lundi 27 mai 2013
Après leur Manif dite "contre le mariage pour tous ", un peu d'histoire , ces chrétiens qu'ont t'ils fait , qu' a fait "l'église " avec les dictatures , un petit rappel " l'amour de dieu est loin d'être l'amour des hommes"
DE PIE IX A PIE XII UNE COUVERTURE DES CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ.
En 1832, dans son encyclique Mirari vos, le pape Grégoire XVI condamne: l’exercice de la liberté de conscience. Il condamne spécifiquement la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté d’enseignement, la souveraineté du peuple et le suffrage universel.
Pie IX
En 1846, Pie IX est élu pape pour le plus long règne de l’histoire de la Papauté : 32 ans. Son principal défaut est de ne pas saisir les bouleversements sociaux et politiques de l’époque. Très intransigeant et imbu de ses prérogatives, il affirme que "le pape est infaillible en matière de dogme et qu’aucune restriction ne peut être apportée à sa toute puissance dans le gouvernement de l’Église". Pie IX proclame le dogme de l’Immaculée Conception, en 1854.
Dans son encyclique du 8 décembre 1864, Quanta Cura, Pie IX réaffirme "le rôle prépondérant de l’Église dans la société. Il condamne la souveraineté du peuple, la suprématie du pouvoir civil, la liberté de conscience, la liberté de la presse et l’élargissement du droit de vote à tous les citoyens".
Le concile du Vatican vote, en juillet 1870, l’infaillibilité pontificale qui reconnaît au souverain pontife un pouvoir suprême de juridiction dans le domaine de la doctrine comme dans celui de la discipline.
A priori, Pie IX approuve le mouvement d’indépendance et d’unification de l’Italie, en autant que celui-ci ne touche pas aux territoires sous contrôle de l’Autriche-Hongrie, parce que c’est un Empire catholique, et qu’on ne touche surtout pas aux États pontificaux qui, à l’époque, recouvrent un bien plus grand territoire que la seule cité du Vatican.
Pie XI
Durant la période fasciste, en Italie, sous le pontificat de Pie XI, les liens entre l’Église et l’État deviennent de plus en plus étroits.
Mussolini
Les prêtres participent désormais aux manifestations politiques et bénissent les organisations fascistes. De cette collaboration, sortiront les Accords du Latran qui comportent une convention financière entre l’Italie et le Vatican. Pour prix de sa collaboration, Mussolini est reçu en 1932 par Pie XI qui l’honore de l’Éperon d’or.
À Montréal, dans la paroisse italienne de Notre-Dame de la Défense, on peut encore aujourd’hui reconnaître Mussolini dans une fresque de l’église.
Son Éminence le cardinal archevêque de Milan de 1929 à 1954, A.I. Schuster est béatifié par Jean-Paul II le 12 mai 1996. Le cardinal avait soutenu Mussolini en 1935 dans sa guerre coloniale en Éthiopie.
En 1936, la jeune république espagnole est agressée par l’armée dirigée par le général Franco. Très vite, la hiérarchie catholique espagnole reconnaît là son Sauveur, chef de file d’une nouvelle croisade.
Franco
Le soutien officiel de l’appareil catholique espagnol à la barbarie fasciste est apporté par la lettre collective des évêques espagnols du 1er juillet 1937. L’Église catholique était déjà présente dans des organisations franquistes comme la Phalange. Le Vatican, d’abord prudent, ne cache pas son appui à Franco.
Pie XII
Le pape Pie XII déclare, en effet, le 16 avril 1939, une fois la victoire de Franco acquise, que"l’Espagne franquiste est la « patrie élue de Dieu »". La fin du conflit donne lieu à une cérémonie religieuse solennelle avec le caudillo pour héros. Une célébration religieuse à Rome salue aussi cette victoire.
