mardi 18 janvier 2011
Programme du Conseil national de la Résistance: à démolir!!!!! (dans le grand soir)
Denis Kessler est ou a été : maoïste, n°2 du MEDEF, Directeur général d’Axa, banquier, président de la fédération française des sociétés d’assurances, président du groupe de réassurance Scor, membre du Conseil économique et social, du Conseil national des assurances, du Comité européen des assurances, de la Commission des comptes de la nation.
Dans un éditorial du journal « Challenge », le 4 octobre 2007, il écrit notamment :
« … Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. (…) Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! »
C’est à ce chantier que le pouvoir s’emploie avec constance, chaque ministre étant doté d’une masse à démolir déguisée en truelle pour bâtir l’avenir.
Rédigé pendant la guerre (fin 1943 début 1944) par un éventail représentatif de la Résistance, le Programme du Conseil National de la Résistance est un programme de rénovation pour construire une vraie « démocratie sociale », avec une économie planifiée et la maîtrise par la Nation de grands secteurs industriels et des principaux moyens de production et d’échanges.
Il allait permettre le redressement d’une France détruite et ruinée. Porteur d’espoir, d’enthousiasme, se référant comme jamais auparavant à la devise « Liberté, égalité, fraternité », il fut d’emblée une épine dans le pied d’un patronat apatride et égoïste.
Par le vice des terribles campagnes médiatiques que notre pays subit depuis des décennies, on s’étonne aujourd’hui, à le lire ou à le découvrir, que ce programme ait été adopté à l’unanimité par des gaullistes, communistes, socialistes, royalistes, chrétiens de droite, bref, un ramassis de bolcheviks dont le MEDEF entend anéantir l’oeuvre sous la bannière de Nicolas Sarkozy.
Le Grand Soir
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