lundi 19 décembre 2011
Patrick Le Hyaric salue la libération de Salah : maintenant les autres prisonniers
Avec Salah Hamouri, sa maman, son papa, ses frères et sœurs, nous goûtons dans une immense joie la liberté. Sa liberté.
Libre, après 2457 jours, plongé dans la nuit noire d’une prison israélienne. Libre, après une condamnation sans preuve, sous l’incroyable et incompréhensible attendu de « délit d’intention terroriste ». L’énoncé de ce motif de « délit d’intention » est par lui-même un aveu. L’aveu que Salah n’a rien commis qui soit contraire au droit.
Libre, après avoir purgé plus que sa peine et toutefois avant la date du mois de mars promise pour son élargissement, il y a encore quelques semaines. Avec Salah, nous sommes heureux. Nous lui souhaitons de pouvoir vivre sa jeunesse, construire son avenir. Nous resterons à ses côtés.
Cette libération hier aura été obtenue par l’immense chaîne pour la liberté, déployée par une mobilisation citoyenne, parlementaire, culturelle. Il aura fallu longtemps avant de briser le mur du silence qui a enveloppé cet injustifiable emprisonnement. Ceci devrait faire réfléchir tous nos confrères.
L’Humanité et l’Humanité Dimanche peuvent s’honorer d’avoir été quotidiennement les porte-voix dénonciateurs de cette injustice et les porte-voix de l’élan de solidarité avec Salah.
Bienvenue Salah !
Comme j’en avais fait la promesse, il sera l’un des invités d’honneur de la prochaine Fête de l’Humanité, en ce lieu, où depuis six éditions, son nom a été si fréquemment prononcé et où sa maman a fait connaître son sort.
Mais, nous ne pouvons pas en rester là.
S’agissant d’un citoyen français, le gouvernement Français doit demander aux autorités israéliennes des explications claires sur les motifs de cette incarcération. Il doit demander réparation du terrible préjudice qu’ont subi Salah Hamouri et sa famille avec ces sept années du vol de sa jeunesse et de sa vie familiale. Il doit faire vérifier la conformité de cette prise d’otage avec le droit international.
D’autre part, la libération de près de mille prisonniers Palestiniens, détenus anormalement par Israël est un acte positif. Il ne doit pas rester sans lendemain. Le combat pour réclamer la libération de tous les prisonniers Palestiniens doit prendre de l’ampleur. Ils sont prisonniers parce qu’ils n’ont fait qu’agir pour l’application du droit international sans cesse bafoué par la direction ultra-droitière du pouvoir israélien.
Nous appelons à développer une grande campagne politique et des actes juridiques, sur la base des conventions internationales, pour que les autorités européennes et françaises réclament la libération immédiate et sans condition de tous les prisonniers Palestiniens dont les élus, au premier rang desquels Marwan Barghouti.
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