembre 1995
17 Tout le monde le sait.
30 www.homovox.com/Homovox, par exemple, est un site pseudo-gay, propriété de Jean-Baptiste Maillard, webactiviste catholique :http://www.wikispi.com/index.php5?title=Jean-Baptiste_Maillard
34 Cf Fiammetta Venner, Extrême France : Les mouvements frontistes, nationaux-radicaux, royalistes, catholiques traditionalistes et provie, Grasset & Fasquelle, 2 novembre 2006 (ISBN 2246666015)

39 http://atheisme.org/manif-avortement.htmlarj