Le site Turner Radio Network (TRN) a publié un rapport concernant la centrale nucléaire de Fukushima Diachi qui devrait affecter tout l’hémisphère Nord.Selon le rapport: «Les personnes résidant sur la côte ouest de l’Amérique du Nord devraient immédiatement commencer à se préparer pour une autre arrivée possible de rayonnement atmosphérique dangereux issu du site de la catastrophe nucléaire de Fukushima au Japon. »TEPCO a confirmé que, via une caméra de surveillance, de la vapeur a commencé à sortir du réacteur N°3, même si elles ont « pas été identifiés dans des conditions anormales de la centrale. »La société n’est pas claire sur les détails de ce changement soudain au réacteur 3 en raison de « niveaux de radiation mortelles dans ce bâtiment. »Des experts concluent que cela peut « être le début d’une« criticité de la piscine de combustible (une fusion) »impliquant jusqu’à 89 tonnes de combustible nucléaire qui brûle dans l’atmosphère et se dirigeant vers l’Amérique du Nord. »Vapeur a été vue en provenance du réacteur 3.Des suppositions éclairées suggèrent que la vapeur est issue « de ce qu’il reste au cinquième étage de l’immeuble principalement détruit. »TEPCO a admis qu ‘«ils ne savent pas pourquoi cette vapeur est générée, mais avec un ton neutre, il a été révélé aujourd’hui (28 Décembre) que la vapeur a été repéré le 19 Décembre sur une courte période de temps, puis de nouveau le 24 Décembre et encore le 25 Décembre « .Source originale en anglais: Occupycorporatism.comArticle partiellement traduit par Les moutons enragésSi une meilleure traduction est disponible soit de l’article du dessus, soit de cet article, elle sera mise ici au plus vite.
Des SDF envoyés à la mort pour décontaminer Fukushima
Sans domicile fixe depuis la catastrophe, ils sont recrutés par des intermédiaires sans scrupule pour nettoyer les zones irradiées. Le scandale des décontamineurs « low cost » de Fukushima en images de l’agence Reuters.Dans la ville japonaise de Sendai, à 80 kilomètres de Fukushima, les SDF intéressent les recruteurs – qui n’hésitent pas à les envoyer sur un front radioactif. « On traîne ici avec nos sacs, on tourne autour de la gare, on est faciles à repérer, explique Shizuya. Ils nous disent : ‘Vous cherchez du travail ? Vous avez faim ?’ On répond oui, et ils nous offrent un job.« Et quel job ! nettoyeur sur le site de la centrale sinistrée, à 6 euros de l’heure – dont sont déduits logement et nourriture.Le scandale a été révélé par un pasteur, qui a ouvert un centre de jour pour ces gens ayant souvent perdu leur habitation dans le tsunami de 2011 : « Les employés de la centrale ont déjà atteint les limites de l’irradiation et ne sont plus autorisés à travailler. On masque la pénurie de personnel qualifié en recrutant des sans-abri qui ne savent pas qu’ils risquent leur vie. »Les grandes entreprises paient des intermédiaires pour recruter des SDF, à raison de 80 euros par tête. « Je ne pose pas de question. C’est mon travail : je trouve des gens, je reçois ma commission. Ce qui se passe après, ça ne me regarde pas », assène l’un d’eux, qui en a embauché des dizaines.Source : France InfoDes SDF japonais embauchés pour nettoyer FukushimaAlors que les travaux de décontamination autour de la centrale nucléaire de Fukushima ont pris beaucoup de retard, des entreprises privées, payées par les autorités, n’hésitent pas à recruter des SDF pour assurer ce travail.Presque trois ans après la catastrophe nucléaire de Fukushima, les autorités japonaises ont toujours d’énormes difficultés à décontaminer la région touchée par les fuites radioactives. Manque de main d’œuvre, étendue de la zone, risques de radiation… autant d’obstacles qui ralentissent les différents chantiers. Pour faire face à ce retard, des sans-abri ont été embauchés directement par des entreprises sous-traitantes de l’État pour effectuer des travaux de nettoyage, comme vider des maisons abandonnées, balayer autour des sites, arracher l’herbe ou encore racler la terre.« Nous sommes une cible facile pour les recruteurs. Nous sommes tous réunis ici avec nos sacs dans cette gare et nous sommes faciles à localiser. Ils n’ont qu’à nous dire : « vous cherchez du travail ? Est-ce que vous avez faim », raconte à l’agence Reuters, Shizuya Nishiyama, un SDF, rencontré à Sendai, situé à 60 km de Fukushima, dans le nord-est du Japon.Les yakuzas font des affairesLes journalistes ont en outre constaté sur place que l’emploi de ces « ouvriers du nucléaire » fait l’objet d’un florissant business, loin d’être légal. Alors que les autorités ont signé des contrats avec plusieurs centaines d’entreprises [733 selon le décompte de Reuters] pour s’occuper de cette décontamination pour un budget total de 35 milliards de dollars, la mafia japonaise s’est aussi immiscée dans le marché.En sous-main, « un réseau de criminels et de courtiers illégaux, qui recrutent des SDF, sont devenus très actifs à Fukushima », explique Reuters. « Les contrats du ministère de l’Environnement dans la zone la plus radioactive de la préfecture de Fukushima sont particulièrement lucratifs car le gouvernement paye 100 dollars de plus par journée pour chaque travailleur en raison des risques ».« Il y a beaucoup d’entités inconnues qui sont impliquées dans les projets de décontamination », confirme le professeur Takayoshi Igarashi de l’Université de Hosei, ancien conseiller de l’ex-Premier ministre Naoto Kan. « Il faut vraiment qu’il y ait un contrôle plus sévère sur les entreprises, sur ce qu’elles font et quand.”L’emprise de la pègre dans ce secteurCourant 2013, plusieurs membres de la mafia des yakuzas ont pourtant été arrêtés. Ils sont accusés d’avoir infiltré l’entreprise de travaux publics Obayashi, l’une des cinq plus grandes du pays, en y faisant travailler illégalement des ouvriers chargés de la décontamination. Les dirigeants d’Obayashi n’ont pas été mis en cause directement, mais cette affaire a montré l’emprise de la pègre dans ce secteur.D’autres scandales pourraient d’ailleurs sortir dans les prochains mois. Les travaux de nettoyage ont en effet pris des retards très importants. Le ministère de l’Environnement a ainsi annoncé le 26 décembre que la décontamination des sites pourrait prendre deux à trois ans de plus que la première échéance prévue en mars 2014. Les quelque 60 000 personnes qui ont quitté leur domicile à la suite de la catastrophe nucléaire devront encore patienter de très longs mois.Via (+ vidéos): Actuwiki
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