vendredi 25 novembre 2011
Qui a peur du journaliste Michel Collon : Ne perdons pas nos forces à se battre entre nous pendant que les faucons affûtent leur griffes pour mieux dévorer les peuples afin de les réduire en esclavage , c'est déja bien commencé.....
Cette opération de chasse aux sorcières est d'autant plus scandaleuse qu’elle a été grimée en lutte de militants « antifascistes ». Je rappelle que ce journaliste, de gauche, vraiment à gauche, a été tabassé par la police belge en 1999 alors qu’il manifestait contre le bombardement de la Yougoslavie (et tabassé au point qu’on l’a cru mort), et que la tendance à l’assimilation entre communistes et nazis prend ces derniers temps une extension préoccupante, dont témoigne un texte ignominieux de M. Onfray contre Guy Mocquet, toujours sous la même couverture de « gauche ». Michel n'est pas un « rouge brun », et Onfray n'est pas plus un homme de gauche que ces prétendus « antifascistes » qui refusent le débat que Michel leur a proposé au moment même où BHL occupe les ondes, de façon obsessionnelle, pour appeler aux guerres prochaines au Moyen-Orient, sans provoquer la protestation de ces curieux « antifascistes ».
Il est impératif que l’anticommunisme, même paré des atours trompeurs de la défense « antifasciste », ne vienne pas, comme au cours de la précédente crise systémique, celle des années 1930, faire obstacle à l’unité qui s’impose à nous pour la défense de nos intérêts fondamentaux. Car, nous le savons tous désormais, avec l’appui de l’ « union européenne » sous direction bancaire, la casse des salaires directs et indirects, déjà bien engagée, va prendre à bref délai un rythme grec, italien, portugais, etc. La défense de l’université, jusque dans le statut et l’horaire annuel d’enseignement, est indissociable de cette réalité.
Amitiés syndicalistes,
Annie Lacroix-Riz.
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