Togo : Confidence du Général Tidjani avant sa mort recueillie par Bonero Lawson : "J’ai été le conseiller de guerre des rebelles ivoiriens et pour Guillaume Soro"
Le mois de mars 2013, dans la parution de notre journal La Nouvelle N°0005 du 15 mars au 15 avril 2013, nous avions publié juste le 1/10e des confidences et révélations faites à notre journal en France intitulé « J’avais servi le père, j’ai imposé le fils en 2005 ».
Nous avons pris sur nous un programme de publier les autres confidences du feu Général Tidjani, notre ami des derniers jours de sa vie.
Voici une autre confidence :
« Si le Président feu général Eyadéma est resté au pouvoir jusqu’à sa mort, c’est parce que la France la France en a décidée ainsi. Puis ce que il leur servait beaucoup. »
« Le général était l’homme que la France utilisait pour tout, y compris les coups d’état sur le continent. »
« Tout passait par le général en vu de garder son pouvoir. » « Certains officiers et moi-même nous étions des exécutants. »
« L’assassinat de Thomas Sankara, c’est nous qui avions exécuté le plan. »
« Les coups d’état au Libéria, au zaïre, au Niger, au Mali, en Centrafrique, en Côte d’Ivoire et autres, nous étions toujours impliqué. »
« Pour le renversement de Monsieur Kona Bédié, Président de la Côte d’Ivoire, c’est avec la demande de la France et le Général que nous avions utilisé le Général Robert Guéi pour ça. Et juste après la réussite, Guéi avait appelé le Général pour lui dire mission accomplie. »
« Pour Laurent Gbagbo, c’est moi-même Assani avec l’accord de la France qu’on a tout fait avec le Général Eyadéma. »
« J’ai été le conseiller de guerre des rebelles ivoiriens et pour Guillaume Soro. 85% des armes que les rebelles ivoiriennes ont utilisé, ont transité par notre pays, et moi j’avais la charge de les envoyés aux rebelles par le Burkina. »
Voila une autre confidence du Général Tidjani à notre journal La Nouvelle.
Les révélations du général sont très poignantes. On comprend pourquoi la France n’avait pas voulu que le Général quitte le pouvoir jusqu’à sa mort. Pourtant il était un dictateur et sanguinaire.
Les confidences du Général sont consignées en lieu sûr. Même si on nous arrête où on nous tue, les révélations seront toujours publiées.
Il est a rappelé qu’au cours du procès en septembre 2009 dans l’affaire de Kpatcha Gnassingbé et co-accusés, le Général Tidjani Assani, déclarait ceci à la barre, je cite : « Si je parle, la république va tomber. »
In peuples-observateurs.org
Source : Journal La Nouvelle
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire