« Animé de convictions très fortes et ayant choisi de s’engager, entre autres , dans le combat syndical avec la FDSEA , il gravit les échelons et des responsabilités importantes ne tardent pas à lui être confiées.
Si pour l’intéressé concilié la vie professionnel et vie syndicale n’est pas toujours facile ,pour la famille et sa femme , cela pose également d’autres problèmes ……………..
Au fil des mois , des années , la vie s’organise autour et pour son engagement .
Jusqu'à ce soir du 24 janvier 1989, en fin de campagne pour les élections chambres d’agriculture , ou en rentrant de Moulins, l’accident cardio-vasculaire devait lui être fatal .Quel coup de massue !
Une grande ,très grande solidarité s’est créée autour de ce choc aussi brutal qu’inattendu.
Lui qui commençait à parler de retraite , de voyages avec son épouse, de jouer pleinement son rôle de grand père.
La famille amputée ,il fallait apprendre à vivre autrement .Mais au début , que ce fut dur ! Quel silence ,quel calme , quel vide ! Plus de coup de fils , plus d’allées et venues pour lui demander quelques conseils.
C’est dans ces moments là qu’on apprécie les coups de main des voisins pour les travaux de la ferme ,la visite des proches, l’entourage de vous tous que je qualifie d’infaillible , pour preuve , votre présence.
Et puis nos quatre oisillons ont grandi, avec des exigences, mais aussi bien sûr les joies qui en découlent , et petit à petit , la vie , une autre vie , a repris ses droits.
Nous avons souhaité rendre un dernier Hommage à l’homme ,au militant qui n’avait qu’un but : servir la noble cause de la justice, de la liberté, de l’émancipation des familles paysannes pour lesquelles il a consacré sa vie.
C’est forcément un moment très émouvant pour nous famille. C’est aussi une certaine fierté ,
nous ne pouvions pas être à meilleure école , nous lui en sommes reconnaissant à jamais.
Mais comment ne pas avoir une pensée pour les militants , ses amis ,ses proches qui pour raison de santé ou tout bonnement par empêchement, ne peuvent être parmi nous . Et bien sûr , nous devons associer à cet hommage, les hommes et les femmes de convictions semblables qui l’on aidé dans sa tâche , malheureusement disparus.
En guise de conclusion , je dirai que ces hommes et ces femmes , malgré leurs différences et quelques conflits de génération , ont toujours su se rassembler sur l’essentiel : la cause du plus grand nombre.
Rien n’est fatal, seul on ne peut rien , groupé, unis nous pouvons bouger les choses. »
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