Deux décennies après la fin de la guerre civile, des membres de l’Opus Dei entrent au gouvernement espagnol en 1957 et le 25e anniversaire de la prise du pouvoir confirme le dictateur dans son rôle de « défenseur de l’Église ».
La hiérarchie catholique donnant le salut fasciste à Saint Jacques de Compostelle en 1937.
Le clergé se battant au service de Franco contre la république Espagnole.
HOMMAGE DE FRANCO A LA MORT D’HITLER
A la mort d’Hitler voici comment il lui fut rendu hommage en Espagne sous la dictature franquiste :"Adolph Hitler, Fils de l’Eglise catholique romaine est mort en défendant le Christianisme. Il est donc compréhensible que les mots nous manquent pour pleurer sa mort, alors que tant de choses ont été dites pour exalter sa vie. Sur la dépouille mortelle d’Hitler se dresse le victorieux personnage de moralité qu’il était. Avec la palme du martyr, Dieu lui donne les lauriers de la victoire". Ceci est paru dans la presse espagnole le jour de la mort d’Hitler. Cette oraison funèbre à l’ endroit du chef nazi constituait un défi pour les alliés victorieux et venait directement du Saint-Siège. C’ était un communiqué du Vatican fait par l’ entremise de Madrid sous la couverture de la presse du général Franco.
Franco et Hitler
AUTRES CRIMES DE L’EGLISE CATHOLIQUE
Comment le Vatican a soutenu le développement du fascisme et protégé la fuite de ses militants !
Il y a un peu plus d’un an, sur base de la loi américaine définissant le libre accès aux documents et archives, un ex-procureur a réussi à rassembler aux Etats-Unis toute une série de documents d’archive et de témoignages qui mettent à jour le rôle déterminant joué par le Vatican dans la consolidation du pouvoir fasciste et la protection pontificale d’importants dirigeants fascistes en exil.
Le Royaume des Cieux, purification idéalisée des maux qui accablent l’homme réel, s’affronte une fois de plus à sa sinistre réalité. Alors que semblait tomber dans l’oubli la participation sanglante de l’Eglise en général et du Vatican en particulier à ce qu’ils nommèrent l’évangélisation des "sauvages", à la répression ouverte lors de l’Inquisition, à l’industrie de guerre,… ces saintes institutions, immaculées de tout péché terrestre, représentantes de Dieu sur terre,… sont une fois de plus pointées du doigt. Dénoncées comme organisatrices directes du massacre des hommes qu’elle prétendait conduire sur le chemin de la rédemption peu avant la dite Deuxième guerre mondiale, l’Eglise est également accusée d’avoir protégé les fascistes. La paix aux hommes de bonne volonté montre son vrai visage: défense intransigeante et terroriste des intérêts globaux du capital. Décidément, l’oscillation entre fascisme et anti-fascisme est une pratique qui n’a pas uniquement compromis les institutions terrestres mais également celles des cieux. Et c’est fraternellement unies qu’elles ont toutes participé au massacre .
Confrontée à la vague révolutionnaire la plus importante de l’histoire , entre 1917 et 1923, la Très Sainte institution catholique (véritable Etat parmi les autres Etats), Vatican en tête, prend l’initiative de lutter contre ce qu’elle appelle le danger communiste. Dès 1920, elle organise des groupes d’action dont la structure générale s’appellera: INTERMARIUM. Cette initiative a pu compter sur la participation de fascistes notoires. Les services secrets britanniques et français s’impliquèrent également dans INTERMARIUM. Les groupes composant cette organisation se définissaient ouvertement comme anti-communistes et leurs objectifs déclarés étaient "la mobilisation de l’organisation catholique dans la lutte contre le communisme" (Pie XI) et la création d’un réseau catholique dans toute l’Europe pour faire face au danger communiste développé sur le continent suite au processus insurrectionnel en Russie.
