dimanche 15 septembre 2013
Le Blaireau de Base ou" y a qu'a faut qu'on " en initiales :BdB.....
Et oui, à force de le côtoyer, de l’observer dans sa voiture, dans la rue, à la machine à café ou à le lire sur internet, il est difficile d’en faire abstraction. C’est une caricature de la bêtise, le blaireau de base, le fameux BdB, est une histoire sans fin …, mais si la bêtise tuait ce serait la fin de l’espèce !
Le BdB, lorsqu’il passe à proximité d’une banlieue, se demande avec ironie comment le jeune qui roule en BMW a trouvé l’argent pour se l’acheter, mais le BdB ne se demande jamais lorsqu’il passe prés de Neuilly, de Monaco ou du Luxembourg d’où vient l’argent de ceux qui roulent en Roll Royce ou en Ferrari ! Si la délinquance se mesure à la taille de la voiture…y’a pas photo !
Le BdB adule les patrons et les investisseurs, « sans eux il n’aurait pas de travail ! ». Si les femmes se servent de la partie gauche de leur cerveau et les hommes de la partie droite, pour le BdB, son cerveau c’est TF1, à croire que la soumission aux plus riches et à leur propagande est dans ses gènes ! Le BdB trouve toujours que les pauvres coûtent trop cher, c’est ce que lui disent les riches : il n’a aucune raison de ne pas le croire ! Le BdB est un mouton-prêt-à-la-tonte.
Si le BdB aime les riches et les puissants, et ceux-ci savent qu’ils peuvent compter sur lui pour préserver leurs privilèges. En effet, en cas de conflits sociaux, les meilleurs des BdB iront faire le « coup de poing » contre les grévistes et en recouvriront les slogans et affiches par ceux du FN s’il le faut. Le BdB se laisse docilement dépouiller de sa retraite ou de sa sécu et même de son emploi…car il sait que l’on ne peut pas faire autrement, tout ça c’est la faute des syndicalistes, des gauchistes, des immigrés et des fonctionnaires. Par contre si l’ontouche à sa voiture le BdB est capable de devenir très violent, il a ses priorités le BdB !
Sur internet, le BdB se lâche et n’hésite pas à poster dix à vingt fois la même chose, à répondre à « coté de la plaque » ou à se présenter comme un des « winners » qu’il vénère, il aime se la jouer et s’imaginer directeur d’une multinationale ou grand entrepreneur international, mais bien souvent il ne possède pas grand-chose, à part un QI déficient. Le BdB défend avec acharnement le système capitaliste tel qu’il est, le seul changement envisageable à ses yeux, c’est celui qui le ferait passer à un régime totalitaire car le BdB rêve d’un chef tout puissant.
Une des trouvailles du BdB c’est qu’il voudrait toucher son salaire complet, même la partie socialisée ; le BdB pense que cela suffirait à lui payer sa santé, son chômage, sa retraite, j’en passe et des meilleurs ! Le BdB veut se débrouiller tout seul, trop d’impôt, trop d’Etat ! Mais, pense-t-il payer directement de sa poche ses soins hospitaliers, les policiers qui le protègent, l’école de ses enfants, le trottoir sur lequel il marche et le déneigement de la route qu’il emprunte l’hiver ? Le BdB vit dans un monde parallèle complètement déconnecté de la réalité !
Le BdB est un grand admirateur du modèle libéral, il défend même que pour une question d’égalité tout le monde devrait payer le même pourcentage d’impôt pour faciliter le calcul ; si on le laisse faire il mettra un impôt forfaitaire de 50 euros pour tous, et ceux qui veulent donner plus le ferons sur la base du volontariat, ou mieux, il est partisan que moins tu gagnes plus tu payes pour t’inciter à travailler plus.
Parfois le BdB me laisse pantois et désarmé, ses affirmations ou sa logique sont telles que devant les absurdités qu’il assène, je ne trouve rien à répondre : il confond les grosses entreprises du CAC 40 avec l’artisan du coin ? Et ses références intellectuelles sur le communisme ou les fonctionnaires sont les blagues à Coluche !
Par contre, même s’il ne comprend pas tout, le BdB sait que l’on parle de lui, que ce soit dans une conversation ou lors de la lecture d’un article qui le concerne ; alors là, il part dans des délires complets et attaque tout azimut. Rien ne l’arrête, tout y passe, il argumente à sa façon, il s’enfonce, il perd pieds…mais il persévère. Et lorsqu’il s’arrête, il suffit par une petite phrase de relancer la machine. Il n’est pas loin du mouvement perpétuel le BdB !
source: Conscience Citoyenne Responsable
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