mercredi 25 février 2009
Aides publiques ? Vous avez dit !
A l'heure ou le pouvoir tente d'arbitrer le partage des aides publiques en agriculture ( un milliard serait redistribué pour les éleveurs ) au delà des effets d'annonce nous voyons bien que jamais les aides publiques ne combleront la baisse des cours , pour le moment elles divisent un peu plus les productions entre elles , et les producteurs et consommateurs.
Au delà des chiffres qui donnent le vertiges ou va réellement cet argent ?
Nous sommes toujours devant la même équation 80% des aides vont à 20% des agriculteurs , ces aides participent toujours à la concentration de la production dans des unités de plus en plus importantes ,dans la droite ligne du système politique .
Ce qu'il nous faut d'abord et avant tout,c'est un plafonnement des aides - primordial- mais aussi , ils faut des prix rémunérateurs , récompensant le travail bien fait , la politique européenne et française doit orienter ses efforts vers une agriculture paysanne respectueuse de l'homme et de l'environnement , sans faux semblant comme c'est le cas aujourd'hui .
Il faut reprendre en main la distribution pour limiter les marges devenues indécentes voire insultantes , l'agro-alimentaire est un secteur stratégique et doit revenir dans le giron de l'état comme la santé ou l'énergie .
D'un point de vue mondial , le dossier agricole doit sortir de l'OMC pour être géré par l'ONU en l'occurrence la FAO sous le contrôle international de tous les états .
Nous sommes devant une gestion mercantile de la politique agricole: c'est se moquer des paysans en insultant ceux qui ont du mal à manger à leur faim ,l'agriculture est l'affaire de tous, ne la laissons plus aux mains de décideurs économiques dont le seul soucis reste le profit à court terme .
En changeant d'orientation nous voulons des paysans nombreux debout sur tout le territoire et fiers de leur métier, c'est ainsi que nous motiverons les jeunes générations à reprendre le flambeau d'un des plus beaux métier du monde.
lundi 23 février 2009
Avec cette baraque de pêcheur à Saint Pierre , toute ma sympathie au peuple des Antilles qui a inhumé l'un des leur ,ce weed end : ce syndicaliste a été abattu dans l'exercice de ces fonctions ;mes condoléances à sa famille ; cet homme est mort pour la France , est mort pour la liberté , est mort pour son peuple .
Il s'ajoute à la longue liste des martyrs dans l'histoire de la lutte pour l'émancipation des Hommes.
Ce pouvoir assassin considère les êtres humains comme des chiens , même pire car ils sont une cohorte de "bobos"à défendre leurs petites bébètes , mais un homme et qui plus est un Antillais !d'ailleurs aucune parole pour sa famille de la part du pouvoir et de ses sbires.
Pour moi il est un héros , et restera dans nos mémoires , il est notre honneur .HOMMAGE
dimanche 22 février 2009
Paysan, agriculteur?
Scène de moisson au début du 20ème siecle( chez mon voisin , le grand père de Jean François et de Germain)
Et, oui pourquoi agriculteur , pourquoi ce terme est devenu le mot officiel qui défini notre métier ?
Et bien , il faut remonter à la fin du 19 ème siècle quand les fermiers généraux , où les régisseurs (cela dépend des régions) se sont mis à mettre en valeur eux même les fermes qui jusqu'alors ils mettaient en métayage , à des paysans des cultivateurs , qu'ils exploitaient sans vergogne , on avaient l'habitude de dire que ces "manteaux verts" mangeaient à deux râteliers ils exploitaient bien sûr le paysan , mais ne répugnaient pas non plus à voler le propriétaire sur notamment les quantités prélevées.
Ho ! ils n'ont pas mis en valeur toutes les fermes mais les meilleurs ,celles qui semblaient les plus rentables , les meilleures parcelles les mieux situées , les mieux orientées ...C'était idem pour les propriétaires , ils ont fait la même chose ,comme leurs fermiers généraux , ils se sont affublés eux aussi du terme" d'agriculteur " on ne mélange pas les torchons et les serviettes .
