vendredi 7 juin 2013
une organisation inter-armée et désirant mettre en place un “putch” ; les généraux Benoît Puga, chef d’État-major particulier du président de la république ; Pierre de Villiers, numéro “2” des Armées et Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris./les forces de police ont été surprises, lors des interpellations qui ont suivi plusieurs manifestations des anti “Mariage pour tous” de la mouvance du “printemps français” de Béatrice Bourges, du nombre de filles et de fils d’officiers d’active à se retrouver parmi les gardés à vue.
Un fait, passé relativement inaperçu dans les médias, aurait pourtant dû nous interpeller ; les forces de police ont été surpris, lors des interpellations qui ont suivi plusieurs manifestations des anti “Mariage pour tous” de la mouvance du “printemps français” de Béatrice Bourges, du nombre de filles et de fils d’officiers d’active à se retrouver parmi les gardés à vue.
Ce qui, lié à des prises de positions politiques inacceptables pour des militaires, et la rumeur d’une pseudo liste réalisée par l’entourage Franc-maçon de Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, où des officiers catholiques seraient fichés, il arrive ce qui devait arriver ; certains, dans les mouvances d’extrême droite, parle de coups d’État.
Des actions ponctuelles avaient commencé à apparaître dès les débuts de l’ouverture de la boite de Pandore par Barjot et Bourges au tout début du mouvement ; en fait à l’exact moment où le groupuscule intégriste Civitas a commencé à faire parler de lui. D’ailleurs, c’est à ce moment là que la DPSD - Direction de la protection et de la sécurité de la Défense - a été saisi afin d’enquêter sur la forte présence de militaires d’active dans cette organisation.
Les manifestants ont ainsi pu voir durant quelques heures, avant qu’elle soit retirée par les forces de l’ordre, une banderole de la “Manif pour tous” sur les plus hautes fenêtres de “La Tour des Généraux”, un site militaire situé dans le XVe arrondissement de Paris alors, que dans le même temps, le colonel Ruffiers d’Épenoux était filmé faisant le coup de poing dans le cortège Civitas contre les Femens venues contre-manifester. Des enquêtes sont en cours sur ces faits et elles contribuent, paradoxalement, à troubler certains officiers, dont le statut de militaires leur interdit pourtant à prendre une position politique, quelle qu’elle soit.
Mais il y a bien plus grave...
Une feuille de chou numérique, gérée par des monarchistes maurassiens issus du mouvement “Le Lys Noir”, cite le nom de trois généraux dont deux d’entre eux sont encore en activité et au plus haut de la hiérarchie, comme étant les “chefs” d’une organisation inter-armée et désirant mettre en place un “putch” ; les généraux Benoît Puga, chef d’État-major particulier du président de la république ; Pierre de Villiers, numéro “2” des Armées et Bruno Dary, ancien Gouverneur militaire de Paris.
Ce n’est pas un hasard si ces noms sortent au milieu de leurs collègues. Le frère du premier, l’abbé Denis Puga, est un prêtre traditionaliste de Saint-Nicolas-du-Chardonnay ; le second est le frère cadet de Philippe de Villiers et le troisième, à la retraite depuis un an, fut le responsable organisationnel des manifestations anti “Mariage pour tous”.
Aucun de ces trois généraux n’a encore réagit à la publication de son nom par “Le Lys Noir” et aux actes qu’on lui impute.
Le ministère de la Défense prend très au sérieux l’article de ce groupuscule, qui semble pas trop mal informé au sein de l’armée, d’autant que l’annonce d’une préparation de coup d’État n’est pas sans rappeler le fameux “putch” des généraux algérois.
Le ministère dément, évidement, l’existence d’une liste issue de la Franc-maçonnerie - les auteurs de l’article ont sans doute pensé que la FM avait toujours le pouvoir qu’elle eut, au début du siècle dernier, lors de la fameuse affaire des “fiches” - Le texte du groupuscule se termine par un appel à une « révolution des œillets » à la française, en référence au coup d’Etat de l’armée portugaise en 1974. Un mouvement de capitaines qui mit fin, lui, à une dictature d’extrême-droite…
Mais pour mieux brouiller les cartes, les maurrassiens rêvent que « l’armée sorte des casernes pour imposer une solution politique, qui ne viendra ni des urnes, ni de la rue ». Et installer une « union nationale » de tous les souverainistes, de gauche ou de droite, dont Jean-Pierre Chevènement serait le « père de la Nation »
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