La guerre sainte n’a épargné aucun effort et n’a refusé aucune alliance pour arriver à ses fins. Ainsi par exemple, à l’aube de la dite Deuxième guerre mondiale, un sinistre personnage fait son apparition: Ante Pavelich, nationaliste bien connu pour ses campagnes terroristes en Yougoslavie peu avant la guerre et qui, réfugié en Italie, a été jugé par contumace. Avec la protection de Mussolini et la bénédiction d’un ecclésiastique de grande sainteté, le père Draganovich, Pavelich organise les célèbres Oustachis: groupes militaires entraînés à l’assaut des centres du pouvoir. L’occasion se présente en 1941 lorsque, grâce à l’appui des bombes assassines de Hitler, ils peuvent entrer en Croatie et organiser un gouvernement nationaliste de type fasciste. C’est ainsi que débutent, en Croatie, 4 années de terreur ouverte, avec camps de concentration et autres bontés chrétiennes.
La charité humanitaire s’associe aux bandes armées pour convertir les hérétiques au catholicisme. Les curés bénissent ces corps spéciaux et leurs croisades/pogroms menés à l’aide de pistolets, de grenades et de dagues (symbole des Oustachis). Le Vatican offre son appui au nouveau gouvernement et un Saint Curé franciscain est nommé Commandant du camp de concentration croate. Des membres du clergé participent comme fonctionnaires à ce camp, d’autres sont nommés membres du parlement, les monastères sont remis à Pavelich pour y installer de véritables bases militaires. Des moines franciscains prennent une part active à la campagne militaire et crucifient les hérétiques,… La guerre sainte s’organise et se dote de tous les moyens nécessaires: une idéologie nationaliste et ouvertement raciste, des messes, l’évangile, la croix, des cantiques pleins de ferveur,… comme du temps de l’Inquisition. La terreur catholico-nationaliste qui se développe au nom de la charité chrétienne en Croatie est tellement brutale que d’après des sources de l’époque, mises à jour lors de cette enquête, les soldats nazis, les soldats fascistes et les SS se disaient eux-mêmes choqués, écoeurés par les méthodes de torture, les assassinats massifs et autres cruautés en vigueur… Et comme si tout cela n’était pas suffisant, après 10 mois de terreur ouverte, le régime des Oustachis recevra la bénédiction de l’Eglise Catholique, Apostolique et Romaine: le représentant du Vatican est au premier rang lors de la cérémonie d’inauguration officielle du parlement oustachi et le pape Pie XII reçoit Pavelich à deux reprises. Montini, qui est alors secrétaire du Vatican et qui deviendra bientôt le pape Paul VI, en remerciements des services ecclésiastiques rendus, reçoit également cet enfant de Dieu qu’est Pavelich. Mais ces directeurs d’âmes innocentes et chrétiennes ne renoncent pas pour autant aux occasions de se retrouver aux côtés de leurs frères terrestres: l’organisation du Royaume des Cieux a besoin de nombreux arrangements, appuis, participations,…
De 1918 à 1938, le Vatican soutient l’Anschluss (annexion de l’Autriche par l’Allemagne) et l’invasion par Hitler de la Tchécoslovaquie.
En 1933, un Concordat est négocié à Rome entre l’Allemagne nazie et le cardinal Pacelli, le futur Pie XII. En échange du maintien des écoles catholiques, subventionnées par l’État allemand, l’Église catholique lève l’interdiction pour les catholiques d’adhérer au Parti nazi.
Hitler
Le silence du Vatican sur les crimes nazis pendant la seconde guerre mondiale étonne, pour le moins. Le pape voit peut-être en la domination nazie sur l’Europe de l’Ouest un rempart contre le communisme. Pie XII craint un accroissement de la politique antireligieuse de Hitler qui pourrait se traduire par des confiscations de propriétés du clergé. Ces confiscations sont toutefois suspendues en juillet 1941 par Hitler. Néanmoins, la non-ingérence du Vatican auprès des belligérants se poursuit. À propos de la « solution finale », aucune protestation n’est émise de la part de Pie XII hormis de l’affliction pour les victimes. Ainsi, Pie XII ne mettra jamais d’entraves à l’entreprise destructrice du nazisme. Il ne veut pas accroître les malheurs déjà présents. Ce qui ne justifie aucunement sa politesse envers le régime nazi jusqu’à la fin du conflit.
