2012, la PAC de tous les dangers : à moins que........
mercredi 24 novembre 2010
J'avais promis que je reparlerais de la politique agricole avant le passage locataire de l'Elisée en Montagne Bourbonnaise même si cette visite est dictée par la volonté de voir Hortefeux élu à Vichy , il ne faut pas être naïfs, n'empêche que je me dois de parler vrai à tous mes amis paysans , à tous les citoyens , notre FDSEA03 qui demain n'aura certainement pas son mot à dire , Bruno Vif tentera , mais la montagne est déja une tour imprenable pratiquement en état de siège cela montre le degré de popularité de l'homme , c'est pourquoi je lance cet appel qui paraîtra aussi dans le Bourbonnais Rural , l'enjeu est d'importance et dépasse largement les galipettes de Sarko entre Isserpent et le Mayet de Montagne
2012, la PAC de tous les dangers : à moins que........
Depuis 1956 et le trop fameux traité de Rome , l'agriculture et ses paysans sont entrés dans un cycle de restructuration diront les tenants du capitalisme , dans une hémorragie humaine de ses actifs immense diront les honnêtes gens pas encore pollués par le langage de communication ou de propagande du libéralisme .
La loi de 1961 faisait entrer le coin de la division par la rentabilité comme qualité nécessaire pour faire « un bon agriculteur »dans le même temps et par l'IVD (indemnité viagère de départ) elle supprimait les plus anciens pour permettre officiellement aux jeunes de s'installer , en réalité aux autres de s'agrandir :déjà! Mais surtout elle permettait par les courroies de transmissions du pouvoir de faire passer un message suicidaire : soyez compétitifs , soyez performants et vous vous en sortirez, sauf que le désastre écologique et humain était derrière la porte .
Le traité de Rome contenait en germe toutes les évolutions connues depuis , jusqu'aux compensations de prix , oui tout était dans le traité de Rome , le règlement ovins des années 80 qui scellait l'avenir de l'élevage ovin avec l'arrivée sur le marché européen des moutons australiens via le Commonwealth , le libre échangisme faisait ses premiers ravages.
Les quotas laitiers auraient pu , si ils avaient été correctement mis en place ,être efficaces en terme de revenu notamment en redistribuant les droits à produire de façon équitable au lieu de cela …..vous connaissez la suite . Pour l'Allier certes, nous gardions le niveau de production 55millions de litres mais en terme humains en 1983 il y avait 1200 producteurs aujourd'hui à peine 200 , l'être humain n'était Là non plus pas au centre des préoccupations.
1991 arrive avec son corolaire d'aides publiques , mais l'organisation même de la politique agricole commune transformait l'agriculture en secteur assisté dont les prix de vente étaient déconnectés des prix de revient et compensés par des aides , la méthode accélérait encore plus fortement la concentration des productions d'abord dans des unités de plus en plus importantes, mais surtout elle spécialisait les régions ,les secteurs , avec tous les dégâts humains en corolaire .
La PAC 91 a marqué un tournant décisif , l'individualisme faisait son entrée en force en agriculture les paysans se regardaient autrement voyant en leur voisin un adversaire, en effet c'en était fini des prix et des négociations d'ensemble , nous avions à faire à des dossiers individuels , et de plus chaque région , chaque production voulait tirer à elle la couverture , la culture du chacun pour soi était gagnée pour le pouvoir .