Mais il fallait se différencier des "culs terreux" que nous étions , et sommes toujours aux yeux des possédants! Pour cela ces messieurs on adopté le terme d'agriculteurs , du fait qu'une bonne partie d'entre eux étaient aux affaires ou avaient de bonnes accointances c'est devenu le terme officiel qui désigne notre métier .La banque verte a même parler à leur égard d'agri-managers!!!!
C'est pour cela ,que pour moi, je reste un PAYSAN , un fermier , car je ne suis pas propriétaire de ma ferme , et je suis fier de ma condition , mais aujourd'hui les patrons du système reprennent du poil de la bête , ont tendance à nous exploiter un peu plus ; remise en cause du statut du fermage et du métayage , baisse des prix ,banquiers , agro-alimentaire , administration .....
Mais comme disait ma voisine "les paysans c'est comme les doryphores : plus on les traitent plus ils s'accrochent !
mercredi 18 février 2009
Le 11 septembre :un attentat?
Le clan des ......affairistes :à la différences de ces animaux qui ont eux un code de conduite
http://video.google.fr/videoplay?docid=-9058644522976940152&pr=goog-sl
Cliquez sur le lien ci dessus et après posez vous la question :était ce vraiment un attentat ce 11 septembre !
En tout cas cela fait froid dans le dos : le capitalisme est vraiment effrayant ;tout est possible pour du fric .
merci à cet ami qui m'a fait passer ce lien .
Cliquez sur le lien ci dessus et après posez vous la question :était ce vraiment un attentat ce 11 septembre !
En tout cas cela fait froid dans le dos : le capitalisme est vraiment effrayant ;tout est possible pour du fric .
merci à cet ami qui m'a fait passer ce lien .
dimanche 15 février 2009
MARTINIQUE, COURAGE
Avec cette photo que j'ai prise à Sainte Marie ,je voudrais envoyer tout mon soutien à la Martinique, à ses travailleurs , à ses paysans , à tous ceux qui souffrent du régime quasi colonial que leur impose la Métropole et les possédants blancs de l'ile , par leur lutte ils nous donnent une leçon de dignité .
C'est avec nostalgie que je regarde les clichés que j'ai ramené des Antilles ,beau est les pays superbes sont les gens , splendide est leur lutte aujourd'hui : courage , courage , je suis sûr que votre opignatreté va payer , il le faut le scandale a assez duré .
Et si l'on parlait vrai!
Fète de la transumance à Aubrac
Devant ces pauvres banquiers et autres affairistes sous le choc , du bordel qu’ils ont réussis à faire , on nous cache la vraie réalité , la pauvreté est entrée à pleine vitesse dans le monde du travail , je ne parle même pas des gens privés de travail , ou des RMI , des sans domiciles fixes , des sans papiers , et de tous les « sans ».
Mais pire, c’est bien la raréfaction des produits alimentaires au niveau mondial que tente de cacher "les patrons du système" ; oui l’ alimentation est devenue un luxe , manger à sa faim ,manger correctement , manger sans avoir peur du lendemain est devenu une gageur pour l’immense majorité de la population mondiale .Je ne parle pas des spéculateurs qui se gavent de profits crapuleux sur les nourritures de premieres nécessité.
Pourtant dans pays occidentaux ‘dit civilisés’ ,la propagande mediatico-politique dominante fait passer pour banal les trois repas journaliers ;bien sûr en oubliant tous les « sans ».
Depuis le néolithique, toutes les civilisations se sont articulées autour de leur agriculture ,y greffant l’industrie fournissant ainsi le nécessaire à la population .Depuis Sarko , ( mais depuis l’avènement du capitalisme triomphant ) tout s’articule autour des …banques , c’est ce qu’on appelle la société moderne , avec son secteur d’activité de service . L’agriculture , l’industrie sont accessoires , d’ailleurs ils délocalisent ,terme polis , pour dire qu’ils font faire le travail dans les pays les plus pauvres pour un bol de riz !Histoire de les exploiter un peu plus .