Paul VI Le pape qui ne voulait pas fâcher Hitler
Documents inédits à l’appui, le magazine allemand Der Spiegel révèle l’existence d’un pacte de non-agression implicite entre le Vatican et le régime hitlérien.
Dès mars 1933, Eugenio Pacelli, le futur pape Pie XII, qui n’était encore que le secrétaire d’Etat, c’est-à-dire le ministre des Affaires étrangères du Vatican, aurait incité les évêques allemands à ne plus critiquer le nouveau régime mis en place par Adolf Hitler. Comme l’indique une note de son protecteur de l’époque, le cardinal Pietro Gasparri, citée par le Spiegel, "tant que Hitler ne déclare pas la guerre au Saint-Siège et aux dignitaires catholiques en Allemagne, nous ne devons pas condamner le parti de Hitler."
On suppose que le pape Pie XII aurait en se contraignant au « silence » sur les victimes, notamment juives, du nazisme vécu un « drame intérieur d’une très rare acuité ». Mais la consultation des archives des années trente et quarante révèle la virulence de l’antisémitisme clérical. On doit s’interroger sur la participation à des massacres, sur le refus d’aide aux victimes, voire sur l’éventuel pillage de biens juifs. On doit aussi porter une grande attention au sauvetage-recyclage des bourreaux, opération de masse que des travaux ont commencé à saisir depuis 1969.
"AMEN " LE FILM DE COSTA-GAVRAS.
Parce que «Hitler protégeait la chrétienté du communisme», l’Eglise catholique a refusé de condamner pendant la dernière guerre le régime qui exterminait les juifs.
C’est le thème du film de Costa-Gavras, «Amen».
Quand la croix était gammée
Affiche du film de Costa-Gavras, «Amen».
Mais cette affiche résume bien le propos du film. Elle montre que le Vatican et l’Eglise ont eu une responsabilité dans le génocide des juifs et des tziganes, par leur silence, parce qu’ils ont été passifs. L’Eglise de France a d’ailleurs reconnu cette responsabilité dans une " Déclaration de repentance " en 1997. L’Eglise déclarait alors que " des évêques avaient pu acquiescer, par leur silence, à des violations des droits de l’homme et laisser le champ libre à un engrenage mortifère " .D’après les historiens, le pape Pie XII était au courant du génocide depuis 1942. Prendre ouvertement position pour défendre les juifs aurait été une attitude trop anti-allemande.par son silence, Pie XII s’est rendu complice de crimes contre l’humanité. Encore aujourd’hui, le Vatican n’aime pas que l’on parle de ce pape. Jusqu’à aujourd’hui, les archives du Vatican d’après 1929 étaient restées fermées au public.
