Granma Internacional
mercredi 27 avril 2011
Plus de 750 rapports secrets filtrés par WikiLeaks ont confirmé les abus commis par les États-Unis au centre de détention de la base illégale de Guantanamo
Plus de 750 rapports secrets filtrés par WikiLeaks ont confirmé les abus commis par les États-Unis au centre de détention de la base illégale de Guantanamo, et révèlent que 60% des prisonniers ont été incarcérés sans qu’ils n’aient aucun lien avec la djihad (guerre sainte).
La majorité des prisonniers – 758 sur les 779 – sont décrits, dans le détail, dans des fichiers que la Force armée de travail conjoint de la base de Guantanamo a envoyés au Commando Sur des États-Unis, à Miami en Floride.
170 personnes sont toujours incarcérées dans cette prison, où un système policier et pénal a été créé, sans aucune garantie, où seules deux choses comptent : le nombre d’informations soutirées aux prisonniers, même s’ils sont innocents, et leur dangerosité éventuelle dans l’avenir.
Des personnes âgées atteintes de démence sénile, des adolescents, des malades psychiatriques graves, des enseignants ou des fermiers, sans aucun lien avec la djihad, ont été conduits et mélangés avec de véritables terroristes, comme les responsables de l’attentat du 11 Septembre.
Selon les informations, Abu Zubaydad – soi-disant détenu « à haut risque » enlevé au Pakistan en mars 2002, et qui a passé quatre ans et demi dans des prisons secrètes de la CIA – a été soumis à 83 occasions à la technique de torture connue sous le nom de waterboarding (le sous-marin), une forme contrôlée d’asphyxie par noyade.
Les 759 fichiers ont été révélés simultanément par plusieurs médias étasuniens et européens, entre autres El Pais.
Le gouvernement des États-Unis a déploré leur divulgation et a reconnu que les rapports ont été écrits à partir d’informations entre 2002 et 2009. (Tiré de El Pais)
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