Pourtant pourtant pendant ses 30 ans le syndicalisme n'est pas resté les bras croisés et si le comité de Guerret dans les année 60/70 n'avait pas existé , il est clair qu'il n'y aurait plus de paysans au sud de la Loire , c'est l'union au delà des différences qui a fait plier la FNSEA dans ses choix et les pouvoirs successifs ont reculé contrairement à ce que proposaient les plans Mandchold et Wendel , certes l'hémorragie a été terrible et il y a loin de la coupe aux lèvres, néanmoins si le troupeau allaitant est toujours là on le doit aussi au comité de Guerret ,la FNSEA n'a pu -après tous les coups portés contre le comité – faire autrement que constituer un groupe allaitant qui reprend grosso modo les départements qui s'étaient engagés dans le comité de Guerret , c'est donc une longue expérience qui est loin d'avoir été négative , au contraire, ses animateurs étaient des visionnaires dans leur interventions de l'époque , ils prenaient déjà date , en parlant du développement des régions riches pendant que le sud de la Loire serait détruit à petit feu , , ils voyaient déjà si rien n'était fait , arriver l'industrialisation et la concentration des productions
La PAC 2000 accélère encore le mouvement mais ce coup ci en détachant les aides des productions , la course aux hectares s'engageait détruisant encore plus le tissus rural, le fatalisme gagnait les tête des plus faibles , aujourd'hui la détresse humaine est papable, visible mais non dite , les suicides ne se compte plus dans les campagnes ou plutôt tout est fait pour les taire soit les drames arrivent pour des problèmes financiers ou d'autres parce que ceux qui ont cru à l'agrandissement n'en voient plus le bout .
Le fait d'avoir voulu inclure dans les négociations du GATT le dossier agricole , et de fait, le gérer par l'OMC permettaient aux spéculateurs de tenir les deux bouts , d'un côté avec leurs banques de financer ce qui les intéressaient et de l'autre de se faire de l'argent sur les produits alimentaires , mais plus grave , les produits alimentaires devenaient une réelle arme alimentaire d'autant plus incontrôlable qu'elle étaient aux mains des bourses mondiales ,des spéculateurs dont le seul but est le profit à très court terme sans se préoccuper des effets désastreux sur les populations , nous avons vécus déjà de nombreuse émeutes dues à la faim.
Nous arrivons à la veille de nouvelles échéances pour la PAC en 2012, allons nous leur laisser la bride sur le coup et , une fois de plus , détruire des régions entières , briser des familles , laisser les spéculateurs continuer leur œuvre criminelle , combien faudra t'il de millions de morts pour que l'on comprennent que les choses ne peuvent plus durer ainsi ,combien le faillites de paysans faudra t'il accepter pour que l'on comprennent qu'il faut s'unir pour éviter l'irréparable.
De deux choses l'une, soit nous laissons faire la FNSEA et les chambres d'agricultures et nous sommes sûr que ce qui sortira du chapeau ne pourra être que pire que la politique actuelle ,même si Le député Bové tente par tous les moyens de positiver , dans ce cas , chacun reste dans ce qu'il pense être sa citadelle , et ne fera des actions que pour exister ;ou nous joignons tous nos forces ,avec tous ceux qui dans les discours pensent que le libéralisme nous emmènent dans le mur , et les choses seront obligés de changer , le citoyen nous attend aussi, il n'est pas question d'agriculture bio ou de circuit court qui ne sont qu'au mieux des niches économiques, ou au pire des propos de politiciens en mal de reconnaissance .
Nous devons être capable d'imposer une agriculture paysanne , productrice de produits de qualité en quantité suffisante pour ne pas mettre en place cette nourriture à deux ou trois vitesse: la viande bio pour les riches , et le poulet industriel pour le plus grand nombre
Nous nous sommes battus comme des lions en 1991 pour éviter le pire et je pense qu'en toute humilité avoir fait tout ce que je pouvais et mes camarades aussi , je n'oublierai jamais la position courageuse d'Henri Friaud , Henri Savel et de la FDSEA combative , il a bien fallu travailler avec ceux qui ne partageaient pas nos idées , nous en avons guère été récompensé reste que nous avons montré que l'essentiel était bien le vécu des paysans , aujourd'hui c'est bien pire et le paysage syndical s'est atomisé encore plus , alors , on fait quoi?
Ce n'est pas le mini événement que tente de produire le locataire de l'Elisée en venant dans l'Allier qui va changer la donne , la réalité est ailleurs.