Prolongeant la pièce de Rolf Hochhuth, «le Vicaire», le nouveau film de Costa-Gavras, «Amen», dénonce l’attitude du Vatican, qui, trahissant ses idéaux et sa mission pendant la guerre, ne leva pas le petit doigt pour sauver les juifs exterminés dans les camps nazis. Ils ne savaient pas, fut-il dit à l’époque. Depuis, une masse d’études, de documents et de témoignages a démontré le contraire. La chronologie, sous ce rapport, est révélatrice. 1933: Hitler prend légalement le pouvoir à Berlin. Depuis l’année précédente, sous l’instigation d’un évêque allemand, les nationaux-socialistes se sont rapprochés du Vatican. L’organe officiel du parti nazi annonce que «Mein Kampf», qui développe les théories antisémites de Hitler, sera désormais la bible du pouvoir. A Rome, Pie XI, alors pape, met à l’index le livre raciste «le Mythe du XXe siècle», mais épargne «Mein Kampf». 1937: les avions de Hitler écrasent Guernica. La Chancellerie crée des camps de concentration destinés aux seuls juifs. A Rome, Pie XI publie une encyclique contre le national-socialisme, mais la complète cinq jours plus tard par une autre encyclique contre le communisme. Pendant ce temps, l’ambassadeur d’Allemagne rencontre Mgr Pacelli, cardinal-secrétaire d’Etat, qui lui fait part de la sympathie du Vatican pour le peuple allemand et de son souhait de créer des liens amicaux avec le maréchal Göring. 1938: Hitler décrète l’Anschluss (rattachement de l’Autriche à l’Allemagne). A Munich, les démocraties s’inclinent devant les conquêtes allemandes. Pie XI ordonne alors la rédaction d’une encyclique pour condamner le racisme et l’antisémitisme. Le document, rédigé par trois jésuites (un Allemand, un Français et un Américain), est livré au pape en février 1939, juste avant sa mort. Sous le nom de Pie XII, le cardinal Pacelli succède à Pie XI en mars et l’encyclique ne sera jamais publiée.
Aussitôt élu, le nouveau pape reçoit en priorité l’ambassadeur du Reich, fait organiser par le nonce, à Berlin, une grande réception pour le cinquantième anniversaire de Hitler et envoie un message de félicitations à Franco pour la victoire catholique remportée en Espagne. Recevant les lettres de créance de l’ambassadeur d’Italie, il lui annonce une extension prochaine du système nazi, mais conclut: «Le souverain pontife doit rester au-dessus de la mêlée s’il veut être le père de tous…» Ainsi se tendent lentement les ressorts de la tragédie qui, journée après journée de guerre, fera du Vatican, sinon le complice, du moins cet observateur romain qui refusera obstinément de voir les crimes que perpétue un régime utile: «Les nazis sont des dictateurs brutaux et obscurantistes, mais ils protègent la chrétienté contre les communistes.» Dès lors, que ce régime extermine les juifs comme il a commencé à exterminer les déficients mentaux devient, littéralement, un point de détail: «Amen» montre que dans la course à l’indifférence abjecte chacun a d’excellentes raisons pour justifier sa lâcheté. Le Vatican, représenté au sein du monde en guerre comme une espèce de paradis dérisoire et ensoleillé, où se traitent les arrangements et les affaires – on a envie de parler d’un paradis ponti-fiscal. Les militaires alliés, qui refusent de bombarder les voies de chemin de fer où passent les trains qui approvisionnent jour après jour les camps de la mort: il faut penser aux réconciliations de l’après-guerre. Les Américains, qui, engagés depuis Pearl Harbor sur deux fronts, refusent de gaspiller leurs forces pour un combat que Roosevelt juge très secondaire.
Cependant dénoncer aujourd’hui ces faits est une chose. Imaginer le déroulement d’une action qui pourra donner naissance à un film susceptible de mobiliser le grand public en est une autre. Ce scénario introuvable, Costa-Gavras, le cinéaste de «Z», de «l’Aveu», de «Missing», l’a découvert, avec l’aide de Jean-Claude Grumberg, au bout du découragement, à force de recherches et d’efforts.
DES CITATIONS CATHOLIQUES CHOQUANTES
L’Illustration, 24 septembre 1932: "Le pape et le clergé ont partie liée avec le régime. D’ailleurs, il n’est aucune cérémonie fasciste importante où le clergé ne figure pas à la première place."
Gazette de Cologne, 31 mai 1927: "Pie XI est certainement le plus allemand des papes qui aient trôné sur le siège de Saint-Pierre."
Chanoine Carlès Cardo: "En Europe comme en Espagne, la religion a servi… de gendarmerie spirituelle pour monter la garde autour d’un ordre extérieur payé pour défendre le désordre moral."