Reste que toute société devrait être organisée autour de l’agriculture , et de l’industrie squelette de toute civilisation . Si on est perfectionniste on apprend à gérer cela , de façon équitable , juste , moral , dans l’égalité et la fraternité , aller j’arrête je sens que je divague !
Le défi alimentaire
On voudrait nous faire croire que la crise , leur crise est essentielle , mais ce n’est pas la crise des banques qui est primordiale .
On voudrait nous faire croire que la crise , leur crise est essentielle , mais ce n’est pas la crise des banques qui est primordiale .
Devant ces pauvres banquiers et autres affairistes sous le choc , du bordel qu’ils ont réussis à faire , on nous cache la vraie réalité , la pauvreté est entrée à pleine vitesse dans le monde du travail , je ne parle même pas des gens privés de travail , ou des RMI , des sans domiciles fixes , des sans papiers , et de tous les « sans ».
Mais pire, c’est bien la raréfaction des produits alimentaires au niveau mondial que tente de cacher "les patrons du système" ; oui l’ alimentation est devenue un luxe , manger à sa faim ,manger correctement , manger sans avoir peur du lendemain est devenu une gageur pour l’immense majorité de la population mondiale .Je ne parle pas des spéculateurs qui se gavent de profits crapuleux sur les nourritures de premieres nécessité.
Pourtant dans pays occidentaux ‘dit civilisés’ ,la propagande mediatico-politique dominante fait passer pour banal les trois repas journaliers ;bien sûr en oubliant tous les « sans ».
Depuis le néolithique, toutes les civilisations se sont articulées autour de leur agriculture ,y greffant l’industrie fournissant ainsi le nécessaire à la population .Depuis Sarko , ( mais depuis l’avènement du capitalisme triomphant ) tout s’articule autour des …banques , c’est ce qu’on appelle la société moderne , avec son secteur d’activité de service . L’agriculture , l’industrie sont accessoires , d’ailleurs ils délocalisent ,terme polis , pour dire qu’ils font faire le travail dans les pays les plus pauvres pour un bol de riz !Histoire de les exploiter un peu plus .
Reste que toute société devrait être organisée autour de l’agriculture , et de l’industrie squelette de toute civilisation . Si on est perfectionniste on apprend à gérer cela , de façon équitable , juste , moral , dans l’égalité et la fraternité , aller j’arrête je sens que je divague !
jeudi 12 février 2009
Voici la lettre des petits enfants de Georges Mercier : un morceau d'humanité , émotion
« Pépé ,20 ans déjà. Que le temps passe vite ,et pourtant on a fait tellement de choses depuis . Tu nous as quittés, nous étions des enfants, Cyril avait un an et demi, Delphine 4 ans, Fabienne 8 ans et moi (Séverine) 12. Encore jeunes pour tout comprendre, mais notre vie à l’Auge(lieu dit) était rythmée par ton combat, comme les discutions animées autour de la table, lorsque enfin tes interlocuteurs te laissaient terminer tes repas avec nous. Comme les lectures aussi : nous avons toujours été abonnés à plusieurs journaux et revues( La Terre , le BR , l’Huma et autres)
Nous t’avons toujours vu beaucoup lire, t’intéresser à tout et chercher à tout comprendre .J’ai le souvenir que je te demandais quelque fois de l’aide (notamment en physique), et toi tu trouvais la solution tout de suite mais pas avec la méthode que je devais utiliser !
La vie s’écoulait sans que l’on se pose de questions . C’était notre quotidien d’entendre sonner le téléphone sans arrêt, de voir la chaise vide autour de la table , d’entendre la voiture arriver au milieu de la nuit , de te voir à ton bureau en train de rédiger quelques discours , préparer quelques combats politiques .