Pour nous ,et ce depuis plusieurs congrès nous réclamons la sortie de tout le dossier agricole de l'OMC , l'Europe doit avoir le courage de déclencher un nouveau Round et d'exiger le transfert de la gestion de ce dossier à une FAO démocratisée ou les pays pauvres aient les mêmes pouvoirs que les pays riches , cela veut dire d'en finir avec le droit de véto des pays les plus puissants , la faim ne doit pas être banalisée , les dossiers des produits alimentaires ne doivent plus être soumis au dictact des banques et des spéculateurs , c'est proprement criminel et le banaliser ou le laisser faire revient à en être complice , nous ne le serons jamais et c'est le pourquoi de cet appel , à chacun de prendre ses responsabilités.
La production de produits alimentaires ne doit en aucune façon être assimilé à tout autre marchandise , encore moins laisser en pâture aux banquiers ou aux spéculateurs, ce sont des produits trop précieux , pour continuer à les laisser se balloter au bon vouloir de ces agioteurs du 21 eme siècle
La politique agricole au niveau européen doit orienter ses efforts vers la production des régions et revitaliser les territoires avec des paysans nombreux partout, permettre à tous les producteurs de vivre de leur métier par des prix qui prennent en compte le prix de revient et le travail du paysan, redistribuer les terres car il est encore temps de multiplier les installations en divisant les unités de productions devenues intransmissibles sinon à des groupes financiers qui n'auront que faire de notre espace rural , ce n'est pas de la démagogie , on peut ne pas être d'accord avec moi , mais l'avenir hélas nous donnera raison ou plutôt l'environnement qui ne ment pas nous fera payer très cher cette invraisemblable politique actuelle , cela commence déjà .
L'organisation de distribution des productions agricoles ne peut plus être laissée , ou confiée à n'importe qui , mais à des organismes coopératifs mixte : paysans, consommateurs et état , là aussi il ne s'agit pas de démagogie tous les acteurs de toute la société doivent être intéresser par le devenir de ce qui est essentiel au peuple ,on peut se passer de tout , sauf de boire et de manger , les dégât sur l'eau sont déjà irréparables pourtant ce n'est le fait que d'un petit nombre, sauf qu'ils en exploitent grand , preuve s'il en était besoin qu'il faut résonner en nombre d'actifs et plus en HA
, c'est tout le propos que je déroule ici.
Toute politique agricole ne peut se construire sans penser au départ des plus anciens et là aussi il nous faut revenir au raisonnable la pénibilité du métier oblige à revenir à une retraite à 55 ans avec au minimum 80 % du SMIC , rien de démagogique non plus, simplement , cette réflexion est issue de l'écoute des gens de cet age , l'être humain doit être là comme ailleurs au centre de toutes les préoccupations , la retraite reste la pierre angulaire de tout progrès social , les pays d'Amérique du sud l'ont bien compris et des pays comme la Bolivie engage un immense chantier aux antipodes de ce qui se fait en France , la pensée unique a fini d'exister, de plus en France c'est l'argent qui manque le moins , les affaires récentes nous le démontrent encore si nous avions un doute , il n'est seulement pas là ou il faut!
Reste que pour réussir cela il faut s'en donner les moyens , a commencer par unir les forces qui se réclament de progrès , les paysans attendent autre chose que des débats stériles , un syndicat n'est pas fait pour le seul fait d'exister mais pour être utile , les responsables de la FDSEA 03 ne dérogeront pas a leur héritage historique , ils ont toujours été au service de leurs adhérents , ils le resteront , mais ils sont près à travailler avec tous ceux qui veulent une autre agriculture engagée sur une politique axée primordialement sur l'homme et l'environnement , et non comme aujourd'hui sur le profit de quelques uns et la détresse du plus grand nombre .
2012 ne repassera pas le plat , si nous manquons cette échéance , s'en sera fini du monde paysan , s'ouvrira l'air des entrepreneurs agricoles (c'est déjà commencer )comme sait si bien le claironner la FNSEA et le pouvoir, il n'y aura que des perdants , les paysans bien sûr mais les consommateurs , mais au delà la planète dans son ensemble il faudra attendre le soulèvement des peuples pour comprendre l'étendue du désastre , les dégâts du libéralisme sont et seront énormes et le changement se fera dans la violence ,il ne pourra en être autrement (ventre vide n'a pas d'oreille ), mais faut il attendre le prix du sang ?
