samedi 6 avril 2013
Encore un pourri qui hurle avec les loups; le jour est proche ou le peuple va les foutre dehors avec un coup de pied au cul , c'est tout que cela mérite Du FHaine au PS faisons le ménage , sans cela notre pays est perdu . Pendant que les riches se gavent c'est le peuple qui en bave
Depuis les aveux de Jérôme Cahuzac, le député-maire de Drancy (Seine-Saint-Denis) et secrétaire général de l’UDI Jean-Christophe Lagarde multiplie les déclarations, à la fois indigné et moralisateur. « Ce scandale a créé un climat délétère dans notre pays. […] La confiance (des Français dans la parole publique) ne peut naître que de la transparence », lançait-il mercredi à l’Assemblée.
Jean-Christophe Lagarde est-il le mieux placé en matière de transparence?
Selon nos informations, l’élu centriste a été cité à comparaître par le parquet de Paris devant le tribunal correctionnel pour un dossier de marché public. Il a par ailleurs été condamné fin décembre à 5 000 € d’amende pour attribution illégale de marché public, dans le cadre confidentiel d’une procédure de plaider-coupable à Paris. Enfin, Jean-Christophe Lagarde a dû discrètement rembourser (51 712 €) à la municipalité de Drancy les frais qu’elle avait indûment engagés au profit de l’association politique du maire. En justifiant de ce paiement en janvier dernier, il s’est évité d’autres poursuites judiciaires.
Les démêlés de l’élu avec la justice ont pour origine deux plaintes déposées en 2010 par Ugo Portier-Thomassin, alors responsable de la section PS de Drancy. Dans l’une, le militant, défendu par Me Francis Pudlowski, soupçonnait Jean-Christophe Lagarde de prise illégale d’intérêt dans l’attribution de marchés publics à une société dirigée par des proches d’une adjointe au maire. Dans l’autre, il soutenait que la ville avait payé certaines dépenses pour des manifestations d’Oxygène, association de la majorité municipale présidée par Lagarde, joignant deux factures liées à l’organisation de barbecues géants.
L’enquête préliminaire, confiée à la brigade de répression de la délinquance économique, s’est achevée en novembre 2011. Au terme d’une longue réflexion, le parquet de Paris a classé sans suite la plainte pour prise illégale d’intérêts. Les investigations n’ont, en effet, pas permis d’établir que l’adjointe au maire « était intervenue à un quelconque moment dans la conclusion ou l’exécution des marchés publics à ladite société ».
En revanche, pour Oxygène, l’enquête a confirmé que « des règlements de factures avaient été indûment pris en charge par la municipalité ». Comme la loi le permet, le parquet a indiqué à Jean-Christophe Lagarde qu’il engagerait des poursuites, sauf s’il remboursait l’intégralité des sommes, ce que l’édile a fait. Ce volet a donc été classé.
Mais l’enquête a révélé deux autres dossiers gênants pour l’élu. L’attribution illégale d’un marché public à une société de location de matériel événementiel s’est donc réglée en décembre 2012 par une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, le plaider-coupable. C’est un autre marché, accordé à un architecte pour la tribune du stade Guy-Môquet, à Drancy, qui vaudra à l’élu, présumé innocent, d’être jugé.
« J’ai fait en conscience mon devoir de citoyen en attaquant le maire, factures à l’appui, réagit Ugo Portier-Thomassin, le plaignant. Aujourd’hui, il semble que mes inquiétudes sur des pratiques malhonnêtes étaient largement fondées. En 2010, Lagarde m’a traîné dans la boue dans un courrier à ses administrés. Aujourd’hui, preuve est faite que ce n’est pas moi qui ai menti. »
Le Parisien
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