"Sans nul doute l'encouragement au 'dialogue social' et la nécessité de 'syndicats forts' seront classiquement présents dans les voeux présidentiels", poursuit-elle. "La CGT refuse d'apporter son concours à ce simulacre, elle décide par conséquent de décliner l'invitation de la présidence."
Au lieu d'attaquer les 35 heures comme l'ont fait des responsables politiques de droite comme de gauche ces derniers jours, la CGT juge nécessaire de revoir les politiques d'emploi, de conditions de travail et du temps de travail et les exonérations de cotisations dont bénéficient les entreprises.
"La CGT dénonce avec la plus grande fermeté cette offensive visant une fois encore à culpabiliser les salariés", poursuit le communiqué, appelant "à résister à toute velléité d'aggravation des conditions de vie et de travail qu'entraînerait la remise en cause des 35 heures dans le public comme dans le privé".
Malgré des semaines de grèves et manifestations qui ont rassemblé au total des millions de personnes en France, la réforme qui repousse progressivement l'âge légal de la retraite de 60 à 62 ans a été promulguée en novembre.