Les moutons vont à l'abattoir. Ils ne disent rien, et ils n'espèrent rien. Mais du moins, ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que bête, plus moutonnier que les moutons, l'électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des révolutions pour conquérir ce droit.

Octave Mirbeau, La grève des électeurs (1888)

H. Krazucki ancien secrétaire général de la CGT

Rien ne fait plus de mal aux travailleurs que la collaboration de classes. Elle les désarme dans la défense de leurs intérêts et provoque la division. La lutte de classes, au contraire, est la base de l’unité, son motif le plus puissant. C’est pour la mener avec succès en rassemblant l’ensemble des travailleurs que fut fondée la CGT. Or la lutte de classes n’est pas une invention, c’est un fait. Il ne suffit pas de la nier pour qu’elle cesse :
renoncer à la mener équivaut pour la classe ouvrière à se livrer pieds et poings liés à l’exploitation et à l’écrasemen
t.


Mikis Théodorakis

"Si les peuples d’Europe ne se lèvent pas, les banques ramèneront le fascisme"

Seul les poissons morts vont dans le sens du courants ...

Jean Jacques Rousseau :

« Le premier qui, ayant enclos du terrain, s’avisa de dire : « Ceci est à moi » et trouva des gens assez simples pour le croire fut le vrai fondateur de la société civile… Gardez-vous d’écouter cet imposteur, vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous et que la terre n’est à personne…Quand les héritages se furent accrus en nombre et en étendue au point de couvrir le sol entier et de se toucher tous, les uns ne purent plus s’agrandir qu’aux dépens des autres… De là commencèrent à naître la domination et la servitude »

Jean Jaurès

«Quand les hommes ne peuvent changer les choses, ils changent les mots»

Maximilien Robespierre, 1789

" Nul n'a le droit d'entasser des monceaux de blé
à côté de son voisin qui meurt de faim".




RÉSISTER,LUTTER , CONSTRUIRE

RÉSISTER,LUTTER , CONSTRUIRE
Les générations futures ne nous pardonneront pas d'avoir laisser faire

Un blog pour une idée

Une idée maitresse me guide pour construire ce blog : mettre l'Homme au centre de toutes les préoccupations, reconquérir la dignité perdue, travailler pour un monde Humain, au delà de toutes considérations tendancieuses, pour moi seul compte ,l'humanisme , le combat contre l'exploitation de l'homme par l'homme pour le profit ,une priorité absolue ; pour moi et tous ceux qui luttent, l'être humain et son environnement sont le socle de toutes revendications,
L' Homme doit être le but et l'argent l'accessoire d'échange et rien d'autre
"la terre nous l'empruntons à nos enfants ,nous ne l'héritons pas de nos parents"
Afin d'éviter des attaques au dessous de la ceinture par des gens dont le seul but est d'exister en supprimant les autres, je me vois obliger de mettre en place une modération des commentaires: bien sur il ne s'agit pas de supprimer le débat démocratique , mais il est ors de question de salir les gens pour le plaisir de faire du mal , simplement parce que l'on critique l'action du pouvoir de l'argent , ceux qui respecteront l'être humains continueront comme par le passé à s'exprimer .
Et oui l’extrême droite a pris des ailes et ce blog n'est pas à son service , soyez tous sur vos gardes et prenez garde à vous

Geronimo sur son lit de mort ; d'une terrible actualité

Quand le dernier arbre aura été abattu,
Quand la dernière rivière aura été empoisonnée,
Quand le dernier poisson aura été péché,
Alors, on saura que l’argent ne se mange pas.


Hugo Chavez.

"Si le climat était une banque, les pays riches l’auraient déjà sauvé"

Préambule du texte de la Constitution de l'OIT, Organisation internationale du Travail,1919

"une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la base de la justice sociale"

mardi 21 décembre 2010

désinformation , désinformation.............de tout pays






Établir ou insinuer un rapport direct entre deux faits peut-être une forme de manipulation informative. On critiqua récemment que les périodiques ABC et El Mundo mettent en relation une mort par pathologie cardiaque à l’aéroport de Madrid avec la grève des contrôleurs. « Mon père est mort tombé dans des toilettes de Barajas à cause de la grève des contrôleurs », titre ABC. De son côté, El Mundo a mis la nouvelle en première page, avec pour titre : « A cause de ces crapules mon père est mort sans sa famille » avec sur trois colonnes les photos de la fille et du père.
Une fois lu l’article nous apprenons que la fille du défunt reconnaît que les contrôleurs « n’assassinèrent pas mon père, mais s’ils n’avaient pas fait ce qu’ils ont fait et si le destin de mon père était celui-là, ce serait survenu à la maison, entouré des siens ». Elle ajoute que « nous ne savons pas si la pagaille qui se produisit dans l’aéroport a pu affecter sa santé ». Néanmoins, les gros titres, moyennant l’association de deux faits, pointent les contrôleurs comme responsables de la mort. Bien sûr, qui sait si quelqu’un n’est pas mort éloigné de sa famille du fait de la suspension des vols de l’entreprise Air Comet, propriété de l’entreprise espagnole Diaz Ferran (Diaz Ferran, président du CEOE, le Medef espagnol, a été mis en faillite personnelle).
Bien que ce cas de manipulation ait été très divulgué, le 16 décembre est advenu un autre similaire qui est passé presque inaperçu. Il s’agissait de la manière dont El Pais présente un des câbles de Wikileaks. Le quotidien espagnol titrait : « Chavez a facilité la fuite de plusieurs ettaras (membres de l’ETA, Ndt) au Venezuela, selon l’ex-directeur du CNI (Services Secrets espagnol, Ndt) ». Le fait concret était simplement que l’ex-directeur du CNI, Jorge Dezcallar, a attendu trois heures dans l’antichambre du président vénézuélien avant d’être reçu. Le quotidien espagnol se sert de ce fait pour commencer son article ainsi :
“Hugo Chavez fit attendre durant des heures dans l’antichambre de son bureau présidentiel de Caracas l’ex-directeur du Centro National de Inteligencia (CNI), Jorge Dezcallar, pour gagner du temps et faciliter la fuite de plusieurs membres de l’ETA réfugiés dans ce pays, auteurs de 36 assassinats et réclamés par la justice espagnole, assure un câble confidentiel du Département d’Etat des USA”.
La relation entre l’attente et la fuite de trois ettaras sur les six que recherchait le CNI est une conclusion absolument arbitraire. Le quotidien le dit (et le titre) parce que, à son tour, le Département d’Etat dit ce que lui a dit le haut responsable du CNI. On ne comprend pas alors pourquoi, en revanche, les trois autres membres de l’ETA étaient eux détenus. Le câble lui-même signale que l’agent du CNI reconnaît que « quand il put finalement faire sa demande, Chavez l’accepta de bon gré ».
Il est complètement absurde de rendre responsable un chef d’Etat de la fuite de gens réclamés par la justice que le mandataire lui-même accepte de livrer, seulement parce qu’on a attendu plusieurs heures pour être reçu. Supposons que si à la sortie de la réunion un autobus ait écrasé Dezcallar le titre aurait été que Chavez le fit attendre pour coïncider dans le temps avec la trajectoire de l’autobus.

Pascual Serrano

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