Abbé Verschaeve (Joug Europa, 1942): "Dans cette lutte, nous devons nous ranger aux côtés de l’Allemagne. C’est pourquoi les jeunes doivent s’engager dans les SS. La gloire verse du feu dans le sang, elle éperonne l’âme."
Déclaration de Mgr Orsenigo à Herr von Ribbentrop, ministre des Affaires étrangères: "L’Eglise catholique donnera à l’Allemagne tout l’appui moral dont elle est capable."
Mgr Tiso: "Le catholicisme et le nazisme ont beaucoup de points communs et ils oeuvrent la main dans la main pour réformer le monde."
Alexandre Lenôtre: "Devenu Pie XII, Pacelli se révèle le pro-intégriste et germanophile à tous crins. On l’appelle le «Pape allemand» … L’Allemagne est à ses yeux appelée à jouer le rôle de «glaive de Dieu», de bras séculier de l’Eglise… En 1943, il refuse de condamner publiquement les camps de concentration nazis."
Georges Bernanos: "Est-ce que vous comprenez bien ce que je veux dire excellences, éminences et révérences? Après avoir mis vos prestiges et vos argents sous la protection de Hitler est-ce que vous croyez encore les sauver par la vertu de certains privilèges que vous vous vantez de défendre? Nous vous refuserons le bénéfice du droit d’asile, nous vous jetterons sur le parvis, pour être livrés aux bourreaux."
Mgr Stepinac: "Hitler est un envoyé de Dieu."
Baron de Ponnat: "Le catholicisme romain est né dans les sang, s’est vautré dans le sang, s’est abreuvé dans le sang, et c’est en caractères de sang qu’est écrite sa véritable histoire."
Lecomte du Noüy: "En Allemagne, dans les cathédrales comme dans les plus modestes églises de village, des prêtres chrétiens prêchèrent une croisade raciale, exaltèrent les vertus militaires teutonnes et, sous des prétextes qui ne pouvaient tromper que les cerveaux les plus primaires, encouragèrent l’assassinat en masse et le pillage."
Mgr Markoaski, aumônier général de la Wehrmacht: "Le peuple allemand sait qu’il mène une guerre juste. Le peuple allemand doit remplir une grande tâche et notamment devant le Dieu éternel. Le Führer et chef suprême a plus d’une fois imploré, au cours de cette année de guerre écoulée, la bénédiction de Dieu pour notre bonne et juste cause."
Emile Ollivier, de l’Académie Française, l’Église et l’Etat (p. 409): "Quel homme d’Etat, quel souverain pourrait voir sans effroi, au faîte de l’Église catholique, un homme qui dispose des consciences, affranchi de tout contrôle, et pouvant, sans être arrêté par aucune barrière, s’abandonner aux abus, aux excès de l’omnipotence?"
Georges Bernanos, Scandale de la vérité (p. 71): "Je connais le parti clérical. Je sais à quel point il manque de coeur et d’honneur… J’ai répondu dans un language d’homme et non par des phrases honteuses qui renvoient dos à dos, avec une douceur exécrable, le juste et l’injuste, la victime et le bourreau."
Cardinal Baudrillart (30 juillet 1941): "La guerre de Hitler est une noble entreprise pour la défense de la culture européenne."
Guy Emery Shipler: "Aucun évènement politique ne peut être évalué à sa juste valeur, à l’époque actuelle, si l’on ne connaît pas la part qu’y a prise le Vatican et l’on peut dire qu’il n’existe pas, de nos jours, d’instances dans lesquelles le Vatican ne joue pas – directement ou indirectement – un rôle inquiétant."
Jean XXIII (La documentation catholique, 15 mars 1959): "Pour Nous, Nous ne Nous écartons pas, à l’égard de la très estimable nation allemande, de l’exemple qui Nous a été donné par Notre prédécesseur (Pie XII)…
http://oscarespagne.wordpress.com/2008/01/05/leglise-durant-la-guerre-1936-1945/
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