J’ai une autre anecdote ; nous étions sur écoutes téléphoniques par les RG et tu me disais tout le temps quand j’appelais mes copines « Et , bien ils doivent s’amuser à écouter vos conversations de jeunes filles ».
Et puis ce 24 janvier 1989 arriva.
Lorsque tu es rentré de réunion vers 20h 30 , tu n’étais pas bien , pourtant jamais nous ne t’avions entendu te plaindre . Je t’ai enlevé tes chaussures ( la poitrine te serrait , tu ne pouvais plus te baisser), nous t’avons embrassé et ensuite nous sommes allés nous coucher.
Mais en notre for intérieur ,nous sentions qu’il se passait quelque chose. J’ai entendu le médecin , vu le gyrophare de l’ambulance, puis il y a eu ce coup de fil de Mémé ,Papa a décroché et on a appris l’affreuse nouvelle.
Comme j’était réveillée , j’ai été missionnée tout de suite pour trouver une photo de nous quatre , tu l’as dans la poche, près de ton cœur .
La vie s’arrête et tout tourne au ralenti. Nos grand parents maternels se sont occupés de nous .
Les mois qui suivirent furent très difficiles . Nous vivions comme K.O. Et puis , petit à petit , la vie reprend ses droits , les années passent , faites de bons et de moins bons moments .Quelques années plus tard, notre Pépé Lili décède aussi . Mais ne t’inquiète pas, Papa et Maman ont toujours été là pour nous .
Nous avons choisi des voies différentes tous les quatre , mais tu es là en chacun de nous ; dans le caractère, l’ambition d’une vie meilleure, l’honnêteté, la curiosité du monde qui nous entoure et l’ouverture aux autres.
Merci Pépé , tes petits enfants :
Cyril, Delphine ,Fabienne et Séverine, »
Nous t’avons toujours vu beaucoup lire, t’intéresser à tout et chercher à tout comprendre .J’ai le souvenir que je te demandais quelque fois de l’aide (notamment en physique), et toi tu trouvais la solution tout de suite mais pas avec la méthode que je devais utiliser !
La vie s’écoulait sans que l’on se pose de questions . C’était notre quotidien d’entendre sonner le téléphone sans arrêt, de voir la chaise vide autour de la table , d’entendre la voiture arriver au milieu de la nuit , de te voir à ton bureau en train de rédiger quelques discours , préparer quelques combats politiques .
J’ai une autre anecdote ; nous étions sur écoutes téléphoniques par les RG et tu me disais tout le temps quand j’appelais mes copines « Et , bien ils doivent s’amuser à écouter vos conversations de jeunes filles ».
Et puis ce 24 janvier 1989 arriva.
Lorsque tu es rentré de réunion vers 20h 30 , tu n’étais pas bien , pourtant jamais nous ne t’avions entendu te plaindre . Je t’ai enlevé tes chaussures ( la poitrine te serrait , tu ne pouvais plus te baisser), nous t’avons embrassé et ensuite nous sommes allés nous coucher.
Mais en notre for intérieur ,nous sentions qu’il se passait quelque chose. J’ai entendu le médecin , vu le gyrophare de l’ambulance, puis il y a eu ce coup de fil de Mémé ,Papa a décroché et on a appris l’affreuse nouvelle.
Comme j’était réveillée , j’ai été missionnée tout de suite pour trouver une photo de nous quatre , tu l’as dans la poche, près de ton cœur .
La vie s’arrête et tout tourne au ralenti. Nos grand parents maternels se sont occupés de nous .
Les mois qui suivirent furent très difficiles . Nous vivions comme K.O. Et puis , petit à petit , la vie reprend ses droits , les années passent , faites de bons et de moins bons moments .Quelques années plus tard, notre Pépé Lili décède aussi . Mais ne t’inquiète pas, Papa et Maman ont toujours été là pour nous .
Nous avons choisi des voies différentes tous les quatre , mais tu es là en chacun de nous ; dans le caractère, l’ambition d’une vie meilleure, l’honnêteté, la curiosité du monde qui nous entoure et l’ouverture aux autres.
Merci Pépé , tes petits enfants :
Cyril, Delphine ,Fabienne et Séverine, »
mardi 10 février 2009
suite comme promis je publie les interventions de la famille de Georges
Si je continue de publié ces interventions ( viendra la lettre de ces petits fils ) c' est pour faire toucher du doigt l'humanité que véhiculait Georges Mercier à côté du grand militant qu'il était :
Un large extrait du Texte de Alain Mercier ,son fils :
« Animé de convictions très fortes et ayant choisi de s’engager, entre autres , dans le combat syndical avec la FDSEA , il gravit les échelons et des responsabilités importantes ne tardent pas à lui être confiées.
Si pour l’intéressé concilié la vie professionnel et vie syndicale n’est pas toujours facile ,pour la famille et sa femme , cela pose également d’autres problèmes ……………..
Au fil des mois , des années , la vie s’organise autour et pour son engagement .
Jusqu'à ce soir du 24 janvier 1989, en fin de campagne pour les élections chambres d’agriculture , ou en rentrant de Moulins, l’accident cardio-vasculaire devait lui être fatal .Quel coup de massue !
Une grande ,très grande solidarité s’est créée autour de ce choc aussi brutal qu’inattendu.
Lui qui commençait à parler de retraite , de voyages avec son épouse, de jouer pleinement son rôle de grand père.
La famille amputée ,il fallait apprendre à vivre autrement .Mais au début , que ce fut dur ! Quel silence ,quel calme , quel vide ! Plus de coup de fils , plus d’allées et venues pour lui demander quelques conseils.
C’est dans ces moments là qu’on apprécie les coups de main des voisins pour les travaux de la ferme ,la visite des proches, l’entourage de vous tous que je qualifie d’infaillible , pour preuve , votre présence.
Et puis nos quatre oisillons ont grandi, avec des exigences, mais aussi bien sûr les joies qui en découlent , et petit à petit , la vie , une autre vie , a repris ses droits.
Nous avons souhaité rendre un dernier Hommage à l’homme ,au militant qui n’avait qu’un but : servir la noble cause de la justice, de la liberté, de l’émancipation des familles paysannes pour lesquelles il a consacré sa vie.
C’est forcément un moment très émouvant pour nous famille. C’est aussi une certaine fierté ,
nous ne pouvions pas être à meilleure école , nous lui en sommes reconnaissant à jamais.
Mais comment ne pas avoir une pensée pour les militants , ses amis ,ses proches qui pour raison de santé ou tout bonnement par empêchement, ne peuvent être parmi nous . Et bien sûr , nous devons associer à cet hommage, les hommes et les femmes de convictions semblables qui l’on aidé dans sa tâche , malheureusement disparus.
En guise de conclusion , je dirai que ces hommes et ces femmes , malgré leurs différences et quelques conflits de génération , ont toujours su se rassembler sur l’essentiel : la cause du plus grand nombre.
Rien n’est fatal, seul on ne peut rien , groupé, unis nous pouvons bouger les choses. »
« Animé de convictions très fortes et ayant choisi de s’engager, entre autres , dans le combat syndical avec la FDSEA , il gravit les échelons et des responsabilités importantes ne tardent pas à lui être confiées.
Si pour l’intéressé concilié la vie professionnel et vie syndicale n’est pas toujours facile ,pour la famille et sa femme , cela pose également d’autres problèmes ……………..
Au fil des mois , des années , la vie s’organise autour et pour son engagement .
