lundi 24 octobre 2011
La Charia , voilà la loi qui va régir la Libye"libérée ", non asservie ! comme l'est l’Afghanistan .D' un état laïque , et indépendant , naitra un état asservi aux lois moyennaqeuse d'une loi coranique scélérate , elle est belle la guerre humanitaire!
Tripoli — Huit mois après le début de l'insurrection, le Conseil national de transition (CNT) a officiellement proclamé dimanche en fin d'après-midi la libération de la Libye. Un événement quelque peu éclipsé par la polémique grandissante sur les circonstances de la mort de Moammar Kadhafi, tué jeudi lors de la prise de Syrte, au terme d'un règne despotique de 42 ans.
La cérémonie s'est déroulé devant des milliers de personnes à Benghazi (est), berceau de la révolution libyenne, enclenchant le processus de transition démocratique dans le pays. Le CNT, l'exécutif provisoire mis en place par les anciens rebelles, a indiqué qu'il installerait dans le mois suivant un nouveau gouvernement intérimaire. Une Assemblée constituante sera ensuite élue dans un délai de huit mois, avant des élections législatives et présidentielle dans l'année suivante.
La charia source du droit
Mustafa Abdul-Jalil, président du CNT, a profité de son discours pour annoncer que la charia (loi coranique) constituerait la «source première» du droit dans le pays et que toutes les lois actuelles qui contreviennent aux principes de l'Islam seront déclarées nulles. Il a notamment cité l'exemple des banques, alors que le Coran proscrit notamment l'usure. Avant d'ajouter un peu plus tard qu'Allah avait guidé le bras des tombeurs de Kadhafi.
Quelques heures avant cette proclamation, l'annonce des résultats de l'autopsie du corps du colonel Kadhafi est néanmoins venue alimenter le débats sur les circonstances exactes de la mort de l'ancien homme fort de Tripoli. Le Dr Othman al-Zintani, médecin légiste en chef, a expliqué que Moammar Kadhafi, capturé vivant mais blessé par les rebelles, avait été tué d'une balle dans la tête, un mode opératoire compatible avec une exécution. Les nouvelles autorités libyennes affirment depuis le début qu'il a été tué lors d'échanges de tirs entre loyalistes et forces du CNT.
La secrétaire d'État américaine Hillary Rodham Clinton et le nouveau ministre britannique de la Défense Philip Hammond ont appelé à l'ouverture d'une enquête pour éclaircir les circonstances exactes de la mort du dictateur libyen.
Image entachée
L'image des rebelles libyens a été «un peu entachée» par la mort de Kadhafi, a déclaré M. Hammond sur la BBC, affirmant que le CNT devra «aller au fond des choses de manière à rebâtir et blanchir sa réputation». «Ce n'est certainement pas la manière dont on fait les choses», a ajouté le chef de la défense britannique à propos de ce décès suspect. «Nous aurions aimé voir le colonel Kadhafi être jugé pour répondre de ses méfaits.»
Hillary Clinton a pour sa part fait savoir qu'elle soutenait l'idée d'une enquête des Nations unies, parallèlement à des investigations menées par le CNT.
Les télévisions ont diffusé depuis jeudi des images montrant un Moammar Kadhafi en sang brocardé et frappé par les soldats du CNT. Son corps, ainsi que ceux d'un de ses fils, Moatassim, et de son ancien ministre de la Défense Abou Baker Younès sont exposés depuis dans une chambre froide d'un centre commercial de la ville portuaire de Misrata.
L'ONG Human Rights Watch (HRW) affirme que les images de télévision, les photographies des corps, ainsi que d'autres informations «indiquent qu'ils pourraient avoir été exécutés après leur arrestation». «Découvrir les circonstances de leur mort est important», a déclaré Sarah Leah Whitson, de HRW. «Cela donnera le ton pour savoir si la nouvelle Libye sera gouvernée par la loi ou par la violence sommaire.»
Le Premier ministre Mahmoud Jibril a affirmé qu'il n'était pas opposé à l'ouverture d'une enquête, estimant toutefois qu'il n'y avait «aucune raison» de douter de la crédibilité de la version officielle. «Ce que j'ai dit plusieurs fois à la presse, c'est que le médecin légiste dit dans le rapport médical que [Kadhafi] était déjà blessé lorsqu'il a été capturé et mis dans un camion, et que, sur le chemin de l'hôpital, il y a eu des tirs des deux côtés», a-t-il déclaré en marge d'une conférence en Jordanie, assurant ne pas savoir si la balle qui a tué Kadhafi avait été tirée par les loyalistes ou par les forces révolutionnaires.
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