lundi 11 février 2013
le Marteau et la Faucille qui sont pour moi le symbole de l'union entre l'ouvrier et le paysan , pour le remplacer par "gauche européenne " que devient le parti né par un congrés dit" de Tours" et qui , au fil du 20eme siècle écrivit avec les travailleurs la construction d'un immense progrès social .... ainsi va la vie le progrès social serait il devenu ringard dans l'ombre du marteau et de la faucille , ce symbole s'était éclipsé le temps du Pétinisme alors que que le parti était interdit et ses membres menacés de mort .... comprendra qui pourra , mon camarade Daniel lui, analyse son remisage .A Lire ! moi je garde sur mon coeur ce symbole car il est miens , je n'ai pas honte de la faucille pas plus que du marteau
Que vous le vouliez ou non... Que cela vous plaise ou pas, que vous y soyez attaché ou que vous les haïssiez, il est des choses dont la lecture commune ne laisse plus la place à votre interprétation ! Il en est ainsi des grands symboles, généralement lissés par le sens commun issu de la friction des esprits, du débat et de la reconnaissance dans des formes éprouvées par le temps.
"Le marteau et la faucille" n'est plus aujourd'hui qu'un mot, vocable composé certes, mais entité symbolique universelle du communisme.
Le loup et l'agneau, aussi bien que zig et zag se la jouent de la même façon dans tous les couples d'inséparables.
Alors, que quelques uns veuillent en débarrasser le PCF aujourd'hui, rien d'étonnant, cela fait des décennies que la rénovation est en marche...
Quel sens donner à cette démarche ?
Jeter la marque symbolique comme un vieil oripeau est une chose ; le remplacer en est une autre. Jeter l'objet débarrasse-t-il du sens ? Faut-il redessiner notre oriflamme ?
Quand Lénine associait le marteau et la faucille (après la charrue dans un premier temps), il signifiait l'alliance prolétarienne des travailleurs de l'industrie et de l'agriculture. Un siècle plus tard, la société et les activités humaines ont bien changé ! Les robots sont plus nombreux dans les ateliers que les marteaux d'hier ; et dans les campagnes les ordinateurs de bord des engins agricoles prennent le pas sur l'oeil des hommes. Les activités de service ont explosé au détriment des autres secteurs...
Mais pour autant l'opposition de classes dans une société partagée entre exploiteurs et exploités reste bien vivace sous les traits sophistiqués de la financiarisation du capitalisme.
Le symbole de l'alliance étendue de l'homme des champs à l'homme des ville est toujours opérant pour qui veut que la révolution rende justice à celles et ceux qui souffrent de toutes les formes d'exploitation modernes.
L'humain d'abord...
Un slogan ne suffit pas, l'image est utile au rassemblement dont elle est signe de ralliement.
Que des fautes politiques aient été commises au nom usurpé du communisme, sans doute. Que les dérives staliniennes soient étrangères à l'idéal communiste, c'est une évidence... Mais les communistes français, après avoir acté leur jugement sur des comportements contraires à leur idéal peuvent aussi avoir le souci de préserver l'identité respectable qui est la leur, en dehors des gesticulations politiciennes, électoralistes et clientélistes.
Le drapeau rouge, l'internationale... une forme de patrimoine !
Point n'est besoin du passé, tournons la page, le parti communiste nouveau est arrivé, et, pour garantir qu'il est désormais tout-à-fait mélenchon-compatible les outils sont rangés.
... Dommage que la faucille et le marteau soient remisés au grenier dans la poussière des souvenirs.
Sans nostalgie, mais par nécessité, je vais les conserver pour jalonner le chemin de mes idées depuis Marx et bien auparavant au siècle des lumières, en passant par Lénine et tant d'autres qui depuis, ont fertilisé l'idée du communisme... Un peu comme sont jalonnés les chemins de la mémoire sur les trottoirs des villes en gros clous métalliques.
de mon camarade et ami Daniel Levieux
source :http://gauchepourchangerlavie.blogspot.fr
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