jeudi 8 décembre 2011
Nicoléon , va flatter les pauvres MOsieur est bien bon..................
A l’approche des élections, Sarkozy vient chercher des voix vers la France qui se lève tôt, il vient faire son show et se faire prendre en photo avec la France d’en bas, la France qu’il a saignée pendant 5ans. Son bilan pour la classe ouvrière est catastrophique : huit millions de pauvres, trois millions de précaires, trois millions de temps partiels, cinq millions de chômeurs, et des salaires de misère pour la majorité des salariés.
Et pourtant la France n’a jamais été aussi riche, elle figure même au 3e rang mondial des millionnaires. La richesse en France a explosé, les patrons du CAC 40 ont gagné en moyenne 200 fois le Smic, 5 % de la population possèdent plus de 50 % du patrimoine, et les 10 plus grosses fortunes possèdent à elles seules 15 millions d’années de Smic. Les 100 Français les plus riches se sont partagés, sans rien faire, en 2010 près de 3 milliards d’euros, juste sur les revenus de leur capital, c’est-à-dire, de quoi créer plusieurs centaines de milliers de postes dans la fonction publique ! Et au lieu de s’en prendre à la fraude fiscale, et à la délinquance en col blanc, il s’en prend à la fraude sociale, qui ne représente qu’une pacotille en comparaison des milliards évaporés dans les paradis fiscaux.
Dans notre pays cinquième puissance du monde, Sarkozy nous dit que la retraite à 60 ans et les 35H sont des fautes graves ! Ce qui est grave c’est que les français votent pour lui, car paradoxalement, Sarkozy est élu par les plus pauvres pour favoriser les plus riches ! Et pendant ce temps, le chômage, les suicides, la précarité, les accidents et les maladies professionnelles augmentent.
Sarkozy supprime des fonctionnaires, crée la pénurie dans les administrations, afin d’asphyxier les différents services pour justifier leur privatisation. Pourtant, chacun sait que les services privés sont plus coûteux que les services publics car il faut dégager de l’argent pour rémunérer les actionnaires, et cette rémunération coûte de plus en plus cher. Mais cela n’a rien à voir avec l’économie ou la crise, c’est seulement un choix idéologique, un choix de préférence de classe. D’ailleurs en 2008, il a préféré donner des milliards aux banques plutôt qu’aux salaires et à l’emploi, mesure qui a entraîné, et aggravé la crise de la dette.
Chaque jour, le monde du travail subit ses attaques, aux travers de petites ordonnances et de lois qui passent inaperçues, il enlève des droits, des indemnités, dérembourse des médicaments, désorganise les durées du travail, casse un peu plus la protection sociale, la retraite, la santé. Il brade les biens publics comme l’électricité ou le gaz, et détruit notre système éducatif dans l’indifférence quasi générale. La durée du temps de travail et la flexibilité reviennent à l’ordre du jour, alors qu’il faut que le travail disponible soit réparti entre tous les ouvriers existants, et c’est cette répartition qui doit déterminer la longueur de la semaine de travail.
Dans notre pays où la colère devrait être dirigée contre ceux qui nous exploitent, nous oppriment et nous méprisent, et bien au contraire, cette colère désigne le pauvre, l’étranger, le précaire, bref le modeste. Dans notre pays où les indignés devraient rassembler des millions de personnes, dans notre pays où, lors des élections, les partis institutionnels ne devraient avoir que des miettes, et bien dans notre pays le français a admis que les politiques font partie d’une classe supérieure, et qu’ils font du mieux qu’il peuvent face à la conjoncture internationale, à la canicule ou aux intempéries. Le français est convaincu qu’il est aussi heureux qu’il est possible de l’être, et après tout il lui reste, à défaut du pain…. des jeux télévisés !
Source:http://2ccr.unblog.fr/
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