Jusqu'à ce soir du 24 janvier 1989, en fin de campagne pour les élections chambres d’agriculture , ou en rentrant de Moulins, l’accident cardio-vasculaire devait lui être fatal .Quel coup de massue !
Une grande ,très grande solidarité s’est créée autour de ce choc aussi brutal qu’inattendu.
Lui qui commençait à parler de retraite , de voyages avec son épouse, de jouer pleinement son rôle de grand père.
La famille amputée ,il fallait apprendre à vivre autrement .Mais au début , que ce fut dur ! Quel silence ,quel calme , quel vide ! Plus de coup de fils , plus d’allées et venues pour lui demander quelques conseils.
C’est dans ces moments là qu’on apprécie les coups de main des voisins pour les travaux de la ferme ,la visite des proches, l’entourage de vous tous que je qualifie d’infaillible , pour preuve , votre présence.
Et puis nos quatre oisillons ont grandi, avec des exigences, mais aussi bien sûr les joies qui en découlent , et petit à petit , la vie , une autre vie , a repris ses droits.
Nous avons souhaité rendre un dernier Hommage à l’homme ,au militant qui n’avait qu’un but : servir la noble cause de la justice, de la liberté, de l’émancipation des familles paysannes pour lesquelles il a consacré sa vie.
C’est forcément un moment très émouvant pour nous famille. C’est aussi une certaine fierté ,
nous ne pouvions pas être à meilleure école , nous lui en sommes reconnaissant à jamais.
Mais comment ne pas avoir une pensée pour les militants , ses amis ,ses proches qui pour raison de santé ou tout bonnement par empêchement, ne peuvent être parmi nous . Et bien sûr , nous devons associer à cet hommage, les hommes et les femmes de convictions semblables qui l’on aidé dans sa tâche , malheureusement disparus.
En guise de conclusion , je dirai que ces hommes et ces femmes , malgré leurs différences et quelques conflits de génération , ont toujours su se rassembler sur l’essentiel : la cause du plus grand nombre.
Rien n’est fatal, seul on ne peut rien , groupé, unis nous pouvons bouger les choses. »
samedi 7 février 2009
il y a 20 ans
Georges Mercier ( photo du bourbonnais rural)
Cela fait 20 ans que nous quittait Georges Mercier . il avait été président de fermiers métayers de L'allier Président de la FDSEA 03 et Président de la chambre d'agriculture du département , la FDSEA avait décidé de lui rendre hommage à l'occasion de cet anniversaire .
André Lajoinie nous avait fait l'amitié d'être présent ; comme l'ancien directeur de la FDSEA sous la présidence de Georges et Jacki Bélien qui lui avait succédé ,lui aussi issu des rang du syndicalisme .
Sa famille était toute là , ses petits enfants lui ont rendu un vibrant hommage(dans le prochain article je retranscrirai la lettre que sa petite fille lui a lu ) , de même qu'Alain son fils qui est aussi vice président de la FDSEA ; merci à Bruno Vif d'avoir été à l'initiative de cette commémoration , ou beaucoup de militants se sont retrouvés pour cette cérémonie empreinte de beaucoup d'émotion .Le bourbonnais rural était là aussi (journal départemental agricole et rural ou s'exprime la FDSEA) j'en profite pour adresser à tous les Salariés et au rédacteur du BR un salut fraternel tout comme à sa société de presse .
IL faut rappeler que Georges Mercier faisait parti de ceux qui avait mis en place le comité de Gueret dans les année 60 /70, association syndicale qui permit de contrebalancer les action du pouvoir de l'époque et de la FNSEA plus encleinte à favoriser les bassins gros producteurs du nord de l'ouest et du bassin parisien , cette association de Syndicat composée de plusieurs FDSEA et du Modef du centre et du sud défendait comme nous aujourd'hui l'agriculture familiale et paysanne, avec des prix rémunérateurs garantissant un revenu décent aux petits et moyens paysans
André Lajoinie nous avait fait l'amitié d'être présent ; comme l'ancien directeur de la FDSEA sous la présidence de Georges et Jacki Bélien qui lui avait succédé ,lui aussi issu des rang du syndicalisme .
