ci dessus, A l'appel de la FDSEA03 avec tous les syndicat de l'Allier sauf celui qui aujourd'hui change de nom
Rassemblement au Donjon de la FDSEA dans les années cinquante contre le traité de Rôme
N’ en déplaise , l’histoire reste le socle de notre avenir
Le syndicalisme agricole dans l’Allier connaît bien des remous , et ce depuis sa création ,
pour une raison simple , la FDSEA est née de la résistance et a toujours tenu une ligne progressiste , en ce sens ou elle a toujours considéré , l’Homme comme centre de préoccupation principale.
Que ce soit au conseil d’administration ,à la section des fermiers et métayers , chez les retraités ou dans toutes ces sections , la ligne de conduite s’est toujours forgée dans la défense de la dignité humaine , et nous pourrions remonter très loin ,en 1904 à la création de la fédération par Michel Bernard et Emile Guillaumin , ce fut d’ailleurs toujours la raison d’être du syndicalisme revendicatif .
Ce syndicalisme a bien sûr toujours été combattu par les possédants du début par la mise à l’index de Michel Bernard ,ou sous l’occupation par la traque des partisans paysans qui
allaient pourtant en boutant l’occupant nazi , jeter les bases de notre fédération dès 1944 ; les opposants d’alors traitaient le statut du fermage (acquit social majeur arraché par le conseil de la résistance) en ces termes « Le statut donne des privilèges au fermier médiocre et vise à détruire par extinction une catégorie sociale : celle des bailleurs des baux ruraux ».
Puis dans les années 80 par L’UDAB (un)qui s’en prenait à Georges Mercier et au siens tant à la chambre d’agriculture accusée de faire des « cadeaux » au bourbonnais rural (sic)qu’à la FDSEA trop ringarde et ne s’occupant pas assez des « agriculteurs performants » en 1994 notre FDSEA perdait la chambre et l’UDAB devenait UDSEA (deux) .
Depuis plus de quinze ans l’équipe actuelle de la FDSEA03 n’a de cesse de se battre pour des prix rémunérateurs et une politique des structures privilégiant le nombres d’actifs à la
superficie des exploitations toujours au nom de la dignité humaine dépassant largement le cadre purement agricole et nous constatons bien les dégât de ce libéralisme débridé cogéré par l’instance nationale noyautée par l'UMP.
Aujourd’hui le voile se déchire un peu plus , et le but s’affiche , par un tour de passe-passe
habile , après avoir occupés trois des nôtres depuis plus d’un an en concertations aussi stériles
qu’inutiles , la région (après être venue à bout de la FDSEA 63 grâce à Debatisse il y a de cela
quelques décennies) organise sous la férule de la commission des statuts et conflits et unilatéralement des élections en Allier !
G MERCIER
Et vite s’il vous plait , tout doit être plier fin Juin , le marasme paysan ne compte pas !
La FDSEA reste fidèle à ses engagements , les syndicats sont ouvert à tous et si les responsables ne leur semblent pas à la hauteur , ils les changent !
Non , le but est beaucoup plus simple , par ce simulacre d’élection l’UDSEA deviendra FNSEA allier ! et de trois .
Le quatre ..................reste à voir!
Notre FDSEA03 restera FDSEA03 avec toujours ses cotisations , sa tradition à défendre le meilleur pour les paysans , elle n’est pas seule , d’autres syndicats n’admettent pas la dérive prise par la politique agricole , d’ailleurs il y a longtemps que la FDSEA03 avait pris sa
liberté de parole , de position et d’action dans la transparence la plus totale sans sectarisme aucun , nous sommes libres et l’avons à maintes reprises démontrés.
Il est hors de question de participer à ce simulacre , de faire payer une cotisation supplémentaire de 50€ avec le bulletin de vote à nos adhérents qui cotisent depuis des décennies ,et , en plein travaux , alors que la situation est tragique pour le plus grand nombre de paysans , de se saborder pour servir les intérêts des nantis, et des régions les plus riches.
L'histoire s’écrit tous les jours .
Nous écrirons ou participerons à l’écriture des futures pages des luttes syndicales dans la
liberté et le soucis de la justice sociale , de la défense du plus grands nombres quelques soit
les productions avec tous ceux qui voudrons bien se joindre à nous , après le comité de Guéret s’écrira celui d’un autre front syndical hostile au tout industriel pour une agriculture paysanne et humaine inscrite dans un environnement sain pour une nourriture de qualité en quantité repoussant une nourriture à deux ou trois vitesse , solidaire des luttes dans tous les secteurs d’activité ou l’être humain est exploité.