N'est il pas temps que chacun prenne ses responsabilités et avance l'esprit ouvert vers d'autres méthodes de travail , laissons les politiciens de bas étages arpenter la Montagne Bourbonnaise ce n'est qu'une démonstration de plus de ce que savent faire les valets du capitalisme : la communication , en d'autre temps , on aurait parler de propagande .
Nous ,paysans de progrès ,citoyens attachés au valeurs humaines et républicaines , battons nous pour que l'être humain puisse vivre ,seulement vivre ,mais vivre dignement et partout sur la planète. .
Les générations futures ne nous pardonneront pas cet esprit de chapelle qui tente de paralyser l'action et ils auront raison
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4 commentaires:
Je n'ai pas suivi Nicoléon dans sa tournée de promotion du Brice en terre sud-est bourbonnaise, mais j'ai bien peur qu'il n'ai pas eu l'occasion de saisir le sens de ton propos s'il a entendu un président de Chambre d'Agriculture ou un élu départemental en charge des questions agricoles...
Or, du début à la fin, tu as simplement raison, et chaque jour qui passe, chaque minute qui tue un enfant ou un vieillard de malnutrition ou un paysan de désespoir, chaque instant du ravage capitaliste valide ton observation et ton analyse.
Faut-il être bête pour ne pas vouloir comprendre ces évidences.
La concurrence tue.
La coopération grandit.
Les solutions alternatives séduisantes des circuits courts et autres mondes du bio ne sont pas sans intérêt à condition que la réflexion qui les porte ne reste pas focalisée sur la niche cliente de la niche de production. Les grandes concentrations de population ne sont certainement pas du meilleur effet sur la qualité de la vie, mais on ne va pas procéder à des déplacements autoritaires de population pour rétablir des équilibres humainement supportables; et il faut mieux les nourrir qu'avec les solutions de monsieur agrobusiness marié à la dame agroalimentaire.
Tout le monde ne vit pas à deux encâblures d'un maraicher qui ouvre ses serres et ses champs ou à côté de l'éleveur qui commercialise en direct une partie de sa production. Et pourtant on a le droit de manger une bonne salade à Saint-Ouen et un bon pied de veau dans la banlieue nord de Marseille.
Il est urgent de repenser les productions, la transformation et la distribution des fruits de la terre en mettant l'homme au coeur des problématiques :
le paysan producteur
le rural ordinaire
le "marchand" trans'acteur
le transform'acteur
le distributeur
le consomm'acteur
...
Surtout ne pas baisser les bras : il n'y a pas de fatalité de la misère.
sisetabJe n'ai pas suivi Nicoléon dans sa tournée de promotion du Brice en terre sud-est bourbonnaise, mais j'ai bien peur qu'il n'ai pas eu l'occasion de saisir le sens de ton propos s'il a entendu un président de Chambre d'Agriculture ou un élu départemental en charge des questions agricoles...
Or, du début à la fin, tu as simplement raison, et chaque jour qui passe, chaque minute qui tue un enfant ou un vieillard de malnutrition ou un paysan de désespoir, chaque instant du ravage capitaliste valide ton observation et ton analyse.
Faut-il être bête pour ne pas vouloir comprendre ces évidences.
La concurrence tue.
La coopération grandit.
Les solutions alternatives séduisantes des circuits courts et autres mondes du bio ne sont pas sans intérêt à condition que la réflexion qui les porte ne reste pas focalisée sur la niche cliente de la niche de production. Les grandes concentrations de population ne sont certainement pas du meilleur effet sur la qualité de la vie, mais on ne va pas procéder à des déplacements autoritaires de population pour rétablir des équilibres humainement supportables; et il faut mieux les nourrir qu'avec les solutions de monsieur agrobusiness marié à la dame agroalimentaire.
