
Cette maison( comme je l'ai déjà écrit) qui devrait être la maison de tous
Dire que la chambre d'agriculture de l'Allier est gérée de façon autoritaire est devenu un euphémisme , pourtant nous n'avons encore pas tout vu .
Après la session de mercredi dernier (le 26 nov) nous sommes ressortis encore un peu plus écœuré des méthodes de son président ; Après un discourt de une heure quarante ,nous avons eu droit à un rappel de ces principales commissions ( toutes gérées par ses plus proches lieutenants )et une présentation rapide du budget (30mn) nous avons eu seulement 15 mn pour débattre .
Pendant ce temps, l'agriculture vie une crise sans précédent et historiquement sans équivalent ;mais pour le Préfet et son président de chambre tout va bien :ceux qui pleurent sont ceux qui ne savent pas gérer !
Récemment les représentants de l'adasea ( structure qui s'occupe principalement d'installation) dans les cantons à la SAFER et qui étaient proche de la FDSEA ont été remerciés ( ils facilitaient peut trop l'installation des jeunes !).Une fois de plus l'autoritarisme de M Lesage et des siens fait son œuvre ; et les paysans paient l'addition , par centaines ils vont mettre la clé sous la porte , à la grande satisfaction de ces agrimanagers qui prendront sans aucun remord leur place en agrandissant un peu plus leurs exploitations déjà démesurées.
Nous assistons en direct à un enterrement de première classe de l'exploitation agricole familiale .
Espérons pourtant que le citoyen prendra conscience du drame que vit le monde paysan. Espérons qu'un sursaut salutaire viendra arrêter cette course infernale .
Sans quoi demain la nourriture , (notre raison de vivre à nous paysans )deviendra denrée rare et encore plus chère , les grandes firmes agro alimentaires y travaillent déjà d'arrache pied (dividendes obliges).
Je fait parti de ceux qui tentent et tenteront d'arrêter cela, seuls nous sommes bien impuissants.
La vraie démocratie , là comme ailleurs reste le meilleur remède ,car j'ai honte , moi qui produit des richesses alimentaires,de voir mourir des gens de faim.