Voici un texte comme j'aime en ecrire de temps en temps, pour ce qui me tient à coeur
Toi le paysan
Du plancher des vaches,
Au tracteur que l’on dit puissant,
Il te faut travailler et prévoir
Cogiter, hésiter et supputer,
Dans ton labeur toujours emprisonné,
La nature t’accompagne
Dans toutes tes décisions ;
Et passent les saisons, tel une horloge biologique
Organisent ta vie.
Au prix d’immenses sacrifices,
De la terre, tu tires ta survie,
Que te dispute cette Europe mercantile
En prétendant t’aider, ne fait que t’asservir.
Toi le paysan,
Ou dans tes veines,
Coule ta sagesse séculaire,
Revendiquée par des marchands de rêves,
Pour qui ne compte que le pognon.
Toi le paysan,
Dont le bon sens légendaire,
Ne t’aide qu’à donner un avenir
Aux cycles des générations.
Toi le paysan,
Dont les pieds collent à la terre nourricière,
Ou ton courage s’y régénère,
Souvent moqué pour tes chausses maculées,
La société artificielle,
En oublie ton rôle essentiel.
Ainsi disparaît,
Si l’on y prend garde, les fondations
De toute une nation
Qui se met à vénérer de [ performants] agriculteurs.
Jean Claude Depoil
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