Tout le monde ne vit pas à deux encâblures d'un maraicher qui ouvre ses serres et ses champs ou à côté de l'éleveur qui commercialise en direct une partie de sa production. Et pourtant on a le droit de manger une bonne salade à Saint-Ouen et un bon pied de veau dans la banlieue nord de Marseille.
Il est urgent de repenser les productions, la transformation et la distribution des fruits de la terre en mettant l'homme au coeur des problématiques :
le paysan producteur
le rural ordinaire
le "marchand" trans'acteur
le transform'acteur
le distributeur
le consomm'acteur
...
Surtout ne pas baisser les bras : il n'y a pas de fatalité de la misère.
sisetabJe n'ai pas suivi Nicoléon dans sa tournée de promotion du Brice en terre sud-est bourbonnaise, mais j'ai bien peur qu'il n'ai pas eu l'occasion de saisir le sens de ton propos s'il a entendu un président de Chambre d'Agriculture ou un élu départemental en charge des questions agricoles...
Or, du début à la fin, tu as simplement raison, et chaque jour qui passe, chaque minute qui tue un enfant ou un vieillard de malnutrition ou un paysan de désespoir, chaque instant du ravage capitaliste valide ton observation et ton analyse.
Faut-il être bête pour ne pas vouloir comprendre ces évidences.
La concurrence tue.
La coopération grandit.
Les solutions alternatives séduisantes des circuits courts et autres mondes du bio ne sont pas sans intérêt à condition que la réflexion qui les porte ne reste pas focalisée sur la niche cliente de la niche de production. Les grandes concentrations de population ne sont certainement pas du meilleur effet sur la qualité de la vie, mais on ne va pas procéder à des déplacements autoritaires de population pour rétablir des équilibres humainement supportables; et il faut mieux les nourrir qu'avec les solutions de monsieur agrobusiness marié à la dame agroalimentaire.
Tout le monde ne vit pas à deux encâblures d'un maraicher qui ouvre ses serres et ses champs ou à côté de l'éleveur qui commercialise en direct une partie de sa production. Et pourtant on a le droit de manger une bonne salade à Saint-Ouen et un bon pied de veau dans la banlieue nord de Marseille.
Il est urgent de repenser les productions, la transformation et la distribution des fruits de la terre en mettant l'homme au coeur des problématiques :
le paysan producteur au consomm'acteur
...
Surtout ne pas baisser les bras : il n'y a pas de fatalité de la misère.
sisetabJe n'ai pas suivi Nicoléon dans sa tournée de promotion du Brice en terre sud-est bourbonnaise, mais j'ai bien peur qu'il n'ai pas eu l'occasion de saisir le sens de ton propos s'il a entendu un président de Chambre d'Agriculture ou un élu départemental en charge des questions agricoles...
Or, du début à la fin, tu as simplement raison, et chaque jour qui passe, chaque minute qui tue un enfant ou un vieillard de malnutrition ou un paysan de désespoir, chaque instant du ravage capitaliste valide ton observation et ton analyse.
Faut-il être bête pour ne pas vouloir comprendre ces évidences.
La concurrence tue.
La coopération grandit.
Les solutions alternatives séduisantes des circuits courts et autres mondes du bio ne sont pas sans intérêt à condition que la réflexion qui les porte ne reste pas focalisée sur la niche cliente de la niche de production.
Tout le monde ne vit pas à deux encâblures d'un maraicher qui ouvre ses serres et ses champs ou à côté de l'éleveur qui commercialise en direct une partie de sa production. Et pourtant on a le droit de manger une bonne salade à Saint-Ouen et un bon pied de veau dans la banlieue nord de Marseille.
Il est urgent de repenser les productions, la transformation et la distribution des fruits de la terre en mettant l'homme au coeur des problématiques :
le paysan producteur au consomm'acteur
...
Surtout ne pas baisser les bras : il n'y a pas de fatalité de la misère.
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