« Une agence de notation est un organisme indépendant qui fournit à ses clients (les investisseurs, les analystes, les marchés, etc.) une évaluation d’une entreprise, d’une institution financière, d’un pays. Cette évaluation porte sur les risques qu’un investisseur pourrait courir en investissant dans l’entreprise, l’institution financière ou le pays concerné.
La première organisation centrée sur l’évaluation sociale des entreprises est l’Investor Responsability Research Center fondé aux Etats-Unis en 1972… IRCC était financée par des fondations comme Ford, Rockefeller et Carnegie. Ses premiers clients étaient les fonds d’investissement de grandes universités américaines ». (Extrait de l’ouvrage L’émergence des risques : au travail, par Jean-Marie Mur.)
« Quelques-uns croient même que nous (la famille Rockefeller) faisons partie d’une cabale secrète travaillant contre les meilleurs intérêts des Etats-Unis, caractérisant ma famille et moi en tant d’internationalistes et conspirant avec d’autres autour de la Terre pour construire une politique globale plus intégrée ainsi qu’une structure économique – un seul monde si vous voulez. Si cela est l’accusation, je suis coupable et fier de l’être. » David Rockefeller, Mémoires, éd. Random House, 1st Trade Ed edition (ISBN 978-0679405887), 15 octobre 2002, p. 405.
Qu’ont fait les agences de notation dans le passé? Elles ont très bien noté des organismes, des entreprises et des banques, sans oublier la Grèce, juste avant le clash.On se souviendra de Permalat, Lehman, le fonds LTCM, etc., très bien noté avant leur crash. Les agences de notation n’avaient rien vu. Scénario identique pour les subprimes. Personne n’a rien vu et dès 2004, une source de LIESI fréquentant le cercle de relations de Greenspan (président de la Banque centrale américaine), nous confiait un scénario dont nous avions parlé dans LIESI ou autres publications.
Nous affirmons bien: les agences de notation sont un instrument du cartel bancaire pour imposer un scénario de rupture, annoncé par exemple, et comme chacun sait, par un David Rockefeller en septembre 1994.Trader Noé a raison d’affirmer que la crise n’a pas encore commencé, même si les médias en parlent de plus en plus. Nous sommes à l’étape du conditionnement des foules. Il suffit de se promener devant les kiosques depuis quelques mois. On voit des titres qui, hier, étaient taxés de “complotistes”.
Complicités entre agences de notation et équipes gouvernementales
Mais revenons à un parallèle intéressant entre les agences de notation et les gouvernements. Tant les conseillers économiques des équipes gouvernementales que les employés des agences de notation sortent des MEMES ECOLES. Les uns faisaient de la dette tandis que les autres, dans le même temps, ne voyaient aucun danger. Aujourd’hui, les premiers sortent des plans d’austérité qui vont tuer la consommation et les recettes fiscales ; les autres enfoncent et dégradent afin d’amplifier le désastre. Entendez-bien : ils sortent des MEMES ECOLES et leurs actions vont précisément dans le sens voulu de ceux qui rêvent d’un gouvernement mondial. Ces mêmes financiers à l’origine de la RÉVOLUTION BOLCHEVIQUE.
L’équipe de Denissto prépare une démonstration convaincante sur le sujet. Nous leur laissons le temps de préparer une petite vidéo très intéressante. Le synopsis est savoureux. En fait, les familles qui tiennent, via différents paravents, ces maisons “prestigieuses” (agences de notation), se retrouvent parfois même à l’origine de la création du mouvement fabien, dont on a déjà eu l’occasion de parler et que d’aucuns, parmi d’excellents commentaires, ont apporté moults éléments très formateurs sur le sujet.
Hier, ces mêmes agences de notation se plantaient lamentablement dans leurs analyses et aujourd’hui, elles en font trop, elles brillent sur leurs anticipations. Un peu trop facile. Hier, il fallait laisser le piège s’entrouvrir au maximum et maintenant, il s’agit d’enfoncer le pauvre citoyen bien profondément dans la misère. Car c’est bien cela leur plan. La ruine du plus grand nombre et la préparation d’une société sans classe moyenne, c’est-à-dire le modèle ROUGE.
Pour revenir aux propos de M. Six, il dit des choses qui, en français, sont assez claires. Il annonce une prochaine tempête bancaire contre l’Allemagne, via quelques banques “peu solides”. Christian de Boissieu, président du Conseil d’Analyse Economique, est plus délicat, mais il dit aussi que les Allemands doivent plier aux exigences qu’impose le déroulement de la crise dans la zone euro.
Voici quelques extraits de son intervention sur BFM, il y a quelques jours :
« Moi je suis persuadé que l’on va en 2012 vers un rôle accu de la BCE. Simplement l’Allemagne n’était pas prête à l’accepter vendredi.
C’est la contrepartie de ce qu’elle a obtenu sur le plan budgétaire et ce sera obtenu dans la durée je pense en 2012.
Et je pense aussi que le débat sur les eurobonds (mutualisation, moi je dis partielle, des dettes en Europe) qui donne l’impression d’avoir été clos vendredi est un débat qui se rouvrira. Ce n’est pas fini. Moi je pense que la position allemande n’est pas figée.
[…] Et je répète que tout cela c’est l’absolu et le relatif : quand on regarde la situation d’un certain nombre de banques en Europe. Regardez ce qu’on dit sur Commerzbank en Allemagne. Moi je ne veux que du bien à l’Allemagne. Mais quand on dit que Commerzbank va être nationalisée. Je n’en sais rien. Mais arrêtons de faire une fixette sur les banques françaises parce que toutes les banques vont faire un ajustement plus ou moins petit ou plus ou moins grand pour arriver à 9 % de fonds propres durs en juin 2012 ».
De la suite dans les idées
Quand les CDS des pays notés AAA vont s’envoler, on incriminera les agences de notation. Peu importe, elles auront fait leur boulot. Après, c’est-à-dire dans quelques mois, quand les marchés auront sérieusement descendu quelques marches, on incriminera la bourse et le conditionnement se fera pour légitimer sa fermeture dans certains pays européens. (Pas à Wall Street !) Quand cela arrivera, actions papier et immobilier ne seront pas à la fête. Ce sera un PUR HASARD.
Un hasard qui rappellera le programme annoncé par James Paul Warburg (1896-1969), dans un discours prononcé au Sénat des États-Unis, le 7 février 1950. « Nous aurons un gouvernement mondial, que nous le voulions ou non. La seule question est à savoir si le Gouvernement Mondial sera instauré par l’adhésion, ou par la conquête. »
James Paul Warburg a été officier de l’OSS et membre du CFR (dont sont issus quasiment TOUS les secrétaires d’Etat occupant le poste équivalent de ministre des Affaires étrangères).
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