mercredi 27 août 2014
Les barbaries meurtrières de l’empire étasunien ravagent le monde et horrifient dans les médias. Presque partout où le sang gicle ou coule, soit directement soit réactivement, ce sont les mains criminelles des fous de l’empire qui tuent et massacrent pour garder leur prépondérance.
Par Camille Loty Malebranche
À la fin de ce mois d’août 2014, l’actualité est particulièrement émaillée de haine, haine érigée en mode d’action dominant de l’idéologie occidentale orchestrée selon la politique interne et externe des Etats-Unis, me poussent à quelques brefs commentaires des événements mondiaux, les plus violents ayant, hélas, tous en dénominateur commun, l’action politique étasunienne.
Je n’évoquerai pas l’Ukraine dont la guerre est aussi une conséquence de la géostratégie provocatrice des É.-U., vu que j’ai déjà pas mal fait le tour de la question sur le blog Intellection. Elles sont quatre actualités (étant donné leurs retombées ou leur cours actuel) qui interpellent mon indignation cogitante, répugnent autant à mon entendement d’homme qu’à mon observation d’analyste:
1-L’assassinat par un policier blanc du Missouri de l’adolescent noir Michael Brown atteint de 6 projectiles alors qu’il avait les mains en l’air.
2-L’exécution abominable du journaliste Foley devant l’œil de la caméra par son victimaire islamiste l’égorgeant précisément pour le spectacle de l’horreur en réponse à l’horreur de l’interventionnisme étasunien qui façonne une étrange moralisation du monde par les bombes, la destruction d’État et le pillage systématique des peuples bombardés et massacrés.
3-La rage incessante du Tsahal s’acharnant grâce à la complicité étasunienne, sur le sang palestinien comme par vampirisme colonialo-raciste des sionistes.
4-Le traitement et la guérison des deux étasuniens atteints d’ébola alors que les Usa laissent succomber plus de 1400 africains, en arguant d’abord du caractère privé de la recherche et du brevet des laboratoires pharmaceutiques, puis masquant la vraie cause en évoquant des la non fiabilité du médicament pourtant appliqué aux étasuniens guéris.
Les barbaries meurtrières de l’empire étasunien ravagent le monde et horrifient dans les médias. Presque partout où le sang gicle ou coule, soit directement soit réactivement, ce sont les mains criminelles des fous de l’empire qui tuent et massacrent pour garder leur prépondérance. De fait, tous les événements susdits ont un lien, celui de l’action impériale et inhumaine des États-unis à l’intérieur comme à l’extérieur de leurs frontières. Je vous propose, dans ce qui suit, une bref regard sur cet assassinat raciste dont les conséquences ont ébranlé la paix sociale à Ferguson et dans tout le Missouri.
La mort Michael Brown, adolescent noir de 18 ans, assassiné le 9 août 2014 par un policier blanc du Missouri alors qu’il avait les mains en l’air, projette sous les yeux du monde entier, le grave déficit de démocratie qui affecte les Etats-Unis interventionnistes de la libération des peuples asservis contre les tyrans, bellicistes autorisés des droits de l’homme portés à coups de bombes d’hécatombes et de pulvérisation de pays comme en Irak, en Afghanistan, en Libye... L’assassinat de Brown nous dévoile spécifiquement, encore une fois, les vices meurtriers de la démocratie étasunienne. On ne peut être un pays le moindrement démocratique quand on ne dépasse point les vices originaires de sa fondation colonialiste et esclavagiste fondée dans le racisme exterminateur. On ne saurait être un État de droit quand on cultive la suspicion, l’exclusion de tout non blanc malgré les apparats officiels d’intégration par l’ostentation de visages ethniques qui réussissent à travers un cynique exhibitionnisme d’un égalitarisme factice.
Ni des acteurs ni une présentatrice milliardaire de talk show ni un président mélanodermes dans une société raciste, ne seront assez forts comme exhibition sémiologique pour constituer des signes emblématiques convaincants lorsque le pays est artificiellement inclusif. L’artifice du pseudo égalitarisme de droit ne peut effacer les monstruosités inhérentes au système étasunien de discrimination ethnique, de racisme économique et de violence primaire contre les masses de couleur paupérisées, ghettoïsées dans un capitalisme haïssable chiant sur la tête des humains au profit de l’excès avaricieux d’un establishment financier avide d’accumulation pécuniaire dont la bêtise immonde est celle des quelques prédateurs assassins, ploutocrates agressifs sans égard pour l'humanté.
Les idéologues étasuniens auront bon tenter de nous faire accroire le contraire, la société étasunienne est un échiquier de violences multiples, un écheveau indénouable où des représentations de la réussite, des affects et complexes liés au matérialisme capitaliste sans borne nourrissent des pulsions brutales sous-tendues par le système socioéconomique, pulsions mortelles et autodestructrices qui jalonnent le mental et prédéterminent le comportement violent avec l’autre, que cet autre soit un individu, le social ou le monde. Cette crise et altération du sens au cœur d’une idéologie d’aliénations et de suspicions des minorités ethniques, des musulmans et des pays ciblés sont l’effigie sinistre d’un empire en décomposition, ravagé par le syndrome fatal de ses haines, ses agressivités guerrières, esclave lucifuge qu’il est du lugubre, trop vil, trop morbide en lui-même, pour cultiver et promouvoir la vie.
CAMILLE LOTY MALEBRANCHE
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