Chaque paysan doit savoir qu’il peut compter sur la FDSEA03 ,il sera écouté , défendu comme par le passé, sans apriori, sans sectarisme , il pourra toujours compter sur le syndicat historique ; les combats ne manquent pas en ces temps agités, notre revenu et notre avenir à tous , méritent mieux d’être défendu que ces manoeuvres de bas étages . La vie continue celle de la FDSEA aussi ; je rappelle pour finir cette sage citation
«
Les pays sans racines et sans mémoires sont des pays muets ou les enfants ont froid en faisant semblant d’être
heureux »
Cet article est imagé par des documents historiques du rassemblement du Donjon au premier journal de la fédération , en passant par la lutte à la libération sans oublié Georges pendant son mandat de président de chambre d'agriculture: on ne triche pas avec l'histoire
2 commentaires:
C'est un soutien bien dérisore que le mien... Pense donc, un retraité de l'éducation nationale ! un de ces fonctionnaires si inutiles à la société que le progrès voudrait qu'on en supprime un sur deux qui partent à la retraite...
Dans ta profession on n'a même pas pris la peine d'annoncer une telle mesure, certains de ceux qui restent sont tellement contents d'avaler les terres des autres pour se donner l'illusion de grandir...
Si insignifiant soit-il je veux quand même te faire part de mon soutien fraternel, vous faire part à tous qui savez encore conjuguer le verbe lutter au présent et au futur, de mon accord avec vos références et le sens de votre engagement.
Si le hasard a voulu que je sorte du domaine pour aller "dans les écoles", je n'en ai pas pour autant oublié mes racines et mes sources dans le métayage où j'ai grandi, il y a un demi siècle et un peu plus...
Propriétaires, régisseurs, et autres mesureurs avaient eu tôt fait de me faire apprécier ce qu'était le bon camp, celui du respect, de la droiture et de l'intelligence du traval.
La banque, dont une se dit agricole et que mon grand père avait dû contribuer à fonder sur des bases mutualistes,a remplacé beaucoup de ces bourgeois héritiers ou parvenus, c'est elle qui est gardienne des valeurs... de l'argent !
Mais ce sont bien vous qui gardez les vraies valeurs, celles des hommes et des femmes, de bêtes et des plantes, de toutes les choses que la nature nous propose ou que l'intelligence humaine essaie de faire partager au plus grand nombre...
Alors tenez bon camarades ! Restez fiers, justement fiers de l'héritage que notre génération a reçu et qu'elle doit avoir à coeur de transmettre dans ce qu'il a d'émancipateur et de prgressiste.
Courage camarades, l'adversaire et de taille et les temps sont rudes; mais l'espoir ne peut naître que de la détermination qui est la vôtre et que je partage. Face à l'adversaire de classe, la justice et le progrès socal ne sont pas objets de consensus ou de compromis, mais bien motifs de luttes et de choix radicaux.
Ca se paye parfois cher, et vous êtes quelques uns à en savoir le prix, mais c'est le prix de la dignité.
Le hold-up que la direction nationale et la droite locale tentent sur votre syndicat méritent que toutes les forces sociales progressistes soient à vos côtés dan cette épreuve;et modestement j'en suis !
Salut fraternel
C'est un soutien bien dérisore que le mien... Pense donc, un retraité de l'éducation nationale ! un de ces fonctionnaires si inutiles à la société que le progrès voudrait qu'on en supprime un sur deux qui partent à la retraite...
Dans ta profession on n'a même pas pris la peine d'annoncer une telle mesure, certains de ceux qui restent sont tellement contents d'avaler les terres des autres pour se donner l'illusion de grandir...
Si insignifiant soit-il je veux quand même te faire part de mon soutien fraternel, vous faire part à tous qui savez encore conjuguer le verbe lutter au présent et au futur, de mon accord avec vos références et le sens de votre engagement.
Si le hasard a voulu que je sorte du domaine pour aller "dans les écoles", je n'en ai pas pour autant oublié mes racines et mes sources dans le métayage où j'ai grandi, il y a un demi siècle et un peu plus...
Propriétaires, régisseurs, et autres mesureurs avaient eu tôt fait de me faire apprécier ce qu'était le bon camp, celui du respect, de la droiture et de l'intelligence du traval.
La banque, dont une se dit agricole et que mon grand père avait dû contribuer à fonder sur des bases mutualistes,a remplacé beaucoup de ces bourgeois héritiers ou parvenus, c'est elle qui est gardienne des valeurs... de l'argent !
Mais ce sont bien vous qui gardez les vraies valeurs, celles des hommes et des femmes, de bêtes et des plantes, de toutes les choses que la nature nous propose ou que l'intelligence humaine essaie de faire partager au plus grand nombre...
Alors tenez bon camarades ! Restez fiers, justement fiers de l'héritage que notre génération a reçu et qu'elle doit avoir à coeur de transmettre dans ce qu'il a d'émancipateur et de prgressiste.
Courage camarades, l'adversaire et de taille et les temps sont rudes; mais l'espoir ne peut naître que de la détermination qui est la vôtre et que je partage. Face à l'adversaire de classe, la justice et le progrès socal ne sont pas objets de consensus ou de compromis, mais bien motifs de luttes et de choix radicaux.
Ca se paye parfois cher, et vous êtes quelques uns à en savoir le prix, mais c'est le prix de la dignité.
Le hold-up que la direction nationale et la droite locale tentent sur votre syndicat méritent que toutes les forces sociales progressistes soient à vos côtés dan cette épreuve;et modestement j'en suis !
Salut fraternel
Enregistrer un commentaire