Le Comité public contre la torture en Israël (Public Committee Against Torture in Israel, PCATI) dénonce Israël qui ne fait rien pour protéger les mineurs palestiniens de la torture lors de leur arrestation et détention. Cette association exige des autorités qu’elles introduisent dans le droit israélien des dispositions spécifiques protégeant tous les enfants de la torture.
Le rapport de cette ONG est basé sur des rapports enregistrés d’abus sur des enfants, collectés ces dix dernières années, sur des enquêtes concernant les tortures infligées aux enfants par des soldats et des Israéliens chargés de les interroger.
Par ailleurs les données collectées par le PACTI sont appuyées par un certain nombres d’ONG également impliquées dans la collecte des preuves d’allégations de tortures. La découverte de personnes enfermées dans des cages métalliques remonte à l’inspection nocturne d’une prison au plus fort d’une récente tempête hivernale.
Des enfants ont été découverts à l’extérieur, sous des températures glaciales, enfermés pendant des heures pendant la nuit suivant leur arrestation, en attendant d’être inculpés le lendemain matin.
« Pendant notre visite, laquelle se passait au cours d’une violente tempête qui a frappé le pays, les avocats ont rencontré des détenus qui leur ont décrit un tableau choquant : en pleine nuit, des dizaines de détenus sont transférés dans les cages métalliques construites à l’extérieur des installations carcérales de transit de l’IPS [Israël Prison Service] à Ramla », écrit le « Défenseur Public israélien » sur son site web.
Le PCATI souligne que : « ne pas autoriser l’enfant ou le mineur arrêté à jouir pleinement de ses droits, notamment ne pas permettre un avocat ou un adulte accompagnant, au moment de l’arrestation et de l’interrogatoire, met l’enfant dans un état de désarroi, de détresse, et augmente la pression exercée sur l’enfant par les forces de sécurité en vue de parvenir à des aveux ou à des informations au cours de l’interrogatoire ».
L’ONG estime par ailleurs qu’enfants et adultes maltraités ont droit à une réhabilitation et à un examen exhaustif de leurs plaintes. Ils doivent également être « accompagnés d’un représentant de leur choix quand ils témoignent devant un enquêteur israélien ».
S’appuyant également sur le rapport de 2013 de "Defence Children International (DCI-Palestine) et sur celui de Lawyers for Palestinian Human Rights (LPHR), le PACTI réaffirme que « Israël est la seule nation à poursuivre automatiquement et systématiquement des enfants devant des tribunaux militaires d’où sont absentes les garanties basiques et fondamentales pour un procès équitable ».
L’association de défense des droits humains estime que quelque 700 enfants palestiniens, dont certains n’ont que 12 ans, subissent chaque année le système de détention militaire israélien.
« La majorité des enfants palestiniens détenus sont accusés d’avoir lancé des pierres, et 74 % d’entre eux sont soumis à des violences physiques lors de leur arrestation, de leur transfert ou de leur interrogatoire » selon les preuves collectées par Defence for Children International Palestine.
Il faut ajouter « qu’aucun enfant israélien n’entre en contact avec le système des tribunaux militaires ».
1er janvier 2014 - Russia Today : http://rt.com/news/israel-children-...
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