Au Yemen il y a des innocents tués tous les jours , La France y va quand , ha! c''est pas la Libye :je n'avais pas compris qu'il y a de bons et de mauvais dictateurs . Pourtant les gens tués le sont bel et bien et ceux là aussi veulent aussi leur liberté et des jours meilleurs , ALORS! !

SANAA (AP) — Les forces de sécurité et des hommes armés en civil ont ouvert le feu lundi contre des manifestants à Taëz, dans le sud du Yémen, tuant au moins six personnes. Plus d'une trentaine ont été blessées.

Les témoins ont décrit des soldats et des hommes armés, certains sur les toits, tirant à l'aveugle sur les milliers de manifestants qui passaient devant le quartier général du gouverneur à Taëz. Ils réclamaient à nouveau le départ du président Ali Abdullah Saleh, au pouvoir depuis 32 ans.

Certains manifestants, dont des personnes âgées, ont été piétinés et blessés alors que la foule tentait de fuir.

Les incidents ont débuté quand l'armée a tiré sur la foule, qui s'est alors dirigée vers le siège du gouverneur, a rapporté Bushra al-Maqtara, un membre de l'opposition.

Au moins six personnes ont été tuées et plus d'une trentaine ont été blessées, certaines par des tirs à la tête et à dans la poitrine, a rapporté Zakariya Abdul-Qader, médecin dans une clinique installée par les manifestations sur la place de la liberté.

Cette ville de près de 500.000 habitants, située à 200km au sud de la capitale, Sanaa, est bouclée par des chars et des véhicules blindés pour la deuxième journée consécutive.

Le chef de la sécurité de Saleh à Taëz, Abdullah Qiran, est accusé par les manifestants d'avoir orchestré la violente répression contre eux, en particulier dans le port d'Aden, où il était en poste il y a quelques semaines avant d'être transféré.

Face aux protestations qui perdurent, le président Saleh a choisi dimanche la ligne dure, affirmant qu'aucune négociation ne pourrait être possible sans "la fin de toutes les manifestations et la mutinerie de certaines unités de l'armée". AP