mardi 16 avril 2013
L'armée française pourrait-elle destituer Hollande ?
Participation massive (79,8 %) aux élections présidentielles le 14 avril au Venezuela. Le scrutin a été contrôlé par 173 observateurs internationaux accrédités par le Conseil National Électoral (CNE) dont le Centre Carter (de l’ancien président des USA). Nicolas Maduro a été élu avec 50,75 % des voix, contre le fils à papa Henrique Capriles, qui a obtenu 48,97 %.
Ecart trop mince ? En 1981, François Mitterrand l’avait emporté sur Valery Giscard d’Estaing par 51,76 % contre 48,24%. Et chacun connaît les circonstances de l’élection truquée de George W Bush en l’an 2000 aux USA.
Au moment où j’écris, les manifestations organisées par le vaincu au Venezuela ont fait au moins 7 morts dont un policier et 61 blessés.
Dans le Figaro du 15 avril 2013, Patrick Bèle titre un article : « Pilier du système, l’armée est en position d’arbitre au Venezuela ».
Il nous apprend que les militaires ont des« réticences face à Nicolas Maduro ».
« Quand Hugo Chavez a choisi Nicolas Maduro comme successeur, la nouvelle a eu du mal à passer chez les militaires ». Et « Henrique Capriles aurait rencontré des représentants de la haute hiérarchie militaire un peu avant la proclamation » des résultats.
Et cela n’émeut pas le Figaro. Imaginons qu’un candidat français à la présidence ait rencontré le chef de nos armées le jour du vote, laquelle armée n’aime pas l’autre candidat, et que des émeutes éclatent. Et ce titre du Figaro : « L’armée est en position d’arbitre en France ».
Moralité : vote, populace, le vaincu invite les baïonnettes à te dire qu’il t’en cuira.
Théophraste R. (Klaxonne, Nicolas Maduro et après, ne freine pas !).
Le Grand Soir
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire