Les travailleurs victimes, eux et leur famille, des méfaits du grand patronat doivent-ils être à ce point méprisés ? Si ce n’était pas le cas que le président de la république le prouve par des actes. C’est ce que notre délégation vient chercher comme réponse ce mercredi 20 juin à l’Elysée et auprès du chef du gouvernement Jean Marc Ayrault qui vient d’être renommé à son poste. Nous savons que notre mobilisation a toujours été notre seule arme et notre seul argument ; quoi qu’en espère les uns et les autres, elle continue. D’ailleurs nous y sommes encouragés par la position unanime, rare, des organisations syndicales de Continental Sarreguemines qui appui notre combat et nos demandes. A l’Etat de répondre, notre lutte continue.
jeudi 21 juin 2012
Les Conti de Clairoix onété à l'Elisée chercher le réponses aux demandes adressées à l'état , pas grand chose ; enlevez moi d'un doute , ya pas un mec qui a fait sa campagne ,"le changement c'est maintenant" j'ai du rêver
Communiqué des travailleurs de Continental-Clairoix, 18 juin 2012
Mercredi 20 juin 2012 au matin les travailleurs de Continental Clairoix se rendront à l’Elysée en délégation avec leur Comité de lutte pour aller chercher les réponses aux demandes qu’ils ont posé à l’Etat, et à tous les ministres compétents depuis des semaines, et qui sont restées sans réponses, malgré les promesses de toutes sortes faites publiquement et au cours des derniers contacts.
Les travailleurs de Continental-Clairoix rappellent que l’Etat est co-signataire, avec la direction de Continental France et Continental AG, de l’accord de juin 2009 de fin de conflit qui, pour compenser très partiellement le désastre de la fermeture de l’usine, se donnait comme priorité le reclassement effectif de la très grande majorité du personnel. C’est la défaillance de toutes les parties sur cette action prioritaire qui a été l’axe de notre mobilisation depuis des mois. Malheureusement, nous le devons dire haut et fort : en vain.
Nous pouvions peut-être espérer un changement d’attitude de l’Etat, de ses représentants et de ses ministres, depuis l’installation du nouveau président de la république et du nouveau gouvernement. Malheureusement, pour le moment il n’en est rien. L’Etat reste sans réactions et laisse la direction de Continental, ce groupe multimilliardaire, agir à sa guise.
Nous avions adressé aux trois ministres concernés par les derniers développements de l’affaire : Industrie, Travail et Justice, une demande de rendez-vous, relayé par le préfet de l’Oise. Dans ce cadre, une réunion s’est tenue jeudi 14 juin au ministère du redéploiement productif d’Arnaud Montebourg (signataire par son ministère es-qualité de l’accord de juin 2009) entre le préfet de l’Oise, le directeur du travail de l’Oise (Direccte) et monsieur Boris Vallaud représentant le ministre. Les demandes des salariés de Continental ont été rappelées à ce dernier. Et depuis… silence total du ministre. C’est pourtant monsieur Montebourg lui-même qui, publiquement, en particulier à la télévision, avait pris fait et cause pour le combat des salariés de Clairoix, en fustigeant l’attitude de l’ancien gouvernement et de Continental. Et aujourd’hui qu’il est, avec le gouvernement, en responsabilité de décider, son refus de nous répondre et d’agir est-il le moyen de mesurer ce qui sépare les paroles et les actes ?
Les procès-verbaux des délits du travail récents, que nous avons dénoncés, et dont la direction de Continental s’est rendue coupable, vont donner lieu à des procès verbaux suite aux constats de l’inspectrice du travail. Mais, ni le procureur, ni le ministère de la Justice, compétents pour agir en la matière, n’ont manifesté jusqu’à ce jour l’intention d’engager des poursuites contre un patron coupable de délits à répétitions depuis trois ans. Quant au ministre du Travail, lui compétent dans le domaine de l’emploi, et qui supervise les allocations de millions d’euros aux entreprises d’intérim et leurs filiales pour prétendument faire le reclassement des chômeurs en lieu et place de Pôle-Emploi, il reste, lui aussi, totalement silencieux jusqu’à aujourd’hui face à ce désastre social.
Les travailleurs victimes, eux et leur famille, des méfaits du grand patronat doivent-ils être à ce point méprisés ? Si ce n’était pas le cas que le président de la république le prouve par des actes. C’est ce que notre délégation vient chercher comme réponse ce mercredi 20 juin à l’Elysée et auprès du chef du gouvernement Jean Marc Ayrault qui vient d’être renommé à son poste. Nous savons que notre mobilisation a toujours été notre seule arme et notre seul argument ; quoi qu’en espère les uns et les autres, elle continue. D’ailleurs nous y sommes encouragés par la position unanime, rare, des organisations syndicales de Continental Sarreguemines qui appui notre combat et nos demandes. A l’Etat de répondre, notre lutte continue.
Les travailleurs victimes, eux et leur famille, des méfaits du grand patronat doivent-ils être à ce point méprisés ? Si ce n’était pas le cas que le président de la république le prouve par des actes. C’est ce que notre délégation vient chercher comme réponse ce mercredi 20 juin à l’Elysée et auprès du chef du gouvernement Jean Marc Ayrault qui vient d’être renommé à son poste. Nous savons que notre mobilisation a toujours été notre seule arme et notre seul argument ; quoi qu’en espère les uns et les autres, elle continue. D’ailleurs nous y sommes encouragés par la position unanime, rare, des organisations syndicales de Continental Sarreguemines qui appui notre combat et nos demandes. A l’Etat de répondre, notre lutte continue.
Le Comité de lutte de Continental-Clairoix et les représentants du personnel agissant sur mandat de l’assemblée générale du personnel.
Lundi 18 juin 2012
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