mardi 21 juin 2011
ça "ragogne" au PCF ; chez les gens civilisés on dit " on a un débat vif "..... en tous les cas il y en a une bande qui font la gueule , et n'on pas tout a fait tort , se faire vendre : pas facile à accepter .
Communiqué du Réseau Faire vivre et renforcer le PCF du Bas-Rhin
Le vote des adhérents qui s’est achevé le samedi 18 juin 2011, et qui intronise de Jean-Luc Mélenchon comme candidat aux élections présidentielles de 2012 de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche® » (Marque déposée du Parti de Gauche), est la conséquence logique des tractations et accords tenus au sommet entre le groupe dirigeant le PCF et les états-majors du PG et de la groupusculaire Gauche Unitaire. Dans leur principe et sur la forme, ces accords bafouaient le principe de souveraineté des organisations de base du Parti Communiste Français, socle élémentaire de la démocratie interne du parti.
Le Réseau bas-rhinois « Faire Vivre et renforcer le PCF » a depuis le début contesté la légitimité de ce processus.
Il est indéniable que le contenu des débats vifs qui se sont tenus lors de la conférence nationale du PCF du début du mois de juin a contrarié les plans du groupe dirigeant le PCF puisque ce dernier s’est vu contraint d’accepter le principe d’une primaire, ce malgré les efforts inédits déployés tous azimuts pour démoraliser les adhérents et leur faire accepter la candidature de J.L. Mélenchon par un véritable coup de force. Le résultat de ces primaires qui semble en apparence faire la part belle au nouveau cheval de course de la direction du PCF, c’est-à-dire au très mitterandien J.L. Mélenchon, révèle en fait une fracture profonde au sein du PCF, fracture ou divisions dont la direction du parti porte l’entière responsabilité.
Au niveau local, un examen détaillé des votes pour la fédération du Bas-Rhin indique une participation de 54 % des 201 adhérents régulièrement inscrits. Sur l’ensemble des adhérents, seul un petit tiers de ceux-ci s’est exprimé pour la candidature Mélenchon. Une proportion non négligeable des voix s’est portée sur les deux autres candidats, confirmant l’existence de divergences politiques profondes parmi les communistes bas-rhinois.
Au niveau national, la candidature d’A. Chassaigne remporte la majorité des votes dans de nombreux départements, et en particulier dans ceux où les accords au sommet mentionnés plus haut ont suscité une ample réprobation parmi les adhérents actifs du PCF parce que ces accords vont conduire à un effacement injustifié du Parti Communiste Français sur la scène politique locale.
Cette fracture n’est pas uniquement une conséquence de la stratégie d’accords au sommet qui préside toujours au fonctionnement de la coalition électorale dénommée « Front de Gauche® ». Elle naît du malaise réel causé par les orientations du leader du Parti de Gauche en matière de politique intérieure et de politique internationale, orientations qui font la part belle à la démagogie, à l’opportunisme et au bellicisme de circonstance, des caractéristiques qui s’opposent aux fondements du communisme français.
Le « programme partagé », sorte de programme de gouvernement censé cimenter la démarche électorale dudit « Front de Gauche ® » n’est finalement partagé en Alsace que par une infime minorité de militants peu impliqués dans le mouvement syndical et social.
C’est peu dire, mais la démarche globale du « Front de Gauche ® », trop découplée des mouvements sociaux et essentiellement mue par les appareils politiques ne fait recette ni parmi les militants syndicaux, ni parmi la masse des travailleurs et des classes populaires touchés de plein fouet par la crise capitaliste et la politique du gouvernement Sarkozyste.
Conscient des enjeux actuel, notre réseau appelle tous les adhérents du PCF du Bas-Rhin et du Haut-Rhin à entrer dans l’action
Illkirch, le 18 juin 2011.
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