Sa famille était toute là , ses petits enfants lui ont rendu un vibrant hommage(dans le prochain article je retranscrirai la lettre que sa petite fille lui a lu ) , de même qu'Alain son fils qui est aussi vice président de la FDSEA ; merci à Bruno Vif d'avoir été à l'initiative de cette commémoration , ou beaucoup de militants se sont retrouvés pour cette cérémonie empreinte de beaucoup d'émotion .Le bourbonnais rural était là aussi (journal départemental agricole et rural ou s'exprime la FDSEA) j'en profite pour adresser à tous les Salariés et au rédacteur du BR un salut fraternel tout comme à sa société de presse .
IL faut rappeler que Georges Mercier faisait parti de ceux qui avait mis en place le comité de Gueret dans les année 60 /70, association syndicale qui permit de contrebalancer les action du pouvoir de l'époque et de la FNSEA plus encleinte à favoriser les bassins gros producteurs du nord de l'ouest et du bassin parisien , cette association de Syndicat composée de plusieurs FDSEA et du Modef du centre et du sud défendait comme nous aujourd'hui l'agriculture familiale et paysanne, avec des prix rémunérateurs garantissant un revenu décent aux petits et moyens paysans
lundi 2 février 2009
Les oeillets rouges
Poème que Louise Michel a écrit et envoyé à son ami Théophile Ferré qui faisait partie de tous les communards exécutés par les versaillais
_
Si j'allais au noir cimetière,
Frère,jetez sur votre soeur,
Comme une espérance dernière,
De rouges oeillets tout en fleurs.
_
Dans les derniers temps de l'empire ,
Lorsque le peuple s'éveillait,
Rouge oeillet, ce fut ton sourire
Qui nous dit que tout renaissait.
_
Aujourd'hui,va fleurir dans l'ombre
Des noires et tristes prisons.
Va fleurir près du captif sombre,
Et dit- lui bien que nous l'aimons.
_
Dis-lui que par le temps rapide
Tout appartient à l'avenir
Que le vainqueur au front livide
Plus que le vaincu peut mourir.
_
Louise Michel
dimanche 1 février 2009
Louise michel ,une révolutionnaire qui laisse un immense héritage
Louise Michel née le 29 mai1829à Vroncourt-la-côte (Haute Marne)est une des figure majeure de la commune , enseignante toute sa vie c’était une femme de lettre .elle meurtle 9 janvier 1905à Marseille.
Sous l’empire alors que la Marseillaise était interdite ,Louise Michel la fait chanter deux fois par jours à ces élèves ;elle se lie avec de nombreuses personnalités révolutionnaires blanquistes de Paris des années 1860, et tout naturellement elle participe activement en 1871 aux événements de la commune de Paris.
A Paris, elle rencontre Victor Hugo qui lui dédie son poème :Viro Major,il la dépeint lui même comme « Judith la sombre juive »et « Aria la Romaine »
Elle fait partie de l’aile révolutionnaire la plus radicale aux côtés des anarchistes et veut poursuivre l’offensive sur Versailles pour dissoudre le gouvernement de Thiers.
Arrêtée déportée en Nouvelle Calédonie , elle y restera sept années , pendant ce temps elle cherchera à instruire les Kanaks et prendra leur défense lors de leur révolte de 1878,elle obtient ensuite l’autorisation de s’installer à Nouméa et reprend son métier d’enseignante
Auteur de nombreux ouvrages je retient le poème : les œillets rouges , poème d’adieu à son ami Théophile Férré lors que celui ci avec ses nombreux camarades furent exécutés.
Louise Michel reste aujourd’hui encore une figure emblématique du mouvement anarchiste et du mouvement ouvrier en général
Inscription à :
Articles (Atom)