Rappel des mesures votées le 12 février
- Diminution supplémentaire de 10 % du salaire minimum pour les moins de 25 ans, à savoir une baisse de 32 % ; le smic passe pour eux de 750 euros à 510 euros bruts, soit environ 420 euros nets sur 14 mois ;
- Suppression des conventions collectives de branche ;
- Gel du salaire minimal jusqu’en 2015 ;
- Les emplois à temps plein peuvent être transformés en emploi à temps partiel, sur décision de l’employeur ;
- Les augmentations automatiques de salaire basées sur l’ancienneté sont suspendues tant que le chômage ne descendra pas en dessous de 10 % ; de fait elles sont abandonnées ;
- Les conventions collectives auront une durée maximale de 3 ans ;
- Toutes les conventions collectives qui s’appliquent aujourd’hui expireront une année après l’adoption du nouveau mémorandum ;
- Révision de la nouvelle CCT d’ici la fin juillet afin de s’aligner sur le salaire minimum des pays concurrents (Portugal, Turquie, Europe centrale et du sud-est) ;
- Suppression du recours unilatéral à l’arbitrage de commissions paritaires;
- Baisse de 15% des retraites complémentaires (pour toutes les retraites complémentaires, quel que soit le montant total perçu par les retraités). La question des retraites principales reste ouverte
- Baisse de 15% des retraites principales à DEI (équivalent d’EDF), OTE (le téléphone) et dans les banques nationalisées
- De nouvelles baisses dans les retraites de base de plusieurs fonds de pension qui vont s’appliquer rétrospectivement à partir du 1er janvier 2012 ;
- Fusion de tous les fonds de pension complémentaires d’ici juin 2012 ; (mise sur pied d’une étude qui conduira à de nouvelles coupes dans les pensions complémentaires et des primes de départ à la retraite.)
- Baisse de 2 % des cotisations sociales patronales avec suppression des cotisations pour l’Organisme du logement ouvrier et des allocations sociales. Ces organisations vont fermer leurs portes ;
- Nouvelle baisse des cotisations que les patrons vont payer pour l’IKA (le plus grand fonds de pension des travailleurs du privé) à partir du 1er janvier 2013, de 3% ;
- Nouveaux licenciements de 15 000 fonctionnaires en 2012, à travers le dispositif de la « réserve de main d’oeuvre » ;
- Réduction du nombre de travailleurs du secteur public, travaillant avec des contrats temporaires, par le non-renouvellement des contrats ;
- Coupes de 636 millions d’euros des salaires des employés du secteur public payés selon une échelle de salaires spécifique d’ici la fin juillet 2012 ;
- Nouvelles coupes dans les salaires du secteur public par la révision de l’échelle des salaires ;
- Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici 2015, et non-remplacement de 4 fonctionnaires sur 5 ;
- Diminution du nombre général de nouvelles recrues dans les académies (armée, police) qui garantissait un emploi automatique dans le secteur public ;
- Fermeture d’organisation et d’entités publiques d’ici juin 2012 ;
- Coupes dans une série d’allocations sociales, en adoptant des critères de revenu ;
- Baisse des allocations pour les familles avec plus de 3 enfants ;
- Baisse des dépenses de fonctionnement et de consommation de l’État de 300 millions d’euros ;
- Coupes dans plusieurs entités sous contrôle des ministères de l’Éducation et de la Culture de 200 millions d’euros ;
- Réduction des dépenses sur les heures supplémentaires pour les médecins dans les hôpitaux, de 50 millions d’euros ;
- Diminution du budget des Programmes d’investissement public de 400 millions d’euros ;
- Baisse des dépenses sur les équipements militaires pour la défense du pays
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